La collection « ConnaĂźtre une Ɠuvre » vous offre la possibilitĂ© de tout savoir du Dernier jour d'un condamnĂ© de Victor Hugo grĂące Ă  une fiche de lecture aussi complĂšte que dĂ©taillĂ©e. La rĂ©daction, claire et accessible, a Ă©tĂ© confiĂ©e Ă  un spĂ©cialiste universitaire.
Introduction Perdu dans ses pensĂ©es, Victor Hugo a, pour sa part, toujours Ă©tait un homme libre. Si libre que sa pensĂ©e lui a valu un exil mais pour l'auteur romantique, l'esprit et la crĂ©ation sont plus forts que tout. C'est aprĂšs avoir assistĂ© Ă  une scĂšne traumatisante que Victor Hugo a dĂ©cidĂ© d'entreprendre l'Ă©criture du Dernier Jour d'un CondamnĂ©. Un soir de 1828, il observe un bourreau graisser la guillotine sur la Place de l'HĂŽtel-de-Ville. Hugo comprend qu'un homme mourra le soir-mĂȘme. Cette pensĂ©e l'inspire dĂšs aujourd'hui, il Ă©crira pour lutter contre la peine de mort. Le court roman d'Hugo peut se lire comme le journal intime d'un condamnĂ© qui se livre Ă  ses derniĂšres pensĂ©es et confessions durant les 24 derniĂšres heures prĂ©cĂ©dant la terrible sentence. Ici, le "moi" romantique est encore de mise le romantisme permet Ă  Hugo de montrer l'absurditĂ© des thĂ©ories pĂ©nales et d'une justice qui favorise encore la peine de mort. Pourtant, cette idĂ©e n'Ă©tait pas encore dĂ©veloppĂ©e par les penseurs des LumiĂšres Diderot et Kant Ă©taient favorables Ă  la peine de mort et y voyaient une sentence juste et adaptĂ©e au crime commis. La punition Ă©tait encore trop faible pour mettre Ă  mal les criminels. Hugo, lui, est rĂ©voltĂ© par ce genre de pratique. C'est pourquoi cet incipit est un vrai rĂ©quisitoire contre la peine de mort. IL va chercher Ă  montrer, au sein de ce premier chapitre, l'aspect tragique de la condamnation Ă  mort afin de susciter la compassion chez le lecteur. Dans un premier temps, nous allons Ă©tudier l'omniprĂ©sence de la mort, caractĂ©ristique de ce passage, en contraste avec la cĂ©lĂ©bration de la vie. Ensuite, nous montrerons en quoi cet extrait est Ă  la fois rĂ©aliste, pathĂ©tique et tragique. Tout au long de l'analyse, nous montrerons la force de persuasion de Victor Hugo qui cherche, coĂ»te que coĂ»te, Ă  dĂ©fendre son idĂ©e. Les meilleurs professeurs de Français disponibles4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !C'est partiI. L'omniprĂ©sence de la mort Dans cet extrait, Hugo s'insurge contre la peine de mort. Afin de prouver que son abolition serait une bonne chose, il utilise certaines stratĂ©gies de persuasion pour influencer le lecteur. Le recours Ă  des procĂ©dĂ©s stylistiques bien prĂ©cis agit Ă©galement sur la rĂ©ception du texte. 1 L’homme est obsĂ©dĂ© par cette seule pensĂ©e Argument 1 Depuis plusieurs semaines, l’homme vit Ă  cotĂ© de cette pensĂ©e. Il y a une cohabitation entre l'existence et la mort. Le personnage ne semble pouvoir se dĂ©faire de ce colocataire un peu trop prĂ©sent Ă  son goĂ»t. CondamnĂ© Ă  mort ! VoilĂ  cinq semaines que j'habite avec cette pensĂ©e, toujours seul avec elle, toujours glacĂ© de sa prĂ©sence, toujours courbĂ© sous son poids ! Dans ce passage, le prĂ©sent de narration j’habite » et l'adverbe de durĂ©e rĂ©pĂ©tition toujours » x 3 renforcent l'idĂ©e de longue attente. L'adjectif seul » accentue l'idĂ©e d'enfermement et de solitude, le condamnĂ© ne peut pas Ă©chapper Ă  cette amie collante. Seul face Ă  ses peurs, condamnĂ©e Ă  cohabiter avec la mort, l'homme que dĂ©peint Hugo est l'homme ordinaire confrontĂ© Ă  une fatalitĂ© tragique... Gravure de Gustave Fraipont, 1882-83 Argument 2 Le moindre de ses gestes rappelle Ă  l’homme que cette pensĂ©e est ancrĂ©e au fond de lui. Il n'y a aucun Ă©chappatoire tout son esprit, tout son corps est tournĂ© vers cette pensĂ©e obsĂ©dante. Quoi que je fasse, elle est toujours lĂ , cette pensĂ©e infernale, comme un spectre de plomb Ă  mes cĂŽtĂ©s, seule et jalouse, chassant toute distraction, face Ă  face avec moi misĂ©rable, et me secouant de ses deux mains de glace quand je veux dĂ©tourner la tĂȘte ou fermer les yeux. Elle se glisse sous toutes les formes oĂč mon esprit voudrait la fuir, se mĂȘle comme un refrain horrible Ă  toutes les paroles qu'on m'adresse, se colle avec moi aux grilles hideuses de mon cachot ; m'obsĂšde Ă©veillĂ©, Ă©pie mon sommeil convulsif, et reparaĂźt dans mes rĂȘves sous la forme d'un couteau. L'utilisation de l'expression quoi que je fasse » montre l'impossibilitĂ© pour le narrateur de se dĂ©barrasser de cette pensĂ©e. Il la compare d'ailleurs Ă  un spectre de plomb », le suivant dans tous ses pas, dans tous ses gestes... Le plomb traduit aussi la lourdeur de cette pensĂ©e c'est un poids insoutenable, dont le narrateur souhaiterait pouvoir s'allĂ©ger. Hugo procĂšde Ă  une personnification de la mort seule et jalouse » ; face-Ă -face avec moi » ; me secouant de ses deux mains » ; Elle se glisse 
, se mĂȘle
, se colle
 m’obsĂšde
, Ă©pie
 et reparait
 ». La mort est une amie fidĂšle, qui monopolise son esprit et qui ne compte pas le laisser seul. Ici, Hugo donne presque Ă  la mort les traits d'une femme jalouse qui souhaiterait que son amant reste Ă  jamais seul avec elle... Argument 3 Il entend un souffle lui dire Ă  l’oreille quelques mots dĂšs son rĂ©veil. Je viens de m'Ă©veiller en sursaut, poursuivi par elle et me disant - Ah ! ce n'est qu'un rĂȘve ! - HĂ© bien ! avant mĂȘme que mes yeux lourds aient eu le temps de s'entre ouvrir assez pour voir cette fatale pensĂ©e Ă©crite dans l'horrible rĂ©alitĂ© qui m'entoure ... il me semble que dĂ©jĂ  une voix a murmurĂ© Ă  mon oreille - CondamnĂ© Ă  mort ! MĂȘme dans le sommeil, la mort ne le quitte pas. L'expression avant mĂȘme que... » tĂ©moigne de la prĂ©pondĂ©rance de cette pensĂ©e dans sa vie, pensĂ©e qui ne lui laisse aucun rĂ©pit. OĂč trouver un professeur de français ? 2 Les stratĂ©gies utilisĂ©es par Victor Hugo pour son plaidoyer contre la peine de mort Argument 1 Ôter la vie serait enlever Ă  la sociĂ©tĂ© un individu qui pourrait lui ĂȘtre utile. Ici, Hugo montre trĂšs clairement que le narrateur est un homme instruit. Il insiste d'ailleurs sur la vivacitĂ© de son esprit Chaque jour, chaque heure, chaque minute avait son idĂ©e. Mon esprit, jeune et riche, Ă©tait plein de fantaisies. Il s'amusait Ă  me les dĂ©rouler les unes aprĂšs les autres, sans ordre et sans fin, brodant d'inĂ©puisables arabesques cette rude et mince Ă©toffe de la vie. Cet esprit, autrefois lorsqu'il n'Ă©tait pas encore emprisonnĂ© et condamnĂ© Ă©tait fertile. L'homme avait une force d'idĂ©e et une grande imagination, des qualitĂ©s remarquables pour faire Ă©voluer la sociĂ©tĂ©. Aujourd'hui, l'esprit jeune et riche » s'oppose Ă  l'esprit en prison dans une idĂ©e ». Argument 2 Victor Hugo ne permet pas l’identification du condamnĂ© ; il fait de son cas une espĂšce de gĂ©nĂ©ralitĂ©. À travers les Ă©crits du condamnĂ©, on peut retrouver les pensĂ©es de beaucoup d'autres hommes dans la mĂȘme situation ; l’homme explique son cas mais le lecteur entend bien que cette histoire n'est pas isolĂ©e. Si Hugo fait le choix de ne pas donner de nom et de prĂ©server l'identitĂ© du personnage, c'est pour que tout le monde puisse s'y identifier. Il a toutefois recours Ă  la premiĂšre personne du singulier pour accentuer la dimension romantique. Argument 3 Se venger est de l’individu, punir est de Dieu » PrĂ©face du Dernier Jour d'un CondamnĂ©. Seul le Tout-Puissant a droit de vie ou de mort sur ses sujets. Le fait que la sociĂ©tĂ© le condamne Ă  mort est une remise en doute de la puissance divine. L'imprĂ©visibilitĂ© de la mort est contrecarrer par son dĂ©roulement imminent le condamnĂ© est au courant du jour, de l’heure et du lieu de son exĂ©cution. ScĂšne populaire au XIXĂšme siĂšcle la foule se rassemble pour observer le spectacle tragique de la mise Ă  mort... Gravure de Louis Candide Boulanger II. Un texte rĂ©aliste et tragique Mais Victor Hugo souhaite faire de son histoire un texte rĂ©aliste qui suscite la compassion chez son lecteur. Ce dernier doit se rendre compte de l'aspect pathĂ©tique puis tragique de la situation. 1 Le registre rĂ©aliste Argument 1 Les lieux citĂ©s sont rĂ©els. L’histoire se dĂ©roule vers le XIXe siĂšcle, siĂšcle de Victor Hugo. L'auteur ancre le rĂ©cit dans le rĂ©el avec une premiĂšre indication dĂšs la premiĂšre ligne BicĂȘtre ». Le BicĂȘtre est un grand Ă©difice servant d’hĂŽpital et de prison, situĂ© au sud de Paris. Argument 2 Quelques dĂ©tails ci et lĂ  de sa vie d'avant C'Ă©taient des jeunes filles, de splendides chapes d'Ă©vĂȘque, des batailles gagnĂ©es, des théùtres pleins de bruit et de lumiĂšre, et puis encore des jeunes filles et de sombres promenades la nuit sous les larges bras des marronniers. La beautĂ©, le bruit, la lumiĂšre s'opposent au sinistre cadre dans lequel notre personnage Ă©volue dĂ©sormais. Cette description d'Ă©vĂšnements rĂ©alistes fait ressortir le contraste entre sa vie d'avant et celle d'aujourd'hui. À la gaitĂ© s'oppose dĂ©sormais la rĂ©signation. Le narrateur procĂšde ici Ă  une ode Ă  la vie, festive et animĂ©e sa vie d'avant dĂ©tonne avec sa condition actuelle. 2 Le registre devient pathĂ©tique voire tragique. Argument 1 Des Ă©motions qui suscitent la compassion du lecteur. Hugo va susciter la compassion chez le lecteur en dressant le portrait d'un homme enfermĂ© physiquement et mentalement je suis captif » ; mon corps est aux fers dans un cachot, mon esprit est en prison dans une idĂ©e ». Autrement dit, le narrateur n'a aucune issue. TĂ©moin de l'atrocitĂ© de cette scĂšne, le lecteur souhaiterait pouvoir lui ĂŽter ses chaĂźnes or personne ne peut Ă©chapper Ă  la fatalitĂ©. De plus, l'auteur insiste sur le champ lexical du sinistre horrible », sanglante », implacable », infernale » ; le dĂ©sespoir se ressent dans les paroles du narrateur. Argument 2 L’homme a peur de la mort et espĂšre y Ă©chapper L'homme dĂ©peint par Hugo est un homme comme tous les autres. Nous sommes tous Ă©gaux face Ă  la mort et, Ă  moins d'ĂȘtre un parfait stoĂŻcien ne pas craindre la mort puisque lorsqu'elle sera lĂ  nous ne serons plus lĂ , nous redoutons ce moment tragique. Ici, le narrateur est un homme effrayĂ© seul avec elle » , glacĂ© de sa prĂ©sence », mon esprit voudrait la fuir » , refrain horrible », je viens de m’éveiller en sursaut », poursuivi par elle ». Tel est l'Ă©lĂ©ment tragique de la condamnation Ă  mort personne ne peut l'Ă©viter. Et avant mĂȘme de rencontrer son bourreau, l'homme s'imagine sans cesse la scĂšne. Alors qu'auparavant son imagination Ă©tait tournĂ©e vers la vie, aujourd'hui elle n'est tournĂ©e que vers la mort. Argument 3 La rĂ©signation Ă  garder espoir ; il se laisse envahir par l’idĂ©e de sa mort prochaine. Le narrateur a entiĂšrement conscience que la mort le guette d'une minute Ă  l'autre voilĂ  » ; maintenant », adverbes marquant un Ă©tat actuel sans possibilitĂ© de le fuir. DĂšs le dĂ©but du roman, la fin est annoncĂ©e. Conclusion L'homme enfermĂ© par les fers, l'homme enfermĂ© dans l'esprit. La prison n'est pas que matĂ©rielle elle se vit dans la chair et dans la pensĂ©e. Ainsi, Victor Hugo souhaite montrer la beautĂ© de la vie et faire comprendre qu'il est nĂ©cessaire de la prĂ©server Ă  tout prix. À travers une description rĂ©aliste, pathĂ©tique et tragique de la peine de mort, l'auteur souhaite dĂ©fendre l'idĂ©e selon laquelle nul autre que Dieu ne peut ĂŽter la vie Ă  un homme. Ce systĂšme judiciaire et pĂ©nal ne correspond pas aux valeurs dĂ©fendues par le pĂšre du romantisme. Il veillera d'ailleurs Ă  condamner ces mĂ©thodes tout au long du roman mais aussi dans son autre ouvrage intitulĂ© Claude Gueux, en 1834. La thĂ©matique abolitionniste est trĂšs prĂ©sente dans la pensĂ©e de Hugo qui se veut porte parole des oubliĂ©s, des maltraitĂ©s, des hommes qui n'ont plus le droit d'avoir une voix digne d'ĂȘtre Ă©coutĂ©e. Pour vous aider dans votre commentaire, vous pouvez Ă©galement vous rĂ©fĂ©rer Ă  certaines citations de Victor Hugo La sociĂ©tĂ© est entre deux. Le chĂątiment est au-dessus d'elle, la vengeance au-dessous. 
 Elle ne doit pas "punir pour se venger" ; elle doit corriger pour amĂ©liorer. »PrĂ©face Le Dernier Jour d'un CondamnĂ© », 1829. La peine de mort est une amputation barbare. »Claude Gueux, 1834. Partout oĂč la peine de mort est prodiguĂ©e, la barbarie domine ; partout oĂč la peine de mort est rare, la civilisation rĂšgne. »Discours de Victor Hugo pour l'abolition de la peine de mort devant l'AssemblĂ©e constituante, 1848. L’échafaud est une vision. L’échafaud n’est pas une charpente, l’échafaud n’est pas une machine, l’échafaud n’est pas une mĂ©canique inerte faite de bois, de fer et de cordes. Il semble que ce soit une sorte d’ĂȘtre qui a je ne sais quelle sombre initiative 
 il dĂ©vore ; il mange de la chair, il boit du sang. C’ est une sorte de monstre fabriquĂ© par le juge et par le charpentier, un spectre qui semble vivre d’une espĂšce de vie Ă©pouvantable faite de toute la mort qu’il a donnĂ©e. »Les MisĂ©rables, Fantine », 1862.
AprĂšsavoir dĂ©taillĂ© la biographie de Victor Hugo, Lucile Lhoste nous transporte directement au sein de l'histoire du Dernier Jour d'un condamnĂ©, qu'elle rĂ©sume fidĂšlement. Elle se penche ensuite sur le contexte qui a vu naĂźtre ce roman, l'instabilitĂ© politique qui gangrĂšne la France du XIXe siĂšcle, l'engagement des Ă©crivains romantiques ainsi que l'exĂ©cution d'un 29/09/2013 1706Biographie Victor HUGO 1802-1885 NĂ© Ă  Besançon le 26 fĂ©vrier 1802, mort Ă  Paris le 22 mai 1885. Figure littĂ©raire hors pair, Victor Hugo est, trĂšs jeune, attirĂ© par la poĂ©sie et la gloire liĂ©e Ă  l’écriture ; ses premiers succĂšs lui apportent la cĂ©lĂ©britĂ©. PoĂšte, romancier, auteur dramatique, engagĂ© politiquement son roman le Dernier jour d’un condamnĂ© en est le prĂ©lude en 1829, exilĂ© sous le Second Empire, ce gĂ©nie traverse son Ă©poque, la marquant par sa vitalitĂ©, ses combats, ses convictions et son immense talent. Son Ɠuvre poĂ©tique est marquĂ©e notamment par les Odes et ballades 1828, les ChĂątiments 1853, les Contemplations 1856 et la LĂ©gende des siĂšcles 1859 Ă  1883, comme son Ɠuvre romanesque est dominĂ©e par Notre-Dame de Paris 1831 et les MisĂ©rables 1862. AprĂšs la prĂ©face manifeste de Cromwell, Victor Hugo entre de façon fracassante dans le milieu du théùtre du dĂ©but du XIXe siĂšcle avec Hernani 1830 et la cĂ©lĂšbre bataille au moment de la crĂ©ation Ă  la ComĂ©die-Française. Hugo est alors le chef de file incontestĂ© de l’école romantique. Dans l’écriture de ses drames, passion et politique sont des forces qui s’entrechoquent, et les fulgurances de l’action dramatique rĂ©vĂšlent aux cƓurs purs la seule voie, funeste et hĂ©roĂŻque, qui leur est ouverte. La dĂ©cennie suivante voit la prĂ©sentation sur scĂšne de ses drames, Le roi s’amuse 1832, interdite aprĂšs la crĂ©ation, LucrĂšce Borgia 1833, Marie Tudor 1833, Angelo, tyran de Padoue 1835, Ruy Blas et Marion Delorme 1838, jusqu’à l’échec des Burgraves en 1843. À la fin de sa vie, Victor Hugo reviendra au théùtre avec l’écriture de plusieurs piĂšces, dont la sĂ©rie du Théùtre en libertĂ© ». SchĂ©mas narratif et actanciel Le schĂ©ma narratif du rĂ©cit Situation initiale Le personnage-narrateur menait une vie heureuse avec sa famille, sa fille Marie, sa femme et sa mĂšre jusqu’au jour du crime qui a bouleversĂ© sa vie. NB Le rĂ©cit commence in medias res c’est-Ă -dire le moment oĂč l’action est dĂ©jĂ  engagĂ©e. Puisque le plus important est la contestation de la peine de mort, l’auteur fait ellipse de cette situation initiale et passe directement aux faits. Toutefois il nous est facile de dĂ©duire cette situation initiale Ă  travers les flashes back. Analepses, retour en arriĂšre. ElĂ©ment perturbateur Le meurtre commis par le narrateur-personnage. PĂ©ripĂ©ties Le jugement, l’emprisonnement, la condamnation Ă  la peine de mort, recherche du condamnĂ© d’une solution pour prĂ©server sa vie. DĂ©nouement Il n’y a pas de dĂ©nouement. Le condamnĂ© garde l’espoir jusqu’à quelques moments avant l’exĂ©cution, mais Ă  ce moment-lĂ  les bourreaux prĂ©parent l’exĂ©cution. C’est une clausule ouverte, aux lecteurs d’imaginer la fin puisque pour l’auteur ce qui compte c’est la dĂ©nonciation de l’horrible peine de mort. Situation finale L’auteur a fait l’ellipse de la situation finale pour amener le lecteur Ă  rĂ©flĂ©chir. Le schĂ©ma actanciel du rĂ©cit RĂ©sumĂ© chapitre par chapitre RĂ©sumĂ© du chapitre 1 Le roman s’ouvre par une rĂ©flexion sous forme d’un monologue interne InterprĂ©tĂ© dans sa cellule de BicĂȘtre, le narrateur se rappelle son passĂ© de libertĂ© cependant il se trouve prisonnier de l’idĂ©e de sa condamnation Ă  mort. Cette pensĂ©e l’obsĂšde et infecte sa vie. Elle est prĂ©sentĂ©e comme une femme Ă  deux bras qui le secoue, hante ses rĂȘves et le poursuit partout. RĂ©sumĂ© du chapitre 2 RĂ©cit de la proclamation de la condamnation Ă  mort Le narrateur relate les Ă©vĂ©nements passĂ©s le jour de la proclamation de sa condamnation Ă  mort. Il dĂ©crit aussi les juges, les jurĂ©s, la salle d’audience, l’atmosphĂšre qui y rĂ©gnait et les gens qui ont assistĂ© Ă  son procĂšs. SĂ©duit par les lumiĂšres, par les couleurs, par les bruits, le narrateur chante la vie Ă  travers ses sensations et ses impressions dans une ambiance totalement contradictoire. Alors qu’il semble apprĂ©cier la vie dans toutes ses dimensions, les jurĂ©s le condamnent Ă  mort et brisent son espoir. Tout redevient noir et triste Ă  ses yeux. RĂ©sumĂ© chapitre 3 Retour au monologue interne Le narrateur se livre Ă  une rĂ©flexion sur le bien-fondĂ© de sa condamnation Ă  mort. Il estime que les humains sont tous des condamnĂ©s Ă  mort. Ce qui diffĂšre c’est la maniĂšre et le temps. RĂ©sumĂ© chapitre 4 Retour au rĂ©cit de l’incarcĂ©ration Ă  BicĂȘtre L’arrivĂ©e Ă  BicĂȘtre. En attendant son pourvoi =recours auprĂšs d'une juridiction supĂ©rieure contre la dĂ©cision d'un tribunal en cassation, le narrateur est conduit Ă  la prison de BicĂȘtre. De loin le prison ressemble Ă  un chĂąteau de roi mais de plus prĂšs elle est dĂ©labrĂ©e=en ruine, dans un trĂšs mauvais Ă©tat et vĂ©tuste =qui porte les marques de la vieillesse. RĂ©sumĂ© du chapitre 5 Suite du rĂ©cit de l’incarcĂ©ration Ă  BicĂȘtre Lorsque le narrateur est arrivĂ© Ă  BicĂȘtre, les gardes lui ont dĂ©fendu tout objet tranchant qui pourrait servir Ă  un suicide puis ils lui ont remis une camisole. Durant les premiers jours de ses sĂ©jours Ă  BicĂȘtre le narrateur a Ă©tĂ© bien traitĂ© mais battu par la suite comme n’importe quel prisonnier. Cependant certaines faveurs lui ont Ă©tĂ© acceptĂ©es comme le papier, l’encre, les plumes et une lampe. De mĂȘme, il pouvait sortir dans la cour chaque dimanche, ainsi il a cĂŽtoyĂ© les autres prisonniers et a appris leur argot. RĂ©sumĂ© du chapitre 6 Alors le narrateur a dĂ©cidĂ© de noter son journal de chĂątiments. L’écriture devient une justification Ă  la vie terne et monotone de la prison. Il dĂ©cide d’écrire pour communiquer ses souffrances morales afin d’amener les dĂ©cisions a abolir la peine de mort. Il rĂ©alise Ă  qu’ il s’attache Ă  la vie. RĂ©sumĂ© du chapitre 7 Le narrateur s’attarde sur sa situation et espĂšre qu’on s’intĂ©resserait un jour Ă  son cas. Mais l’idĂ©e de sa condamnation continue de l’obsĂ©der et le torturer RĂ©sumĂ© du chapitre 8 En attendant son pourvoi en en cassation, le narrateur passe son temps Ă  compter les jours qui lui restent Ă  vivre, il lui reste donc six semaines. RĂ©sumĂ© du chapitre 9 Le narrateur regrette de laisser derriĂšre lui sa femme, sa mĂšre et surtout sa fille de trois ans sans protection et sans ressources. RĂ©sumĂ© du chapitre 10 Le narrateur dĂ©crit sa cellule, c’est une petite piĂšce Ă  quatre murs en pierre avec une voĂ»te et une petite porte en fer oĂč il y a une petite ouverture servant de fenĂȘtre. Il y a aussi un matelas en paille. A l’extĂ©rieur il y a un couloir qui relie les autres cellules et un garde permanent RĂ©sumĂ© du chapitre 11 Pour passer le temps le narrateur lit et tente de comprendre les inscriptions et les dessins sur les murs de sa cellule. AttirĂ© par des mots Ă©crits par un sous-officier guillotinĂ© pour ces idĂ©es rĂ©publicaines, il est pris de panique Ă  la vue de l’échafaud dessinĂ© sur le mur. RĂ©sumĂ© du chapitre 12 Le narrateur dĂ©couvre les noms de quatre criminels cĂ©lĂšbres passĂ©s par la mĂȘme cellule. Les sont Ă©crits Ă  cotĂ© du nom de Papavoine, un criminel qui tuait les enfants. Il est alors pris de terreur Ă  l’idĂ©e de la mort et du tombeau. RĂ©sumĂ© du chapitre 13 RĂ©cit des prĂ©paratifs au dĂ©part des forçats pour Toulon Le narrateur raconte qu’un jour la prison Ă©tait trĂšs agitĂ©e par le dĂ©part des forçats pour Toulon, Mis dans une autre cellule pour suivre ce spectacle Ă  travers une fenĂȘtre, le narrateur s’attarde sur la description de la grande cour de BicĂȘtre, des bĂątiments vĂ©tustes, des fenĂȘtres grillĂ©es et principalement sur les visages des prisonniers qui regardent Ă  travers ces fenĂȘtres. Le spectacle du dĂ©part commence Ă  midi avec l’entĂ©e =greffer d’une charrette transportant des chaĂźnes servant Ă  attacher les forçats et portant les habits qu’ils vont mettre pour le dĂ©part. Ensuite, les argousins Ă©tendent ces chaĂźnes dans un coin de la cour. Quand ce travail est fini, l’inspecteur donne l’ordre au directeur pour laisser enter les forçats dans une petite cour oĂč ils sont acclamĂ©s par les prisonniers / spectateurs. Puis on les prĂ©sente Ă  l’appel aprĂšs leur avoir fait passer une visite mĂ©dicale. Au moment oĂč les forçats se prĂ©parent pour mettre les vĂȘtements du voyage, une pluie torrentielle commence Ă  tomber. AccablĂ©s de froid dans leur nuditĂ©, les forçats chantent leurs malheurs. Enfin, on les enchaĂźne dans des cordons que deux forgerons fixent Ă  leurs pieds et on leur donne Ă  manger. Ce spectacle dĂ©solant rend le narrateur enragĂ©, il tente de s’enfouir mais il n’arrive pas et s’évanouit sur le champ. RĂ©sumĂ© du chapitre 14 AprĂšs s’ĂȘtre transportĂ© Ă  l’infirmerie, le narrateur a repris connaissance, il s’est enroulĂ© ensuite dans ses draps et sa couverture dont la chaleur lui a donnĂ© l’envie de se rendormir. Mais le bruit de cinq charrettes transportant les forçats le rĂ©veille. Conduit par des gendarmes Ă  cheval et des argousins Ă  pieds, le convoi prend dĂ©part pour un voyage de vingt cinq jours de souffrances et de misĂšres. Emu par ce spectacle dĂ©solant, le narrateur prĂ©fĂšre la guillotine Ă  la galĂšre. RĂ©sumĂ© du chapitre 15 Retour au cachot, le narrateur est remis dans son cachot. L’idĂ©e de sa condamnation continue de le torturer moralement au point oĂč il espĂšre obtenir une grĂące car il tient Ă  la vie plus que jamais. Mais il est trop tard. RĂ©sumĂ© du chapitre 16 Quand le narrateur Ă©tait Ă  l’infirmerie, il avait entendu la voix d’une jeune fille de quinze ans chanter une chanson oĂč il est question d’assassinat et de mort. Il fut terrifiĂ© parce que tout est prison Ă  BicĂȘtre, tout lui rappelle la mort. RĂ©sumĂ© chapitre 17 Le narrateur rĂȘve d’évasion mais son rĂȘve ne peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©, il est interrompu par l’idĂ©e de l’incarcĂ©ration et de la condamnation. RĂ©sumĂ© du chapitre 19 Le directeur de la prison rend visite au narrateur dans son cachot pour lui demander s’il se plaint d’un quelconque mauvais traitement. Pris de panique, le narrateur croit que l’heure de son exĂ©cution est venue. RĂ©sumĂ© du chapitre 20 TerrifiĂ©, le narrateur imagine la prison comme une sorte de monstre Ă  moitiĂ© humain, Ă  moitiĂ© objet qui le torture, le boire et le tue. RĂ©sumĂ© du chapitre 21 A six heures et demi du matin le narrateur a Ă©tĂ© visitĂ© dans son cachot par un prĂȘtre puis par l’huissier officier ministĂ©riel chargĂ© de signifier les actes de procĂ©dure et de mettre Ă  exĂ©cution les jugements de la Cour royale de Paris qui lui apprendre le rejet de sa demande du pourvoi en cassation et son transfert Ă  la Conciergerie. RĂ©sumĂ© du chapitre 22 Le narrateur quitte son cachot et se fait conduire dans la voiture qui l’a ramenĂ© Ă  BicĂȘtre vers Paris, le convoi arrive Ă  Paris vers huit heures et demi du matin. La foule, avide de sang, s’est dĂ©jĂ  attroupĂ©e pour ne pas manquer l’exultation. RĂ©sumĂ© du chapitre 23 Une fois arrivĂ© au Palais de Justice, le narrateur s’est senti investi d’une certaine libertĂ© qui n’a pas tardĂ© Ă  disparaĂźtre Ă  la vue des sous-sols. Remis par l’huissier au directeur, le narrateur a Ă©tĂ© enfermĂ© dans un cabinet en compagnie d’un autre condamnĂ© ĂągĂ© de 55 ans et qui attend Ă  son tour son transfert Ă  BicĂȘtre. AprĂšs avoir entendu l’histoire du vieux, le narrateur a Ă©changĂ©, par peur, sa redingote contre la veste du vieillard. Enfin il est reconduit Ă  une chambre dans l’attente de son exĂ©cution. RĂ©sumĂ© du chapitre 24 Le narrateur regrette amĂšrement l’échange de sa redingote qui n’était que par peur. RĂ©sumĂ© du chapitre 25 Le narrateur est amenĂ© ensuite Ă  une cellule oĂč on lui a donnĂ© une table, une chaise et tout pour Ă©crire. Mais on a installĂ© avec lui un gendarme pour empĂȘcher toute tentative du suicide. RĂ©sumĂ© du chapitre 26 Le narrateur a Ă©crit une lettre Ă  sa fille dans laquelle il exprime toute sa douleur et son amertume. Il accuse les hommes de vouloir laisser une enfant de trois ans orphelin. L’attente de l’exĂ©cution semble exercer un effet terrifiant sur le narrateur qui espĂšre un miracle pour le sauver. RĂ©sumĂ© du chapitre 27 Le narrateur est pris dans un tourbillon de peur et de terreur au point oĂč il n’ose pas Ă©crire le mot guillotine ». il imagine que son exĂ©cution sera atroce. RĂ©sumĂ© du chapitre 28 Ayant dĂ©jĂ  assistĂ© Ă  une exĂ©cution, le narrateur imagine comment sera la sienne. Il croit que les prĂ©paratifs ont dĂ©jĂ  commencĂ© par le graissage de la rainure. RĂ©sumĂ© du chapitre 29 Dans un moment de dĂ©lire, le narrateur espĂšre la grĂące royale mais en vain RĂ©sumĂ© du chapitre 30 Le prĂȘtre est revenu consoler le narrateur et l’assister dans ces derniers moments. Le prĂȘtre qui exerce cette fonction depuis des annĂ©es se fait renvoyĂ© par le narrateur qui veut rester seul pendant sa rĂ©flexion. RĂ©sumĂ© chapitre 31 Dans ces derniers moments de retranchement, l’architecte de la prison est entrĂ© dans la cellule oĂč se trouve le narrateur pour prendre des mesures afin de rĂ©nover les murs l’annĂ©e suivante puis il Ă©change des propos avec le narrateur avant de se faire renvoyĂ© par le gendarme. RĂ©sumĂ© du chapitre 32 Le gendarme chargĂ© de surveiller le narrateur a Ă©tĂ© Ă©changĂ© par un autre, un superstitieux et mordu des loteries. Il supplie le narrateur de le visiter dans ces rĂȘves, une fois mort, pour lui donner des numĂ©ros gagnants. Le narrateur lui demande en Ă©change ses vĂȘtements en vue d’une Ă©ventuelle Ă©vasion, mais le gendarme ridicule refuse et le dĂ©sespoir regagne le narrateur. RĂ©sumĂ© du chapitre 33 Le narrateur sentant l’heure de la mort approcher se rĂ©fugie dans le rĂȘve. Il retrouve des souvenirs d’enfance et de jeunesse en compagnie de sa bien-aimĂ©e la petite Espagnole Pepa. Il garde surtout le souvenir d’une soirĂ©e passĂ©e ensemble oĂč ils sont Ă©changĂ©s des bises. RĂ©sumĂ© du chapitre 34 Le narrateur retrouve dans le souvenir ses annĂ©es d’innocence mais il revoit en crime et tente de se repentir. Malheureusement il n’a pas le temps de le faire. Il en pense qu’à son heure qui approche. RĂ©sumĂ© du chapitre 35 Le narrateur envie les gens ordinaires qui vaquent Ă  leurs taches quotidiennes. RĂ©sumĂ© du chapitre 36 Le narrateur se rappelle le jour oĂč il est allĂ© voir la cathĂ©drale Notre-Dame de Paris. Au moment oĂč il est arrivĂ© au sommet de la tour, la cloche a sonnĂ© et a fait trembler tout le toit. Heureusement il a Ă©vitĂ© une chute mortelle. RĂ©sumĂ© du chapitre 37 Le narrateur revoit l’HĂŽtel de Ville dont l’aspect triste lui rappelle la GrĂšve au moment des exĂ©cutions avec les rassemblements des spectateurs. RĂ©sumĂ© du chapitre 38 L’heure de l’exĂ©cution approche, il ne lui reste que deux heures et quarante cinq minutes. Le narrateur ressent alors des douleurs physiques atroces. RĂ©sumĂ© du chapitre 39 Le narrateur imagine comment il va vivre le moment de son exĂ©cution. Il vit ce moment par prĂ©vision. Mais le fait d’y penser le fait souffrir davantage. RĂ©sumĂ© du chapitre 40 PoussĂ© par son instinct de survie , le narrateur pense au roi Charles X en espĂ©rant une Ă©ventuelle grĂące. RĂ©sumĂ© du chapitre 41 Le narrateur dĂ©cide d’affronter la mort avec courage. Il imagine alors ce que sera sa vie aprĂšs la mort. Cela pourrait ĂȘtre des abĂźmes de lumiĂšres sans fin ou des gouffres hideux oĂč tout sera noir et oĂč le narrateur tombera sans cesse. Il imagine aussi les morts pourraient se rassembler dans la place de la GrĂ©ve pour assister Ă  l’exĂ©cution du bourreau par un dĂ©mon. Le narrateur voudrait savoir ce qu’il adviendra de son Ăąme aprĂšs la mort. Dans ce moment de crise Ă  l’approche de l’exĂ©cution le narrateur rĂ©clama un prĂȘtre pour soulager sa douleur RĂ©sumĂ© du chapitre 42 AprĂšs l’arrivĂ©e du prĂȘtre, le narrateur a dormi pendant quelques instants. Il a fait alors un rĂȘve Ă©trange il rĂȘve qu’il Ă©tait chez lui avec des amis, qu’ils avaient parlĂ© de quelque chose qui les avait effrayĂ©s puis ils avaient entendu un bruit dans la maison, c’était une vielle femme qui s’était cachĂ©e dans la cuisine. Au moment oĂč il a rĂȘvĂ© que la vielle le mordait, il s’est rĂ©veillĂ© puis on lui a annoncĂ© la prĂ©sence de sa fille. RĂ©sumĂ© du chapitre 43 Malheureusement sa fille ne l’a pas reconnu. Elle ne l’a pas vu depuis un an. Il a tentĂ© de lui faire comprendre qu’il est son vrai pĂšre mais la fille ne l’a pas cru. Rien ne le rattache Ă  prĂ©sent Ă  la vie. Il se laisse conduire Ă  la mort docilement. RĂ©sumĂ© du chapitre 44 Pendant l’heure qui lui reste Ă  vivre le narrateur se ressaisit et revoit dans son esprit comment sera son exĂ©cution. Il pense au bourreau, Ă  la foule, aux gendarmes et Ă  la place de GrĂšve. RĂ©sumĂ© du chapitre 45 Il imagine la foule en train de l’applaudir, une foule insensible Ă  ses souffrances. Il pense Ă  ce lieu fatal qui est la place de GrĂšve et Ă  toutes les tĂȘtes qui tomberaient aprĂšs lui dans l’indiffĂ©rence totale. RĂ©sumĂ© du chapitre 46 Il pense Ă  sa fille qui l’a dĂ©jĂ  oubliĂ© et veut lui Ă©crire une histoire. RĂ©sumĂ© du chapitre 47 Note Le narrateur n’avait pas le temps pour Ă©crire son histoire. RĂ©sumĂ© du chapitre 48 L’heure de l’exĂ©cution est arrivĂ©, on demande au narrateur de se prĂ©parer mais il se sent faible. On l’a emmenĂ© dans une chambre au rez-de-chaussĂ©e du palais de Justice oĂč son bourreau avec ses deux valets l’attendait. On lui a coupĂ© les cheveux puis on lui a attachĂ© les mains derriĂšre le dos et on a coupĂ© le col de sa chemise ensuite on lui a liĂ© les deux pieds puis on lui a nouĂ© les deux manches de sa veste sur le menton. On l’a pris sous les aisselles pour le conduire Ă  la guillotine. La foule est lĂ  qui attend hurlante. Les gendarmes, les soldats sont aussi lĂ  pour accompagner le condamnĂ©. Mis dans une charrette avec le prĂȘtre, le narrateur frĂ©mit de peur devant cette foule enragĂ©e. Sur le chemin qui mĂšne Ă  la place de GrĂšve la foule s’est attroupĂ©e. Sous une pluie fine la charrette passe par le pont- au- Change, par le quai aux Fleurs puis par la coin du Palais. AttirĂ© par une Tour, le narrateur demande au prĂȘtre des informations sur cet Ă©difice. Ce dernier lui a dit qu’elle s’appelle crucifix et le baise pour avoir du courage Ă  affronter la foule qui semble l’effrayer plus que la mort. Passant par le quai, le narrateur entre dans une sorte d’ivresse qui enveloppe son esprit et le coupe de la rĂ©alitĂ© au point oĂč il ne distingue plus rien. Son corps commence Ă  sentir la mort. Tout dĂ©file devant ses yeux sans qu’il puisse y accorder la moindre attention. Seule la voix de la foule se fait entendre. Enfin la charrette arrive Ă  la place de GrĂ©ve, le narrateur demande alors une derniĂšre faveur Ă©crire ses derniĂšres volontĂ©s. RĂ©sumĂ© du dernier chapitre 49 PoussĂ© par son instinct de la survie, le narrateur supplie un commissaire chargĂ© de suivre l’exĂ©cution de lui accorder cinq minutes dans l’espoir d’avoir une grĂące au dernier moment. Malheureusement on est venu le chercher Ă  quatre heures de l’aprĂšs-midi pour l’exĂ©cuter. Fin Fiche pratique Auteur Victor Hugo Titre et date de publication Le dernier jour d'un condamne , publiĂ© en 1829. Genre RĂ©cit Ă  la premiĂšre personne ; adoption des techniques de l’autobiographie, le journal intime en particulier. Histoire Le livre est l’histoire d’un homme qui a Ă©tĂ© condamnĂ© a mort et, il raconte ce qu’il vit pendant les derniĂšres semaines de sa vie. Nous ne savons ni le nom de cet homme ni ce qu’il a fait pour ĂȘtre condamnĂ© Ă  mort, mais nous pouvons comprendre et vivre avec cet homme ce que veut dire ĂȘtre condamnĂ©s Ă  mort. Il nous raconte sa vie en prison ; nous parle de ses sentiments ; peurs et espoir, de sa famille ; sa fille, sa femme et sa mĂšre. Il raconte aussi quelques bribes de son passĂ© et cesse d’écrire quand arrive le moment de l’exĂ©cution. Composition Le livre comporte trois parties BicĂȘtre, la Conciergerie et la Mairie. BicĂȘtre le procĂšs, le ferrage des forçats et la chanson ; La Conciergerie le voyage vers Paris, la rencontre avec la friauche et la rencontre avec le geĂŽlier qui lui demande les numĂ©ros pour jouer Ă  la loterie ; L’HĂŽtel de Ville le voyage dans Paris, la toilette du condamnĂ© et le voyage vers la Place de GrĂšve l’échafaud. Personnages Le condamnĂ© Ă  mort / Les geĂŽliers / Sa fille / Sa femme et sa mĂšre / Le prĂȘtre. / La foule Cadre Lieux Les grandes prisons de Paris BicĂȘtre, la Conciergerie et l’HĂŽtel de Ville. DurĂ©e Cinq semaines, Ă  partir du moment oĂč le protagoniste est condamnĂ© Ă  mort jusqu’au moment oĂč il monte sur l’échafaud. ThĂšmes La peine de mort / La peur / la haine / la religion / la violence contre les prisonniers / l’injustice / la justice Enonciation, focalisation Le narrateur est le personnage utilisation de la premiĂšre personne. Le narrateur l’auteur. Focalisation interne accĂšs au point de vue du narrateur et Ă  sa vision des choses et du monde.. Personnages le condamnĂ© Ă  mort nous ne savons ni son nom ni ce qu’il a fait pour ĂȘtre condamnĂ© a mort. Il a trĂšs peur et il voudrait ĂȘtre sauvĂ© par la grĂące du roi, mais il sait que cela est impossible. Il semble s’ĂȘtre repenti pour ce qu’il a fait. Il est jeune, sain et fort, il a une bonne Ă©ducation il cite des phrases en latin au concierge qui lui permet de faire la promenade une fois par semaine avec les autres dĂ©tenus, chap. V ; second tome des voyages de Spallanzani dont il lit quelques pages Ă  cĂŽtĂ© d’une jeune fille, Il dit que pour lui le temps passe plus vite que pour les autres. Il n’aime pas la foule et il ne l’aimera jamais et lui-mĂȘme n’a jamais aimĂ© voir tuer un condamnĂ© Ă  mort. Il aime sa fillette Marie et est trĂšs prĂ©occupĂ© pour son futur chap. XXVI "Quand elle sera grande ... Elle rougira de moi et de mon nom ; elle sera mĂ©prisĂ©e, repoussĂ©e, vile Ă  cause de moi qui l’aime de toutes les tendresses de mon coeur."les geĂŽliers quelqu’uns sont gentils avec le protagoniste ; d’autres ne le sont pas. Il y a des geĂŽliers qui parlent avec lui et lui demandent beaucoup de choses et d’autres qui le traitent comme un fillette Elle s’appelle Marie et elle a trois ans au moment de sa visite en prison. C’est une fillette qui a trĂšs envie de vivre. Mais quand elle parle avec le protagoniste, elle dit que son pĂšre est mort c’est ce que lui a dit sa mĂšre elle ne reconnaĂźt plus son pĂšre qu’elle ne voit plus depuis plusieurs femme et sa mĂšre Elles ne sont pas dĂ©crites ; mais elles sont citĂ©es en rĂ©fĂ©rence Ă  la souffrance, Ă  la peine indirecte que l’on fait subir aux membres de la famille du condamnĂ© a mort "J’admets que je sois justement puni ; ces innocentes qu’ont-elles fait ? N’importe ; on les dĂ©shonore, on les ruine. C’est la justice." prĂȘtre Il est dĂ©tachĂ© dans ses rencontres avec le condamnĂ©. Selon le protagoniste, ce prĂȘtre ne parle par avec son coeur, mais dit seulement de façon machinale ce qu’il dit habituellement avec les foule C’est la sociĂ©tĂ© de Paris qui veut voir tuer cet homme. Elle est trĂšs nombreuse. Elle ne veut pas la justice ; elle veut simplement assister Ă  un spectacle celui de l’exĂ©cution de la peine capitale par la guillotine. On peut donc affirmer que de quelque maniĂšre la foule et le condamnĂ© sont proches l’une de l’autre au niveau moral. Downloadpresentation. LECTURE : CHAPITRE 49 Le dernier jour d’un condamnĂ© 1 BAC. REMERCIEMENTS. Un juge, un commissaire, un magistrat, je ne sais de quelle espĂšce, vient de venir. Je lui ai demandĂ© ma grĂące en joignant les deux mains et en me traĂźnant sur les deux genoux. Il m’a rĂ©pondu, en souriant fatalement, si c’est lĂ  tout ce
L’Ɠuvre se prĂ©sente comme le journal d’un prisonnier qui se sait condamnĂ© Ă  mort. Chapitre 1 Un prisonnier, dont on ignore le nom et le crime, est enfermĂ© dans une prison depuis cinq semaines. CondamnĂ© Ă  mort, cette pensĂ©e devient une obsession. Chapitre 2 L’esprit du condamnĂ© Ă  mort s’arrĂȘte sur des Ă©vĂšnements particuliers son procĂšs, sa condamnation Ă  mort ainsi que sa rĂ©action lors du verdict. Chapitre 3 Le prisonnier tente de prendre une certaine distance avec sa condamnation. Il semble accepter son sort. Pour cela, il philosophe sur le fait que tous les hommes sont condamnĂ©s Ă  mort, et tous sont pour le moment en sursis. Chapitre 4 Il est transfĂ©rĂ© dans une autre prison, Ă  BicĂȘtre. Il dĂ©crit la prison. Chapitre 5 ArrivĂ©e Ă  la prison. GrĂące Ă  sa docilitĂ© et Ă  quelques mots latins, il amĂ©liore ses conditions de vie dans la prison. Il Ă©voque l’argot qui est pratiquĂ© en prison. Chapitre 6 Le narrateur dĂ©cide d’écrire pour oublier ses angoisses, et pour, peut-ĂȘtre, servir l’abolition de la peine de mort. Chapitre 7 Finalement, le narrateur se demande Ă  quoi lui servirait de sauver d’autres hommes grĂące Ă  son Ă©crit, puisque lui ne sera plus. Chapitre 8 Il compte le temps qui lui reste Ă  vivre
 Chapitre 9 Son testament est fait. Il pense alors Ă  sa mĂšre, sa femme et surtout Ă  sa fille, pour laquelle il s’inquiĂšte tout particuliĂšrement. Chapitre 10 Description du cachot sans fenĂȘtres, du corridor et des autres cachots. Chapitre 11 Description des murs de sa cellule, sur lesquels les anciens prisonniers ont laissĂ© des inscriptions. Le narrateur est perturbĂ© par le dessin de l’échafaud. Chapitre 12 Le prisonnier reprend sa lecture des inscriptions murales. Il dĂ©couvre les noms de criminels qui ont sĂ©journĂ© en ces lieux. Chapitre 13 Le prisonnier raconte le dĂ©part des forçats au bagne de Toulon. Le spectacle, odieux, lui provoque un Ă©vanouissement. Chapitre 14 Il se rĂ©veille Ă  l’infirmerie. De la fenĂȘtre, il regarde les forçats partir. Il dit prĂ©fĂ©rer la mort aux travaux forcĂ©s. Chapitre 15 De retour dans sa cellule, l’idĂ©e de la mort l’envahit il pense Ă  l’évasion. Chapitre 16 Le prisonnier se souvient de la libertĂ© qu’il a ressentie Ă  l’infirmerie, de la voix de la jeune fille qui chantait. Chapitre 17 Il pense Ă  s’évader, s’imagine libre embarquant pour l’Angleterre, mais l’arrivĂ©e d’un gendarme dans sa rĂȘverie brise ses rĂȘves de libertĂ©. Chapitre 18 Six heures du matin. Le guichetier entre dans le cachot et demande au narrateur ce qu’il souhaite manger. Ce dernier se demande alors si l’échafaud sera pour ce jour. Chapitre 19 Le directeur de la prison rend visite au condamnĂ© qui comprend que son heure est arrivĂ©e. Chapitre 20 Le narrateur pense Ă  son geĂŽlier, Ă  la prison
 Chapitre 21 Le condamnĂ© reçoit deux visites celle du prĂȘtre, puis celle de l'huissier. Ce dernier lui annonce que le pourvoi est rejetĂ©, que son exĂ©cution aura lieu le jour mĂȘme et qu’il reviendra le chercher une demi-heure plus tard. Chapitre 22 Le condamnĂ© est transfĂ©rĂ© Ă  la conciergerie. Il raconte le voyage et sa discussion avec le prĂȘtre et l'huissier pendant le trajet. Chapitre 23 Le condamnĂ© fait la connaissance d’un condamnĂ© Ă  mort qui sĂ©journera dans la mĂȘme cellule Ă  BicĂȘtre. Ce dernier, fils d'un ancien condamnĂ© Ă  mort, lui raconte son histoire. Il lui prend sa redingote. Chapitre 24 Le narrateur est en colĂšre que l’autre condamnĂ© ait sa redingote. Chapitre 25 TransfĂ©rĂ© dans une autre cellule, il demande une chaise, une table, ce qu'il faut pour Ă©crire et un lit. Chapitre 26 Le condamnĂ© pense Ă  sa petite fille qui sera sans pĂšre et peut-ĂȘtre repoussĂ©e par les autres Ă  cause de lui. Chapitre 27 Le narrateur se demande comment on meurt sur l'Ă©chafaud. Chapitre 28 Il se souvient avoir vu, une fois, une guillotine sur la place de GrĂšve. Chapitre 29 Le condamnĂ© pense Ă  cette grĂące qui ne vient pourtant pas. Chapitre 30 Nouvelle visite du prĂȘtre. Il parle machinalement et ne semble pas touchĂ© par la souffrance du prisonnier. Il ne rĂ©ussit pas Ă  manger. Chapitre 31 Quelqu’un vient prendre les mesures de la cellule, car la prison va ĂȘtre rĂ©novĂ©e. Chapitre 32 Un autre gendarme prend la relĂšve. Il demande au prisonnier de venir chez lui aprĂšs son exĂ©cution pour lui rĂ©vĂ©ler les numĂ©ros gagnants Ă  la loterie. Pour profiter de la situation, le prisonnier lui propose d’échanger leurs vĂȘtements. Le gendarme refuse, car il comprend qu’il veut s’évader. Chapitre 33 Le narrateur se souvient de son enfance et de sa jeunesse. Il pense tout particuliĂšrement Ă  Pepa, une jeune andalouse dont il Ă©tait amoureux. Chapitre 34 Le condamnĂ© pense Ă  son crime, au sang de sa victime et au sien. Chapitre 35 Le narrateur pense Ă  tous ceux qui vivent normalement autour de lui Ă  Paris. Chapitre 36 Il se souvient du jour oĂč il est allĂ© voir la grande cloche de Notre-Dame de Paris Chapitre 37 Description brĂšve de l'hĂŽtel de ville. Chapitre 38 Le condamnĂ© ressent une douleur violente. Plus que deux heures quarante-cinq Ă  vivre. Chapitre 39 Sous la guillotine, on ne souffre pas le narrateur se demande comment on peut affirmer cela alors qu’aucun condamnĂ© dĂ©jĂ  exĂ©cutĂ© ne peut le confirmer. Chapitre 40 Le jeune dĂ©tenu pense au roi, de qui une grĂące pourrait venir. Chapitre 41 RĂ©alisant qu'il va bientĂŽt mourir, il demande un prĂȘtre pour se confesser, un crucifix Ă  baiser. Chapitre 42 Il s’endort. Il fait un cauchemar et se rĂ©veille baignĂ© d'une sueur froide. Chapitre 43 Sa fille lui rend visite, mais elle ne le reconnaĂźt pas. Elle croit que son pĂšre est mort. Le condamnĂ© n’a plus d’espoir. Chapitre 44 Plus qu’une heure. Suite Ă  la visite de sa fille, le condamnĂ© est dĂ©sespĂ©rĂ©. Chapitre 45 Il pense au peuple qui viendra assister au spectacle » de son exĂ©cution. Il se dit que parmi eux, certains suivront, sans le savoir, ce mĂȘme chemin. Chapitre 46 Sa fille est partie. Il veut lui Ă©crire quelques mots pour se justifier. Chapitre 47 Note de l'Ă©diteur les feuillets qui se rattachent Ă  celui-ci sont perdus ou peut ĂȘtre que le condamnĂ© n'a pas eu le temps de les Ă©crire. Chapitre 48 Le condamnĂ© se trouve dans une chambre de l'hĂŽtel de ville. On vient lui dire qu'il est l’heure. On lui coupe les cheveux et le collet avant de lier ses mains. On se dirige ensuite vers la place de GrĂšve devant la foule qui attend l'exĂ©cution. Chapitre 49 Le condamnĂ© demande qu’on lui donne cinq minutes pour attendre la grĂące qui ne vient pas. Le juge et le bourreau sortent de la cellule. Il reste seul avec le gendarme. Il espĂšre encore mais on vient le chercher

ledernier jour d'un condamné, cours 1 bac francais, pour bien préparer votre contrÎles et examens, vous trouvez ici 250 question concerne le Roman " le dernier jour d'un condamné",les question réaliser par le prof Yassine kasmi. le dernier jour d'un condamné questions résumé les actions chapitre par chapitre. voir plus:
Fiche pĂ©dagogique Module lire un roman Ă  thĂšse ActivitĂ© Ă©tude de texte Objectifs ApprĂ©cier le rĂŽle justificatif de la narration Support chapitre Vi , le dernier jour d’un condamnĂ© de Victor Hugo DĂ©roulement de la sĂ©ance L’identification du texte Situation du texte Il s’agit d’un extrait de dernier jour d’un condamnĂ© qui se situe juste aprĂšs la description du moment de son procĂšs et du verdict Situation d’énonciation Qui parle ? le narrateur / condamnĂ© Ă  mort A qui ? Ă  lui-mĂȘme OĂč ? BicĂȘtre dans une cellule Quand cinq semaine aprĂšs sa condamnation De quoi la dĂ©cision d’écrire son journal de ses souffrance Les axes de lecture L’envie et le doute pour l’écriture Le narrateur semble douter de l’utilitĂ© de l’acte d’écriture ainsi que de sa capacitĂ© Ă  accomplir cette tĂąche, il Ă©tale, par consĂ©quent, tous les obstacles qui l’entravent – Le narrateur est privĂ© de sa libertĂ© pris entre quatre murailles de pierre nue est froide, sans libertĂ© pour mes pas sans horizon pour mes yeux – Son cerveau n’est plus capable de produire des idĂ©es, tant il est flĂ©tri et vidĂ© par l’idĂ©e de la mort qui le consume et que trouverai-je dans ce cerveau flĂ©tri et vide qui vaille la peine d’ĂȘtre Ă©crit. 2. Les raisons pour Ă©crire Le narrateur semble prendre une dĂ©cision en faveur de l’écriture de son journal intime, ce changement de point de vue est marquĂ© par l’emploi de pourquoi non » – L’écriture est pour le condamnĂ© Ă  mort un moyen de distraction Le seul moyen d’en moins souffrir, c’est de les observer et les peindre m’en distraira. – Les souffrances du narrateur constitueront une matiĂšre fĂ©conde pour l’écriture Il y aura bien
 encrier » – Le condamnĂ© Ă©crit pour donner une leçon Ă  ceux qui condamnent. – Le tĂ©moignage du condamnĂ© rendra la main de ceux qui condamnent moins lĂ©gĂšre quand il s’agira d’achever la vie d’un ĂȘtre humain. La tonalitĂ© du texte Le narrateur veut provoquer deux sentiments l’horreur et la pitiĂ©, d’oĂč les registres tragique meurtre, mort et pathĂ©tique en Ă©voquant les souffrances du condamnĂ© . Les figures de style Synecdoque de jeter une tĂȘte qui pense La personnification cette idĂ©e fixe qui me possĂšde. La pĂ©riphrase La chute verticale d’un couteau triangulaire. La gradation Ascendante il y aura bien encore dans les angoisses, dans les terreurs, dans les tortures Descendant Heure par heure, minute par minute, supplice par supplice AntithĂšse qu’est-ce que la douleur physique prĂšs de la douleur morale ? SynthĂšse Le narrateur veut Ă©crire pour s’opposer Ă  la peine de mort. Son tĂ©moignage sera l’occasion pour les autres hommes de rĂ©flĂ©chir Ă  la condition des condamnĂ©s Ă  mort. A travers ce texte, Victor Hugo livre un violent rĂ©quisitoire contre la peine de mort. Textedu Chapitre "XIII" Atramenta . Retour Ă  l'accueil Atramenta. Le Dernier Jour d'un CondamnĂ© Par Victor Hugo. ƒuvre du domaine public. Date de publication sur Atramenta : 10 mars 2011 Ă  13h29. DerniĂšre modification : 22 fĂ©vrier 2017 Ă  7h56. Vous ĂȘtes en mode "plein Ă©cran". Lire en mode normal (façon ereader) XIII. J’ai vu, ces jours passĂ©s, une chose hideuse. Le Dernier Jour d'un condamnĂ© ILa souffrance du narrateur Le choix de Victor Hugo d'Ă©crire ce roman sous la forme d'un journal permet d'Ă©tablir un rapport intime avec le narrateur et d'accĂ©der Ă  la confidence de ses tourments. Avec la focalisation interne, et l'emploi de la premiĂšre personne, le lecteur est au plus proche des idĂ©es et sentiments du narrateur. La souffrance du personnage est mise en avant par le registre pathĂ©tique. De nombreuses ponctuations expressives et interrogatives soulignent sa douleur et le travail qu'il cherche Ă  faire sur lui-mĂȘme. La mise en scĂšne du dĂ©clenchement de l'Ă©criture et du narrateur face Ă  lui-mĂȘme est rendue possible par des indications spatiales carcĂ©rales, et l'utilisation du discours direct, marquĂ© par des guillemets et tirets ; il nous livre son introspection "je me suis dit". Le champ lexical de la souffrance, avec la rĂ©pĂ©tition de "souffrance" explicite les sources du projet d'Ă©criture, la rĂ©daction de ses MĂ©moires "journal de mes souffrances", "souffrances de l'esprit"... La souffrance est rĂ©currente, omniprĂ©sente "poignante", "tragĂ©die", "violent", "terreurs", "angoisses", " tortures", "supplices", "douleurs". Il use d'hyperboles avec notamment la rĂ©pĂ©tition "tout" qui soulignent l'Ă©motion du condamnĂ©. C'est aussi une souffrance physique "physiquement impossible". La douleur s'accentue "progression toujours croissante de douleurs". IILe thĂšme de la mort Le narrateur est condamnĂ© Ă  mort. Plusieurs fois, cette sentence est rappelĂ©e dans le texte. Le champ lexical du crime et de la punition est dĂ©veloppĂ© dans l'extrait "crime et chĂątiment", "meurtre et mort", "ensanglantĂ©e", "tuer", "agonisante", "condamnĂ©", "autopsie", "arrĂȘt de mort". Plusieurs expressions dĂ©signent la mort "abrĂ©gĂ©e", "derniĂšre heure", "inachevĂ©e". La narration insiste sur l'importance du temps qui rapproche de la mort "le temps", "heure par heure", "minute par minute". Le projet d'Ă©criture doit remplir sa fonction posthume. AprĂšs la mort, l'espoir est de livrer sur papier une autopsie intellectuelle, de la douleur morale face Ă  la mort. IIILa solitude dans la misĂ©rable prison Le personnage est seul. Sa solitude est rappelĂ©e Ă  plusieurs reprises "seul Ă  seul", "me dire Ă  moi-mĂȘme", "situation abandonnĂ©e". La cellule de prison est vide "pierre nue et froide", "carrĂ© blanchĂątre", "judas", "mur sombre". L'absence de distraction accentue la solitude la "seule occupation" est la "marche lente". La solitude est surtout renforcĂ©e par l'absence d'espoir et d'avenir "sans libertĂ©", "sans horizon". IVL'envie et le doute pour l'Ă©criture Ce passage n'est pas seulement une condamnation de la peine de mort, c'est aussi pour Hugo une façon de parler de l'Ă©criture, pourquoi on Ă©crit. L'Ă©criture est personnifiĂ©e, c'est "une idĂ©e fixe qui me possĂšde". Plusieurs rĂ©pĂ©titions de cette idĂ©e sont Ă©voquĂ©es "une idĂ©e", "cette idĂ©e fixe", "idĂ©e poignante". D'abord, le narrateur doute de sa capacitĂ© Ă  Ă©crire "moyen d'Ă©crire", "quelque chose Ă  dire". Il pense qu'il n'a "rien Ă  faire dans ce monde" et doute de pouvoir livrer "quelque chose qui vaille la peine d'ĂȘtre dit". Mais l'idĂ©e persiste. C'est l'angoisse de tout Ă©crivain qui est retranscrite ici. VLes raisons pour Ă©crire MalgrĂ© tout, le narrateur parvient Ă  se persuader. On trouve plusieurs raisons pour Ă©crire. D'abord, de façon gĂ©nĂ©rale, l'Ă©criture permet de dire l'angoisse. L'homme Ă©crit pour parler de ce qu'il y a Ă  l'intĂ©rieur de lui, son angoisse de vivre "en moi", "tempĂȘte", "lutte", "tragĂ©die", "violent et inconnu"," tortures", "angoisses", "terreurs". Chaque homme porte en lui la condition humaine et peut raconter quelque chose. Le narrateur du journal a aussi un autre but. Il peut apporter aux autres hommes un "grand et profond enseignement". Son expĂ©rience peut servir aux autres. L'Ă©criture est une "autopsie intellectuelle". Deux verbes sont associĂ©s Ă  l'Ă©criture "observer" et "distraire". Il va s'observer et devenir la matiĂšre de son livre. Il va aussi trouver une occupation. Les thĂšmes dominants sont celui de l'Ă©criture et de la littĂ©rature "plume", "encrier", "journal", "j'Ă©crirai", "lecture". Le narrateur a rĂ©ussi Ă  se persuader. Ce qu'il dira ne sera "pas inutile". VIUn rĂ©quisitoire contre la peine de mort Le narrateur veut Ă©crire pour s'opposer Ă  la peine de mort. Son tĂ©moignage sera l'occasion pour les autres hommes de rĂ©flĂ©chir Ă  la condition des condamnĂ©s Ă  mort. À travers ce texte, Victor Hugo livre un violent rĂ©quisitoire contre la peine de mort. Il dĂ©nonce l'hypocrisie de ceux qui condamnent en opposant les "triomphants" et les raisons de leur triomphe "tuer sans presque faire souffrir". L'utilisation de "presque" est ironique. Il rappelle les souffrances de l'esprit qui ne sont pas moins importantes que les douleurs physiques. On lit une sĂ©rie de questions que l'on peut prendre comme rhĂ©toriques. Elles sont ironiques avec la rĂ©pĂ©tition de nĂ©gation "ne voient pas", "n'ont pas rĂ©flĂ©chi". Il s'agit de dĂ©fendre ironiquement "ceux qui condamnent" s'ils le font c'est qu'ils ne se rendent pas compte. Il lance une attaque contre ceux qui lĂ©gitiment la peine de mort avec l'appellation ironique "les malheureux". La moquerie est Ă©galement visible dans la formulation "ce qu'ils appellent la balance de la justice". L'homme qu'on condamne Ă  mort est toujours un homme "une tĂȘte qui pense", "une tĂȘte d'homme", "une vie", "une Ăąme", "une intelligence". On note une lueur d'espoir de Victor Hugo "Un jour viendra". Hugo veut que ce texte soit une contribution utilisation du verbe "contribuer". En quoi ce texte est-il romantique ?I. La souffrance du personnageII. Le lyrisme du narrateurIII. L'engagement de l'Ă©crivainEn quoi ce texte est-il une rĂ©flexion sur le travail d'Ă©crivain ?I. Les doutes de l'Ă©crivainII. L'angoisse humaine qu'il faut Ă©crireIII. L'engagement politique de l'Ă©crivainComment Hugo dĂ©nonce-t-il la peine de mort ?I. L'ironie envers les partisans de la peine de mortII. L'humanitĂ© du condamnĂ© Ă  mortIII. La souffrance mentale RĂ©sumĂ©du dernier jour d\u0019un condamnĂ© : Le genre littĂ©raire :Le roman Ă  thĂšse est un genre romanesque qui s\u0019inscrit dans le cadre des textes Ă  idĂ©es. Ce genre qu le dernier jour d'un condamnĂ© victor hugo le livre se prĂ©sente comme le journal qu'un condamnĂ© Ă  mort Ă©crit durant les vingt-quatre derniĂšres heures de son existence et oĂč il relate ce qu'il a vĂ©cu depuis le dĂ©but de son procĂšs jusqu'au moment de son exĂ©cution soit environ six semaines de sa vie. ce rĂ©cit, long monologue intĂ©rieur, est entrecoupĂ© de rĂ©flexions angoissĂ©es et de souvenirs de son autre vie, la vie d'avant. le lecteur ne connaĂźt ni le nom de cet homme, ni ce qu'il a fait pour ĂȘtre condamnĂ© il existe quelques vagues indications qui laisseraient croire qu'il a tuĂ© un homme l'oeuvre se prĂ©sente comme un tĂ©moignage brut, Ă  la fois sur l'angoisse du condamnĂ© Ă  mort et ses derniĂšres pensĂ©es, les souffrances quotidiennes morales et physiques qu'il subit et sur les conditions de vie des prisonniers, par exemple dans la scĂšne du ferrage des forçats. il exprime ses sentiments sur sa vie antĂ©rieure et ses Ă©tats d'Ăąme
 rĂ©sumĂ© gĂ©nĂ©ral dans la prison de bicĂȘtre, un condamnĂ© Ă  mort le narrateur attend le jour de son exĂ©cution. jour aprĂšs jour, il note ses angoisses, ses espoirs fous et ses pensĂ©es. le narrateur nous rappelle les circonstances de son procĂšs chap. 1/9.puis il nous dĂ©crit sa cellule chap. 10/12. il Ă©voque ensuite le dĂ©part des forçats au bagne de toulon chap. 13/15. il nous rapporte la complainte en argot d'une jeune femme Ă  l'infirmerie chap. 16. dĂ©sespĂ©rĂ©, il dĂ©cide alors de s'Ă©vader chap. 17. on vient lui apprendre que son exĂ©cution aura lieu le jour mĂȘme chap. 18/19.le narrateur sera transfĂ©rĂ© ensuite Ă  la conciergerie chap. 22, il y rencontre un autre condamnĂ© Ă  mort chap. 23/24. son sĂ©jour en prison devient de plus en plus suffocant .il sombre dans les hallucinations et les cauchemars .il se demande comment on meurt sous la guillotine chap. 27. il reçoit aprĂšs la visite d'un prĂȘtre qu'il trouve placide et sans compassion devant son Ă©tat chap30.la visite de sa petite fille marie sera Ă©voquĂ©e au chapitre 43. elle ne le reconnaitra pas, ce qui l'attriste vient l'ultime ligne droite avant la mort; son dernier jour de condamnĂ©. sur son passage de la conciergerie Ă  la place de grĂšve oĂč se dresse l'Ă©chafaud, la foule rit et applaudit le condamnĂ© Ă©tait donnĂ© en spectacles Ă  cette foule qu'il n'a jamais aimĂ© d'ailleurs. devant le spectre de la mort, le narrateur tremble et implore la pitiĂ© mais il sait dĂ©jĂ  que son sort est scellĂ©. le bourreau accomplit alors sa tĂąche pour dĂ©capiter le condamnĂ©. la biographie de l'auteur victor hugo victor marie hugo, Ă©crivain français, nĂ© le 26fĂ©vrier1802 Ă  besançon, il fut pensionnaire au collĂšge des nobles institution religieuse de madrid puis suivit des cours de classes prĂ©paratoire. il fut Ă©lu sĂ©nateur et dĂ©putĂ© de la deuxiĂšme rĂ©publique. ses Ă©crits notre dame de paris, les misĂ©rables. il fut dĂ©cĂ©dĂ© le 22mai1885 Ă  paris. la fiche de lecturele dernier jour d'un condamnĂ© victor hugo date de parution 1829 genre de l'oeuvre * roman Ă  thĂšse type de l'oeuvre argumentatif le ton de l'oeuvre pathĂ©tique le courant littĂ©raire la littĂ©rature rĂ©aliste engagĂ©e les niveaux de langue argot – soutenu cadre historique la france sous le rĂšgne de charles x la source d'inspiration victor hugo a assistĂ© Ă  l'exĂ©cution de 3 militaires sous le rĂšgne de charles x la visĂ©e / l'objectif l'abolition de la peine de mort *diffĂ©rents genres journal intime chronologie des faits / confessions avoue ses fautes/ monologue interne parle Ă  lui mĂȘme / plaidoyer s'il est prononcĂ© par un avocat ton oratoire / rĂ©quisitoire s'il est prononcĂ© par un assesseur. le cadre spatio-temporel du rĂ©cit l'histoire se passe en une seule journĂ©e, le narrateur fait un retour en arriĂšre sur ses six semaines de souffrances passĂ©es en prison. on distingue trois lieux de rĂ©daction bicĂȘtre oĂč le prisonnier Ă©voque son procĂšs, le ferrage des forçats et la chanson en argot. c'est lĂ  qu'il apprend qu'il vit sa derniĂšre journĂ©e. la conciergerie qui constitue plus de la moitiĂ© du livre. le condamnĂ© y dĂ©crit son transfert vers paris, ses rencontres avec la friauche, l'architecte, le gardien demandeur de numĂ©ros de loterie, le prĂȘtre, sa fille. on partage ses souffrances, son angoisse devant la mort, sa repentance, sa rage et son amertume. une chambre de l'hĂŽtel de ville oĂč sont Ă©crits les deux derniers chapitres, un trĂšs long relatant sa prĂ©paration et le voyage dans paris jusqu'Ă  la guillotine, l'autre trĂšs court concernant les quelques minutes qui lui sont octroyĂ©es avant l'exĂ©cution. la structure de l'oeuvre le livre est dĂ©coupĂ© en 49 chapitres de longueurs trĂšs variables allant d'un paragraphe Ă  plusieurs pages. victor hugo rythme ainsi la respiration du lecteur et lui fait partager les Ă©tats d'Ăąme du condamnĂ©, ses Ă©clairs de panique et ses longues souffrances. *47eme chapitre rĂ©servĂ© Ă  l'Ă©diteur l'Ă©nonciation le narrateur est le personnage utilisation de la premiĂšre narrateur l' interne accĂšs au point de vue du narrateur et Ă  sa vision des choses et du monde 
 le schĂ©ma narratif du rĂ©citle dernier jour d'un condamnĂ© victor hugo situation initiale l'auteur n'a pas fait allusion Ă  une situation initiale. toutefois, il nous est facile de dĂ©duire Ă  travers les flashes back que le personnage-narrateur menait une vie heureuse avec sa famille, sa fille marie, sa femme et sa mĂšre jusqu'au jour du crime qui a bouleversĂ© sa vie. elĂ©ment perturbateur la tombĂ© du verdict pĂ©ripĂ©ties l'emprisonnement, les transferts, la dĂ©cision, l'Ă©criture, recherche du condamnĂ© d'une solution pour prĂ©server sa vie. les rĂ©actions du condamnĂ© face Ă  cette condamnation espoir en gĂ©nĂ©ral. dĂ©nouement le condamnĂ© garde l'espoir jusqu'Ă  quelques moments avant l'exĂ©cution, dans les couloirs de la place de grĂšve la toilette du condamnĂ©. situation finaleil n'y a pas de situation finale. Ă©tude du temps dans le dernier jour d'un condamnĂ©. Amine hassan [09/03/2018] vu 195 fois le dernier jour d'un condamnĂ© - ch43- Ă©valuation Elmghazli hind [19/05/2017] vu 271 fois le dernier jour d'un condamnĂ© - ch13 - Ă©valuation Elmghazli hind [19/05/2017] vu 226 fois lecture Le dernier jour d'un condamnĂ© 1bac-paratexte-m19n Alami ikram [05/05/2016] vu 331 fois lecture Le dernier jour d'un condamnĂ© 1bac-incipit-2v3a Elmagdouly youssef [05/05/2016] vu 329 fois Ă©valuation Le dernier jour d'un condamnĂ© 1bac-dĂ©nouement-m6f7 Habbaj abdelaziz [21/07/2014] vu 405 fois Ă©valuation Le dernier jour d'un condamnĂ© 1bac-0b8f Tamsouri ahmed [21/07/2014] vu 415 fois lecture Le dernier jour d'un condamnĂ© 1bac-ch48-1jax Mham meriem [21/07/2014] vu 512 fois Module Le dernier jour d'un condamnĂ© 1bac-h0n0 Lazhar mustapha [21/07/2014] vu 760 fois Ă©valuation Le dernier jour d'un condamnĂ© 1bac-mrms Fyisane abdellatif [21/07/2014] vu 334 fois lecture chapitre6- Le dernier jour d'un condamnĂ© 1bac Rifai ahmed [21/07/2014] vu 485 fois Ă©valuation Le dernier jour d'un condamnĂ© 1bac-maq4 Choubany naima [21/07/2014] vu 310 fois Ă©valuation Le dernier jour d'un condamnĂ© 1bac-fm4u Benharoune nadia [21/07/2014] vu 315 fois Ă©valuation Le dernier jour d'un condamnĂ© 1bac-a8rg Benhamou adnane [21/07/2014] vu 260 fois lecture Le dernier jour d'un condamnĂ© 1bac-efmm Lamri nadia [21/07/2014] vu 461 fois Ă©valuation Le dernier jour d'un condamnĂ© 1bac-dw8s Elasfouri azeddine [21/07/2014] vu 356 fois Ă©valuation Le dernier jour d'un condamnĂ© 1bac-xgqg Bakkou mbarek [21/07/2014] vu 428 fois Ă©valuation Le dernier jour d'un condamnĂ© 1bac-f71q Atika barnakchi [21/07/2014] vu 280 fois Ă©valuation Le dernier jour d'un condamnĂ© 1bac-s7ix Serroukh sellam [21/07/2014] vu 302 fois Ă©valuation-le derneir jour d'un condamnĂ©-txcm Saddik dadi [21/07/2014] vu 261 fois Aborder Le Dernier jour d'un condamnĂ© Omari abdellatif [21/07/2014] vu 504 fois Ă©valuation Le dernier jour d'un condamnĂ© 1bac-58aj Bouaid moha [21/07/2014] vu 312 fois Ă©valuation Le dernier jour d'un condamnĂ© 1bac-utsf Laroussi anass [21/07/2014] vu 316 fois Ă©valuation Le dernier jour d'un condamnĂ© 1bac-npeq Benlahmar mohammed [21/07/2014] vu 284 fois Ă©valuation Le dernier jour d'un condamnĂ© 1bac-zmmx Bouaid moha [21/07/2014] vu 271 fois lecture Le dernier jour d'un condamnĂ© 1bac-argumentation-i4pb Bennini ghizlane [21/07/2014] vu 627 fois Ă©valuation Le dernier jour d'un condamnĂ© 1bac-qdr0 Daoud swif [21/07/2014] vu 360 fois Ă©valuation Le dernier jour d'un condamnĂ© 1bac-apmk Elhajaoui aziza [21/07/2014] vu 240 fois Ă©valuation Le dernier jour d'un condamnĂ© 1bac-w47f Zerroual khadija [21/07/2014] vu 380 fois Ă©valuation Le dernier jour d'un condamnĂ© 1bac-6858 Elmadhi adil [21/07/2014] vu 328 fois Candidede Voltaire: Questionnaires. Candide:Ă©tude, analyse et exercices. " Ű§Ù„ŰȘÙ†ŰžÙŠÙ…Ű§ŰȘ Ű§Ù„Ű§ŰŻŰ§Ű±ÙŠŰ© ŰšŰ§Ù„Ù…Űș۱ۚ في ŰčÙ‡ŰŻ Ű§Ù„Ű­Ù…Ű§ÙŠŰ© ". Ù…Ù„ŰźŰ”Ű§ŰȘ Ù…Ű±ÙƒŰČŰ© في Ű§Ù„Ű±ÙŠŰ§Ű¶ÙŠŰ§ŰȘ SVT ŰšŰ§Ùƒ. Les IntĂ©grales. Accueil. Espace enseignant. La langue française. Questionnaire (Qcm) sur Le Dernier jour d'un condamnĂ©.

Fiche pratiqueAuteur Victor Hugo Titre et date de publication Le dernier jour d’un condamne , publiĂ© en 1829. Genre RĂ©cit Ă  la premiĂšre personne ; adoption des techniques de l’autobiographie, le journal intime en particulier. Histoire Le livre est l’histoire d’un homme qui a Ă©tĂ© condamnĂ© a mort et, il raconte ce qu’il vit pendant les derniĂšres semaines de sa vie. Nous ne savons ni le nom de cet homme ni ce qu’il a fait pour ĂȘtre condamnĂ© Ă  mort, mais nous pouvons comprendre et vivre avec cet homme ce que veut dire ĂȘtre condamnĂ©s Ă  mort. Il nous raconte sa vie en prison ; nous parle de ses sentiments ; peurs et espoir, de sa famille ; sa fille, sa femme et sa mĂšre. Il raconte aussi quelques bribes de son passĂ© et cesse d’écrire quand arrive le moment de l’exĂ©cution. Composition Le livre comporte trois parties BicĂȘtre, la Conciergerie et la Mairie. BicĂȘtre le procĂšs, le ferrage des forçats et la chanson ; La Conciergerie le voyage vers Paris, la rencontre avec la friauche et la rencontre avec le geĂŽlier qui lui demande les numĂ©ros pour jouer Ă  la loterie ; L’HĂŽtel de Ville le voyage dans Paris, la toilette du condamnĂ© et le voyage vers la Place de GrĂšve l’échafaud. Personnages Le condamnĂ© Ă  mort / Les geĂŽliers / Sa fille / Sa femme et sa mĂšre / Le prĂȘtre. / La foule Cadre Lieux Les grandes prisons de Paris BicĂȘtre, la Conciergerie et l’HĂŽtel de Ville. DurĂ©e Cinq semaines, Ă  partir du moment oĂč le protagoniste est condamnĂ© Ă  mort jusqu’au moment oĂč il monte sur l’échafaud. ThĂšmes La peine de mort / La peur / la haine / la religion / la violence contre les prisonniers / l’injustice / la justice Enonciation, focalisation Le narrateur est le personnage utilisation de la premiĂšre personne. Le narrateur l’auteur. Focalisation interne accĂšs au point de vue du narrateur et Ă  sa vision des choses et du monde..RĂ©sumĂ© de Le dernier jour d’un condamné’ Chapitre par ChapitreCHAPITRE1 Depuis cinq semaines, un jeune prisonnier vit constamment avec l’idĂ©e de la mort. Il est doublement enfermĂ©. Physiquement, il est captif dans une cellule Ă  BicĂȘtre. Moralement, il est prisonnier d’une seule idĂ©e condamnĂ© Ă  mort. Il se trouve dans l’impossibilitĂ© de penser Ă  autre chose. CHAPITRE2 De sa cellule, le narrateur se souvient de son procĂšs et de sa condamnation Ă  mort. Il relate les circonstances de son procĂšs et sa rĂ©action au verdict fatal. CHAPITRE3 Le condamnĂ© semble accepter ce verdict. Il ne regrette pas trop de choses dan,s cette vie oĂč tous les hommes sont des condamnĂ©s en sursis. Peu importe ce qui lui arrive. CHAPITRE4 Le condamnĂ© est transfĂ©rĂ© Ă  BicĂȘtre. Il dĂ©crit briĂšvement cette hideuse prison. CHAPITRE5 Le narrateur nous parle de son arrivĂ©e Ă  la prison. Il a rĂ©ussi Ă  amĂ©liorer ses conditions de prisonnier grĂące Ă  sa docilitĂ© et Ă  quelques mots de latin. Il nous parle ensuite de l’argot pratiquĂ© en prison. CHAPITRE6 Dans un monologue intĂ©rieur, le prisonnier nous dĂ©voile sa dĂ©cision de se mettre Ă  Ă©crire. D’abord, pour lui-mĂȘme pour se distraire et oublier ses angoisses. Ensuite pour ceux qui jugent pour que leurs mains soient moins lĂ©gĂšres quand il s’agit de condamner quelqu’un Ă  mort. C’est sa contribution Ă  lui pour abolir la peine capitale. CHAPITRE7 Le narrateur se demande quel intĂ©rĂȘt peut-il tirer en sauvant d’autre tĂȘtes alors qu’il ne peut sauver la sienne. CHAPITRE8 Le jeune condamnĂ© compte le temps qui lui reste Ă  vivre. Six semaines dont il a dĂ©jĂ  passĂ© cinq ou mĂȘme six. Il ne lui reste presque rien. CHAPITRE9 Notre prisonnier vient de faire son testament. Il pense aux personnes qu’il laisse derriĂšre lui sa mĂšre, se femme et sa petite fille. C’est pour cette derniĂšre qu’il s’inquiĂšte le plus. CHAPITRE10 Le condamnĂ© nous dĂ©crit son cachot qui n’a mĂȘme pas de fenĂȘtres. Il dĂ©crit aussi le long corridor longĂ© par des cachots rĂ©servĂ©s aux forçats alors que les trois premiers cabanons sont rĂ©servĂ©s aux condamnĂ© Ă  la peine capitale. CHAPITRE11 Pour passer sa longue nuit, il se lĂšve pour nous dĂ©crire les murs de sa cellule pleins d’inscriptions, traces laissĂ©es par d’autres prisonniers. L’image de l’échafaud crayonnĂ©e sur le mur le perturbe. CHAPITRE12 Le prisonnier reprend sa lecture des inscriptions murales. Il dĂ©couvre les noms de criminels qui ont dĂ©jĂ  sĂ©journĂ© dans cette triste cellule. CHAPITRE13 Le narrateur- personnage se rappelle d’un Ă©vĂ©nement particulier qui a eu lieu il y a quelques jours dans le cour de la prison le dĂ©part des forçats au bagne de Toulon. Il nous rapporte cet Ă©vĂ©nement comme un vrai spectacle en trois actes la visite mĂ©dicale, le visite des geĂŽliers et le ferrage. Il nous parle du traitement inhumain rĂ©servĂ© Ă  ces condamnĂ©s. A la fin du spectacle, il tombe Ă©vanoui. CHAPITRE14 Quand il revient Ă  lui, il se trouve dans l’infirmerie. D’une fenĂȘtre , il peut observer les forçats partir tristement sous la pluie au bagne de Toulon. Il prĂ©fĂšre plutĂŽt la mort que les travaux forcĂ©s. CHAPITRE15 Le prisonnier est dans sa cellule. Il avait senti un peu de libertĂ© dans l’infirmerie mais voilĂ  qu’il est repris par l’idĂ©e de la mort qu’il pense Ă  s’évader. CHAPITRE16 Le narrateur se rappelle de ces quelques heures de libertĂ© Ă  l’infirmerie. Il se souvient de cette jeune fille qu’il a entendu chanter de sa vois pure, veloutĂ©e une chanson en argot. CHAPITRE17 Il pense encore Ă  s’évader. Il s’imagine dĂ©jĂ  en dehors de la prison dans le port pour s’embarquer vers l’Angleterre mais voilĂ  qu’un gendarme vient demander son passeport le rĂȘve est brisĂ© CHAPITRE18 Il est six heures du matin. Le guichetier entre dans le cachot. Il demande Ă  notre condamnĂ© ce qu’il dĂ©sire Ă  manger. CHAPITRE19 Le directeur de la prison vient en personne voir le condamnĂ©. Il se montre doux et gentil. Le jeune comprend que son heure est arrivĂ©e. CHAPITRE20 Le narrateur pense Ă  son geĂŽlier, Ă  la prison qu’il trouve partout autour de lui, dans les murs, dans les guichetiers
 CHAPITRE21 Le condamnĂ© reçoit deux visites. D’abord celle du prĂȘtre et puis celle de l’huissier. Ce dernier vient lui annoncer que le pourvoi est rejetĂ© et que son exĂ©cution aura lieu le jour mĂȘme place de GrĂšve. Il reviendra le chercher dans une heure. CHAPITRE22 Le prisonnier est transfĂ©rĂ© Ă  la Conciergerie. Il nous conte le voyage et sa discussion avec le prĂȘtre et l’huissier pendant le trajet. Il se montre peu bavard et parait plutĂŽt pensif. A huit heures trente, la carriole est dĂ©jĂ  devant la Cour. CHAPITRE23 L’huissier remet le condamnĂ© aux mains du directeur. Dans un cabinet voisin, il fait une rencontre curieuse avec un condamnĂ© Ă  mort qui sĂ©journera dans la mĂȘme cellule Ă  BicĂȘtre. Ce dernier, fils d’un ancien condamnĂ© Ă  mort lui raconte son histoire et s’empare de sa redingote . CHAPITRE24 Le narrateur est enragĂ© parce que l’autre condamnĂ© lui a pris sa redingote. CHAPITRE25 Le condamnĂ© est transfĂ©rĂ© dans une autre cellule. On lui rapporte, sur sa demande une chaise, une table, ce qu’il faut pour Ă©crire et un lit. CHAPITRE26 Il est dix heures. Le condamnĂ© plaint sa petite fille qui restera sans pĂšre. Elle sera peut ĂȘtre repoussĂ©e, haie Ă  cause de lui. CHAPITRE27 Le narrateur se demande comment on pouvait mourir sur l’échafaud. CHAPITRE28 Il se rappelle avoir dĂ©jĂ  vu une fois monter une guillotine sur la place de GrĂšve. CHAPITRE29 Le jeune dĂ©tenu pense Ă  cette grĂące qui ne vient toujours pas. Il estime maintenant que les galĂšres seraient meilleure solution en attendant qu’un jour arrive la grĂące. CHAPITRE30 Le prĂȘtre revient voir le condamnĂ©. Celui-ci est loin d’apprĂ©cier sa prĂ©sence. Ce prĂȘtre parle machinalement et semble peu touchĂ© par la souffrance du prisonnier. Ensuite, et bien que la table soit dĂ©licate et bien garnie, il ne peut manger. CHAPITRE31 Le narrateur est surpris de voir un homme prendre les mesures de la cellule. Ironie du sort la prison va ĂȘtre rĂ©novĂ©e dans six mois. CHAPITRE32 Un autre gendarme vient prendre la relĂšve. Il est un peu brusque. Il demande au prisonnier de venir chez lui aprĂšs son exĂ©cution pour lui rĂ©vĂ©ler les trois bons numĂ©ros gagnants Ă  la loterie . Le condamnĂ© veut profiter de cette demande bizarre il lui propose de changer ses vĂȘtements avec lui. Le gendarme refuse ; il a compris que le prisonnier veut s’évader. CHAPITRE33 Pour oublier son prĂ©sent, le narrateur passe en revue ses souvenirs d’enfance et de s’arrĂȘte longuement sur le souvenir de Pepa, cette jeune andalouse dont il Ă©tait amoureux et avec qui il a passĂ© une belle soirĂ©e d’étĂ©. CHAPITRE34 Au milieu de ses souvenirs de jeunesse, le condamnĂ© pense Ă  son crime. Entre son passĂ© et son prĂ©sent, il y a une riviĂšre de sang le sang de l’autre sa victime et le sien le coupable CHAPITRE35 Le narrateur pense Ă  toutes ces personnes qui continuent toujours Ă  vivre le plus normalement au monde. CHAPITRE36 Il se rappelle ensuite du jour oĂč il est allĂ© voir la grande cloche le bourdon de Notre-Dame cathĂ©drale Ă  Paris CHAPITRE37 Le narrateur dĂ©crit briĂšvement l’hĂŽtel de ville. CHAPITRE38 Il est une heure le quart. Le condamnĂ© Ă©prouve une violente douleur. Il a mal partout. Il lui reste deux heures quarante cinq Ă  vivre. CHAPITRE39 On dit que sous la guillotine, on ne souffre pas, que cela passe vite. Le narrateur se demande comment on peut savoir une telle chose puisque aucun condamnĂ© dĂ©jĂ  exĂ©cutĂ© ne peut l’affirmer. CHAPITRE40 Le jeune dĂ©tenu pense au roi. C’est de lui que viendrait la grĂące tant attendue. Sa vie dĂ©pend d’une signature. Il espĂšre toujours. CHAPITRE41 Le condamnĂ© se met dans la tĂȘte l’idĂ©e qu’il va bientĂŽt mourir. Il demande un prĂȘtre pour se confesser, un crucifix Ă  baiser CHAPITRE42 Il se laisse dormir un moment. C’est son dernier sommeil. Il fait un cauchemar et se rĂ©veille frĂ©missant, baignĂ© d’une sueur froide. CHAPITRE43 La petite Marie vient rendre visite Ă  son pĂšre. Ce dernier est choquĂ© devant la fraĂźche et la belle petite fille qui ne le reconnaĂźt pas. Elle croit que son pĂšre est mort. Le jeune condamnĂ© perd tout espoir. CHAPITRE44 Le dĂ©tenu a une heure devant lui pour s’habituer Ă  la mort. La visite de sa fille l’a poussĂ© dans le dĂ©sespoir. CHAPITRE45 Il pense au peuple qui viendra assister au spectacle » de son exĂ©cution. Il se dit que parmi ce public enthousiaste, il y a peut-ĂȘtre des tĂȘtes qui le suivront , sans le savoir, dans sa fatale destination. CHAPITRE46 La petite Marie vient de partir. Le pĂšre se demande s’il a le temps de lui Ă©crire quelques pages. Il cherche Ă  se justifier aux les yeux de sa fille. CHAPITRE47 Ce chapitre comporte une note de l’éditeur les feuillets qui se rattachent Ă  celui-ci sont perdus ou peut ĂȘtre que le condamnĂ© n’a pas eu le temps de les Ă©crire CHAPITRE48 Le condamnĂ© est dans une chambre de l’hĂŽtel de ville. A trois heures, on vient l’avertir qu’il est temps. Le bourreau et ses deux valets, lui coupent les cheveux et le collet avant de lier ses mains. Le convoi se dirige ensuite vers la place de GrĂšve devant une foule de curieux qui attendent l’exĂ©cution. CHAPITRE49 Le condamnĂ© demande sa grĂące Ă  cette personne qu’il croyait juge, commissaire ou magistrat. Il demande, par pitiĂ©, qu’on lui donne cinq minutes pour attendre la grĂące. Mais le juge et le bourreau sortent de la cellule. Il reste seul avec le gendarme. Il espĂšre encore mais voilĂ  qu’on vient le chercher
Le schĂ©ma narratif du rĂ©citLe schĂ©ma actanciel du rĂ©cit Situation initiale Le personnage-narrateur menait une vie heureuse avec sa famille, sa fille Marie, sa femme et sa mĂšre jusqu’au jour du crime qui a bouleversĂ© sa Le rĂ©cit commence in medias res c’est-Ă -dire le moment oĂč l’action est dĂ©jĂ  engagĂ©e. Puisque le plus important est la contestation de la peine de mort, l’auteur fait ellipse de cette situation initiale et passe directement aux faits. Toutefois il nous est facile de dĂ©duire cette situation initiale Ă  travers les flashes back. Analepses, retour en arriĂšre. ElĂ©ment perturbateur Le meurtre commis par le narrateur-personnage. PĂ©ripĂ©ties Le jugement, l’emprisonnement, la condamnation Ă  la peine de mort, recherche du condamnĂ© d’une solution pour prĂ©server sa vie. DĂ©nouement Il n’y a pas de dĂ©nouement. Le condamnĂ© garde l’espoir jusqu’à quelques moments avant l’exĂ©cution, mais Ă  ce moment-lĂ  les bourreaux prĂ©parent l’exĂ©cution. C’est une clausule ouverte, aux lecteurs d’imaginer la fin puisque pour l’auteur ce qui compte c’est la dĂ©nonciation de l’horrible peine de mort. Situation finale L’auteur a fait l’ellipse de la situation finale pour amener le lecteur Ă  gĂ©nĂ©ral Dans la prison de BicĂȘtre, un condamnĂ© Ă  mort le narrateur attend le jour de son exĂ©cution. Jour aprĂšs jour, il note ses angoisses, ses espoirs fous et ses pensĂ©es. Le narrateur nous rappelle les circonstances de son procĂšs chapitres 1/9 .Puis il nous dĂ©crit sa cellule chapitre 10/12 . Il Ă©voque ensuite le dĂ©part des forçats au bagne de Toulon chap. 13/15 . Il nous rapporte la complainte en argot d’une jeune femme Ă  l’infirmerie chapitre 16 .DĂ©sespĂ©rĂ©, il dĂ©cide alors de s’évader chapitre17. on vient lui apprendre que son exĂ©cution aura lieu le jour mĂȘme. chapitre 18/19 . Le narrateur sera transfĂ©rĂ© ensuite Ă  la conciergerie chap. 22 , il y rencontre un autre condamnĂ© Ă  mort chap. 23/24. Son sĂ©jour en prison devient de plus en plus suffocant .il sombre dans les hallucinations et les cauchemars .Il se demande comment on meurt sous la guillotine. chap. 27. Il reçoit aprĂšs la visite d’un prĂȘtre qu’il trouve placide et sans compassion devant son Ă©tat. chap30 La visite de sa petite fille Marie sera Ă©voquĂ©e au chapitre 43. Elle ne le reconnaitra pas, ce qui l’attriste profondĂ©ment. Puis vient l’ultime ligne droite avant la mort; son dernier jour de condamnĂ©. Sur son passage de la conciergerie Ă  la place de GrĂšve oĂč se dresse l’échafaud, la foule rit et applaudit le condamnĂ© Ă©tait donnĂ© en spectacles Ă  cette foule qu’il n a jamais aimĂ© d’ailleurs. Devant le spectre de la mort, le narrateur tremble et implore la pitiĂ© mais il sait dĂ©jĂ  que son sort est scellĂ©. Le bourreau accomplit alors sa tĂąche pour dĂ©capiter le DE STYLELes figures de rapprochement La comparaison elle consiste Ă  rapprocher deux Ă©lĂ©ments, un comparĂ© et un comparant, pour en souligner les ressemblances ou les diffĂ©rences. Le rapprochement des deux termes se fait au moyen d’un outil de comparaison. Ex Les dauphins terme comparĂ© alentour sautent comme outil de comparaison des carpes terme comparĂ©. La mĂ©taphore comme la comparaison, elle rapproche deux Ă©lĂ©ments, mais sans les relier par un outil de comparaison. Ex L’aurore est un cheval Qui s’ébrouant chasse au loin les corneilles. Les figures de remplacement La mĂ©tonymie cette figure consiste Ă  dĂ©signer un ĂȘtre ou un objet par un autre ĂȘtre ou objet qui a un rapport avec lui. Ex boire un verre le contenant dĂ©signe le contenu. Tout Brest accourut. Chateaubriand le nom de la ville dĂ©signe l’ensemble des habitants. La synecdoque c’est une forme particuliĂšre de mĂ©tonymie. Elle consiste Ă  dĂ©signer un ĂȘtre ou un objet par un mot dĂ©signant une partie de cet ĂȘtre ou de cet objet. L’inverse le tout pour la partie est Ă©galement possible. Ex C’était une confusion, un fouillis de tĂȘtes et de bras qui s’agitaient. Zola = de personnes La pĂ©riphrase on emploie une expression au lieu d’un seul mot pour dĂ©signer un ĂȘtre ou un objet. Ex l’üle de beautĂ© pour la Corse L’euphĂ©misme on emploie Ă  la place d’un mot, jugĂ© brutal, un autre mot, au sens attĂ©nuĂ©. Ex Il n’est plus tout jeune = il est vieux. La litote on dit peu, pour en exprimer davantage, souvent en utilisant une forme nĂ©gative. Ex Ce n’est pas mal = c’est trĂšs bien. L’antiphrase par ironie, on dit le contraire de ce que l’on pense mais le ton employĂ© ne laisse aucun doute sur le sens vĂ©ritable du message. Ex J’adore ta nouvelle coupe de cheveux! = je la trouve figures d’insistance L’anaphore on rĂ©pĂšte un mot ou une expression au dĂ©but de plusieurs vers ou phrases. Ex Que tu es belle, ma bien aimĂ©e, Que tu es belle! Cantique des Cantiques L’hyperbole on emploie des termes exagĂ©rĂ©s pour frapper le destinataire. Ex ĂȘtre mort de rire. La gradation on fait se suivre dans une mĂȘme phrase ou un mĂȘme vers des termes de plus en plus forts. Ex Va, cours, vole et nous venge! Corneille Les figures d’opposition Le chiasme quatre termes fonctionnent ensemble deux par deux le 1er et le 4Ăšme, le 2Ăšme et le 3Ăšme sont de mĂȘme nature grammaticale. Ex Plus l’offenseur est cher et plus grande est l’offense. L’oxymore on rapproche deux termes de sens contradictoires dans un mĂȘme groupe de mots. Ex Cette obscure clartĂ© qui tombe des Ă©toiles. L’antithĂšse on rapproche dans une mĂȘme phrase deux idĂ©es opposĂ©es.

Titrede l’Ɠuvre : Le dernier jour d’un condamnĂ© Date de parution : 1829 Genre : Roman Ă  thĂšse Forme narrative apparentĂ©e : RĂ©cit Ă  la premiĂšre personne. Ressemblance limitĂ©e avec un journal intime Type de texte : Narratif et argumentatif Le narrateur : Un condamnĂ© Ă  mort Nombre de chapitre : 49 chapitres

Le Dernier Jour d'un CondamnĂ© RĂ©sumĂ© chapitre par chapitre Chapitre I Le narrateur commence par annoncer une pensĂ©e condamnĂ© Ă  mort. Puis il prĂ©cise depuis combien de temps il habite avec elle cinq semaines. Il emploie l’adverbe autrefois » pour montrer que ces semaines sont pour lui des annĂ©es, quand il Ă©tait libre il pouvait penser Ă  ce qu’il voulait. Maintenant il est captif et il n’a qu’une seule idĂ©e condamnĂ© Ă  mort. Il est obsĂ©dĂ© par cette idĂ©e qu’il voit partout dans sa cellule, il a mĂȘme l’impression d’entendre une voix qui murmure Ă  son oreille condamnĂ© Ă  mort ». Ceci est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre II Le narrateur raconte son procĂšs. C’est par une belle matinĂ©e d’aoĂ»t, le procĂšs est entamĂ© il y a trois jours. Depuis trois jours, chaque matin, une grande foule se presse dans la salle d’audience des spectateurs, des juges, des avocats, des procureurs du roi, des tĂ©moins. Les deux premiĂšres nuits, le condamnĂ© ne peut pas dormir, la troisiĂšme il dort de fatigue et d’ennui. On vient rĂ©veiller le condamnĂ© dans sa chambre pour l’emmener devant les juges, il dĂ©crit le chemin parcouru de la cellule jusqu’à la salle des assises, puis jusqu’à sa place, au milieu du tumulte. Le narrateur, Ă©gayĂ© par le soleil, par le bruit de la vie qui arrive de l’extĂ©rieur, ne pense qu’à la libertĂ©. L’avocat arrive, il confie au condamnĂ© qu’il croit que le verdict pourrait ĂȘtre les travaux forcĂ©s Ă  perpĂ©tuitĂ©, le narrateur s’indigne et dĂ©clare qu’il prĂ©fĂšre plutĂŽt la mort. Le prĂ©sident lit l’arrĂȘt condamnĂ© Ă  mort! Les objets prennent aux yeux du condamnĂ© la couleur d’un linceul, et les personnes l’air de fantĂŽmes. Au moment de monter dans la voiture noire qui attendait le narrateur les passants crient un condamnĂ© Ă  mort! Ceci est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre III Les hommes sont tous condamnĂ©s Ă  mort avec des sursis indĂ©finis» se rappelle le narrateur de ce qu’il avait lu dans un livre, avant de se lancer dans une rĂ©flexion sur la mort et son moment imprĂ©visible. Le narrateur trouve que la mort ne peut lui rien enlever, vue la situation dans laquelle il se est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre IV Le narrateur dĂ©crit le hideux BicĂȘtre oĂč une voiture noire l’avait transportĂ©. Il insiste sur son aspect majestueux vu de loin, et sa laideur Ă  mesure qu’on approche de cet est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre V Le condamnĂ© dĂ©crit comment il a Ă©tĂ© reçu dĂšs son arrivĂ©e Ă  BicĂȘtre. Les premiers jours, on le traitait avec une certaine douceur qu’il n’aimait pas, mais au bout de quelques jours il est confondu avec les autres dĂ©tenus dans la mĂȘme brutalitĂ©. AprĂšs une hĂ©sitation, on lui donne de l’encre, du papier, des plumes et une lampe de nuit. Chaque dimanche, Ă  l’heure de rĂ©crĂ©ation, le condamnĂ© parle avec les autres dĂ©tenus, il apprend leur est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre VI Le narrateur se demande Puisque j’ai le moyen d’écrire, pourquoi ne le ferai-je pas ? » mais le problĂšme c’est qu’il n’a rien Ă  dire parce qu’il n’a plus rien Ă  faire dans ce monde. Juste aprĂšs, il trouve que son Ă©criture ne sera pas inutile, elle l’aidera Ă  souffrir moins, elle portera avec elle un grand et profond enseignement, elle contiendra plus d’une leçon pour ceux qui condamnent, car elle dĂ©crit la souffrance morale du condamnĂ©, celle Ă  laquelle les partisans de la peine de mort ne font pas est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre VII Le narrateur repense Ă  ce qu’il a dit dans le chapitre prĂ©cĂ©dent et le voit comme une folie. Il se demande quelle en serait l’utilitĂ© si lui-mĂȘme ne sera pas sauvĂ©. Il ne parvient pas Ă  croire qu’il sera mort de cette façon demain ou aujourd’hui est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre VIII Pour compter le temps qui lui reste, le condamnĂ© commence du jour oĂč son arrĂȘt a Ă©tĂ© prononcĂ©. C’est une occasion pour nous informer sur la durĂ©e qui lui reste dans le monde, mais aussi une opportunitĂ© pour critiquer l’indiffĂ©rence des hommes de la justice face Ă  la souffrance d’un condamnĂ© Ă  mort. AprĂšs avoir comptĂ©, le condamnĂ© est indĂ©cis entre cinq et six semaines. Il ne lui reste presque plus de est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre IX Le narrateur vient de faire son testament, il se demande A quoi bon ? » car il est condamnĂ© aux frais, et tout ce qu’il a y suffira Ă  peine. Il Ă©voque ensuite la souffrance de sa mĂšre, sa femme et sa fille, en insistant surtout sur cette derniĂšre car c’est elle qui lui fait est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre X Le condamnĂ© fait la description de son cachot Ă  l’intĂ©rieur, du corridor et des compartiments au dehors. Il nous informe que les cachots sont tout ce qui reste de l’ancien chĂąteau de BicĂȘtre, tel qu’il avait Ă©tĂ© bĂąti dans le quinziĂšme est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XI Pour combler le vide qu’apporte la nuit, le narrateur a une idĂ©e promener sa lampe sur les quatre murailles de la cellule. Il trouve alors beaucoup de dessins et d’écritures, c’était tracĂ© avec de la craie, du charbon, ou des crayons. Cette recherche a Ă©tĂ© interrompue par une image crayonnĂ©e en blanc au coin du mur, c’est la figure de l’échafaud. La lampe a failli tomber des mains du est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XII L’effroi du condamnĂ© s’est dissipĂ©, une curiositĂ© le pousse Ă  reprendre sa recherche. Il trouve des noms et des dates. Il nous informe sur les personnes qui portaient ces noms et sur leurs crimes, ce sont les anciens condamnĂ©s Ă  mort qui avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dans la cellule avant lui. Entre eux et lui, le narrateur dĂ©couvre pas mal de point communs! Il a alors un accĂšs de fiĂšvre, il voit dans le cachot des hommes qui portaient leurs tĂȘtes par la bouche. Une araignĂ©e, qu’il a dĂ©rangĂ© pendant sa recherche en enlevant sa toile, lui marche sur le pied et le repĂȘche de son cauchemar sur le point de devenir est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XIII Dans ce chapitre le condamnĂ© raconte une chose hideuse» qu’il avait vue quelques jours auparavant. C’est le ferrage des forçats qui devraient partir pour Toulon. Avec les bruits dans BicĂȘtre dĂšs les premiers moments de la journĂ©e, le narrateur pense qu’il y a une fĂȘte, avant qu’un geĂŽlier lui dise de quoi il s’agit et lui propose d’y assister depuis une autre cellule. Le condamnĂ© dĂ©crit la cour sur laquelle donne la fenĂȘtre de cette cellule ainsi qu’aux quatre murailles qui s’élĂšvent autour d’elle description du bĂątiment depuis la cellule. Le spectacle commence Ă  midi, c’est d’abord les prĂ©parations des chaĂźnes, des carcans, des chemises et des pantalons, ensuite les forçats sortent par deux ou trois portes basses, ils doivent passer une visite des mĂ©decins. Vient ensuite la description des Ă©tapes du ferrage. Sous la pluie, les forçats se dĂ©shabillent pour mettre les habits de route, aprĂšs quoi ils seront ferrĂ©s Ă  grands coups de masses de fer. Ces pauvres hommes ont aperçu le condamnĂ© Ă  sa fenĂȘtre, ils le saluent, un d’eux lui lance Adieu, camarade!». Le chapitre se termine par l’évanouissement du est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XIV Quand le personnage principal a repris ses sens dans un lit, il dĂ©couvre qu’on l’avait transportĂ© Ă  l’infirmerie, il se rendort. Le lendemain matin, un grand bruit le rĂ©veille, c’est le dĂ©part des forçats. Le condamnĂ© consacre un longue description Ă  cet est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XV Puisqu’il n’était pas malade, le condamnĂ© se trouve dans le cachot le lendemain. Il envisage cette absurditĂ© de mourir tout en Ă©tant en santĂ© si bonne. Il repense Ă  la possibilitĂ© de s’évader de BicĂȘtre qui Ă©tait Ă  sa portĂ©e Ă  l’infirmerie, peut-ĂȘtre Ă  l’aide d’un mĂ©decin, puis songe Ă  sa grĂące qui semble est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XVI Le condamnĂ© fait un retour en arriĂšre dans son rĂ©cit, Ă  sa prĂ©sence dans l’infirmerie. Il a entendu une belle voix chanter une chanson dont il prĂ©sente les paroles. Le sens de cette chanson est Ă  demi compris et Ă  demi cachĂ©, elle Ă©tait en est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XVII Dans son cachot, le condamnĂ© songe Ă  ce qu’il ferait s’il pouvait s’évader de la prison. Il se lance un moment dans ce rĂȘve mĂȘlĂ© de quelques souvenirs de son enfance, avant de revenir Ă  son prĂ©sent malheureux oĂč un mur Ă©pais de trois pieds l’ est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XVIII Le condamnĂ© Ă©crit jusqu’à six heures du matin. Le guichetier de garde entre dans le cachot, le salue poliment, et d’une voix adoucie lui demande ce qu’il dĂ©sire Ă  dĂ©jeuner. Notre prisonnier comprend que c’est aujourd’hui qu’il sera donc est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XIX Le chapitre commence et se termine par la mĂȘme expression C’est pour aujourd’hui». Le condamnĂ© est donc certain de ce qu’il redoutait dans le chapitre prĂ©cĂ©dent. Le directeur de la prison lui-mĂȘme lui a rendu visite et s’est montrĂ© trĂšs est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XX Autour du condamnĂ©, tout est prison, les murs, les portes, les guichetiers. A ses yeux, la prison pend plusieurs formes. Il se demande ensuite ce qu’ils vont faire de lui, et ce qu’il est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XXI Le condamnĂ© dit qu’il est calme maintenant, avant de nous raconter avec quelques dĂ©tails ce qui vient de se passer ce matin. D’abord l’arrivĂ©e du prĂȘtre dans le cachot, et pendant que cet homme parle le directeur et l’huissier entrent aussi, ils viennent pour apporter un message, le pourvoi du condamnĂ© a Ă©tĂ© rejetĂ©, et c’est aujourd’hui qu’il sera exĂ©cutĂ©, mais avant ils doivent partir pour la conciergerie Ă  sept heures et est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XXII Le narrateur est maintenant Ă  la conciergerie, il raconte son voyage de BicĂȘtre jusqu’à cet endroit qui a durĂ© une heure sous la pluie dans la mĂȘme voiture noire qui l’avait emmenĂ© du tribunal Ă  la prison. Pendant ce voyage, le dialogue des personnages montre Ă  quel point l’huissier est indiffĂ©rent face Ă  la fin tragique qui guette le est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XXIII On a laissĂ© le condamnĂ© dans un petit cabinet attenant Ă  celui du directeur, dans l’attente de faire les procĂšs verbaux Ă  la fois, celui du narrateur et celui du nouveau condamnĂ© qui sera transportĂ© Ă  BicĂȘtre dans la fameuse voiture noire. La rencontre des deux hommes est une occasion pour nous raconter la triste histoire du friauche le nouveau condamnĂ© depuis son enfance jusqu’à la est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XXIV Le condamnĂ© explique pourquoi le vieux friauche a pu lui prendre sa redingote et dĂ©crit le sentiment qu’il garde envers est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XXV Toujours Ă  la conciergerie, on a amenĂ© le narrateur dans une cellule vide dĂ©meublĂ©e. Il demande une table, une chaise et ce qu’il faut pour Ă©crire. Il demande aussi un lit. Un gendarme vient s’installer dans la est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XXVI Le moment de l’exĂ©cution approche, il ne reste plus que six heures. Le condamnĂ©, en s’adressant Ă  sa fille, insiste sur la souffrance immĂ©diate de celle-ci en tant que petite enfant, et la souffrance qui l’attend quand elle sera grande, car son pĂšre serait un des souvenirs de Paris tout comme les noms Ă©voquĂ©s dans le chapitre est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XXVII Ce chapitre est consacrĂ© Ă  une rĂ©flexion sur la machine dont le narrateur n’ose plus prononcer l’effroyable nom la est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XXVIII Onze heures viennent de sonner. Le condamnĂ© se souvient de cette fois oĂč il avait entrevu un matin par la portiĂšre d’une voiture cette machine hideuse, mais il a dĂ©tournĂ© la tĂȘte avant de l’avoir vue. Le malheureux, cette fois-ci il ne dĂ©tournera pas la est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XXIX Le condamnĂ© rĂȘve toujours de sa grĂące. Il accepterait des galĂšres mĂȘme Ă  perpĂ©tuitĂ©. Au moins il sera est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XXX Le prĂȘtre vient consoler le condamnĂ©, aprĂšs un court dialogue, le narrateur est seul de nouveau dans sa chambre. Il aurait prĂ©fĂ©rĂ© ĂȘtre consolĂ© par un autre prĂȘtre qui vient de l’extĂ©rieur, qui n’a rien Ă  voir avec BicĂȘtre et la conciergerie, parce que celui qui vient de sortir est tellement habituĂ© Ă  la consolation des condamnĂ© que ses mots manquent de chaleur et d’accent. On apporte de la nourriture au condamnĂ©, mais il ne peut pas manger, tant le repas lui semblait amer et est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XXXI Un certain architecte entre dans la chambre pour prendre quelques mesures des pierres du mur. Dans quelques mois, cette prison sera est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XXXII Le condamnĂ© rapporte la conversation qu’il a eue avec le nouveau gendarme. Ce dernier demanda au condamnĂ© de lui rĂ©vĂ©ler les numĂ©ros gagnants Ă  la loterie, aprĂšs sa est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XXXIII Le narrateur ferme les yeux et met les mains dessus, il repense Ă  son enfance et sa jeunesse. Il parle de la fille andalouse Pepa, son amour d’ est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XXXIV Le condamnĂ© est perturbĂ©, une heure vient de sonner sans qu’il puisse savoir laquelle. Il Ă©tablit une comparaison entre son passĂ© si beau et son prĂ©sent effrayant en songeant Ă  son crime. Il voudrait bien se est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XXXV Le prisonnier nous rappelle que tout prĂšs de lui et partout dans Paris, des gens vivent leur vie comme ils veulent jouissant de leur est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XXXVI Le condamnĂ© raconte un souvenir d’enfance d’un jour oĂč il Ă©tait allĂ© voir le bourdon la grande cloche de est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XXXVII Description dĂ©valorisante de l’hĂŽtel de est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XXXVIII Il est une heure et quart. Le condamnĂ© prĂ©sente les aspects de la souffrance physique qu’il Ă©prouve, il voit dans sa mort, qui l’attend dans deux heures quarante-cinq minutes, une sorte de est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XXXIX Le condamnĂ© rĂ©fute l’idĂ©e des partisans de la guillotine qui disent que la mort de cette façon ne fait pas mal, il insiste sur la souffrance morale du condamnĂ© dans l’attente de son exĂ©cution qu’il compare Ă  une agonie de six semaines, sans oublier la souffrance physique au moment de l’ est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XL Le narrateur pense au roi et aux conditions dans lesquelles il vit. Il suffit que cet homme Ă©crive au bas d’un morceau de papier son nom, ou son carrosse rencontre la charrette du condamnĂ© pour que ce dernier retrouve sa vie et sa est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XLI Ayant courage avec la mort, le condamnĂ© donne libre cours Ă  son imagination pour prĂ©voir ce qui arriverait Ă  son Ăąme aprĂšs sa mort. Face Ă  ses multiples questions sans rĂ©ponse, il demande un prĂȘtre, c’est le seul qui aura des rĂ©ponses, mais c’est le mĂȘme prĂȘtre qui Ă©tait lĂ  dĂ©jĂ , et que le condamnĂ© n’a pas trop est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XLII Le prisonnier prie le prĂȘtre de le laisser dormir. Il fait un cauchemar qu’il raconte en dĂ©tails dans ce chapitre. Au bout d’une heure il se rĂ©veille frissonnant et baignĂ© d’une sueur froide. L’aumĂŽnier l’informe que sa fille est lĂ  pour le est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XLIII La bonne a amenĂ© l’enfant pour voir son pĂšre, sa mĂšre est malade. La petite fille ne reconnaĂźt pas son pĂšre et l’appelle monsieur». Elle dit que son pĂšre est mort. Le condamnĂ©, vers la fin du dialogue avec sa fille Marie, demande Ă  sa bonne de l’emporter, il est bon Ă  ce qu’ils vont faire».Ceci est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XLIV Le condamnĂ© pense Ă  ce qui viendra dans l’heure qui lui reste encore dans la est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XLV Le narrateur pense Ă  la foule qui assistera Ă  son exĂ©cution, sĂ»rement parmi ces gens certains seront condamnĂ©s Ă  mort Ă  leur est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XLVI Le narrateur repense Ă  sa petite Marie et voit qu’il faut qu’elle sache par lui son histoire. Il dĂ©cide donc d’écrire quelques pages pour elle qu’elle lira un est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XLVII Note de l’éditeurCeci est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XLVIII Quand le condamnĂ© a vu l’échafaud construit pour son exĂ©cution, il a demandĂ© Ă  faire une derniĂšre dĂ©claration. On l’a dĂ©posĂ© dans la chambre oĂč il est en train d’écrire, et l’on est allĂ© chercher quelque procureur du roi. Dans l’attente de cet homme, le condamnĂ© raconte ce qu’il a vĂ©cu de la conciergerie jusqu’à cette chambre de l’hĂŽtel de ville. Il commence du moment oĂč l’on Ă©tait venu l’avertir qu’il Ă©tait temps, Ă  trois heures, avant de prĂ©senter la scĂšne de la toilette du condamné» lors de laquelle on lui coupe les cheveux, aprĂšs quoi on lui a liĂ© les mains derriĂšre le dos, et les pieds pour ne pouvoir faire que de petits pas, avant de monter dans la charrette qui l’emmĂšnera Ă  la place de GrĂšve, sur un chemin entourĂ© de est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XLIX Quand l’homme quand attendait Ă©tait arrivĂ©, le condamnĂ© lui demande sa grĂące, mais il semble indiffĂ©rent Ă  sa situation malheureuse. Le narrateur demande alors qu’on lui accorde une minute pour attendre sa grĂące, mais il est quatre heures, et il lui semble qu’on monte l’escalier!Ceci est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Nous vous invitons Ă  lire Ă©galement

RĂ©sumĂ©chapitre par chapitre. CHAPITRE1 Depuis cinq semaines, un jeune prisonnier vit constamment avec l’idĂ©e de la mort. Il est doublement enfermĂ©. Physiquement, il est captif dans une cellule Ă  BicĂȘtre. Moralement, il est prisonnier d’une seule idĂ©e : condamnĂ© Ă  mort. Il se trouve dans l’impossibilitĂ© de penser Ă  autre chose.
Une page de WikiversitĂ©, la communautĂ© pĂ©dagogique libre. Voir l'extrait et le plan du commentaire. Introduction[modifier modifier le wikicode] Victor Hugo est un poĂšte, dramaturge et prosateur romantique français du XIXe siĂšcle. Il se manifeste comme un des chefs de file du mouvement romantique français avec Notre-Dame de Paris en 1831, et plus encore avec Les MisĂ©rables en 1862. Il est considĂ©rĂ© comme l’un des plus importants Ă©crivains de langue française. En 1829, il a publiĂ© Le Dernier Jour d’un condamnĂ©, un plaidoyer romancier pour l’abolition de la peine de mort pendant la Restauration sous Charles X. Le rĂ©cit est racontĂ© par un narrateur interne, qui est condamnĂ© Ă  mort pour une raison pas prĂ©sente dans le roman. Dans l'extrait, le personnage principal rĂ©cit son introspection. Questions possibles[modifier modifier le wikicode] Qu'est-ce qui fait l'efficacitĂ© de cet incipit ? Comment Hugo dĂ©nonce-t-il la peine de mort Ă  travers cet incipit ? Une entrĂ©e en matiĂšre brutale qui bouscule le lecteur[modifier modifier le wikicode] Un sujet horrifiant abordĂ© frontalement[modifier modifier le wikicode] Tout d'abord, l'histoire commence in medias res avec le narrateur dĂ©jĂ  condamnĂ© Ă  mort, Ă©voquant un sujet horrifiant abordĂ© frontalement. Ceci est caractĂ©risĂ© par le titre choisi par Hugo, Le Dernier Jour d'un condamnĂ©, pour mettre en valeur la certitude du sort du narrateur et la futilitĂ© de tout espoir. MĂȘme le dĂ©but de l'incipit commence par CondamnĂ© Ă  mort ! » pour focaliser ce thĂšme. L'enfermement du texte par la phrase exclamative CondamnĂ© Ă  mort ! » crĂ©e un phĂ©nomĂšne d'insistance en rĂ©pĂ©tant l'expression plusieurs fois dans l'extrait. On relĂšve le mĂȘme effet Ă©voquĂ© par la gradation Ă  partir de cette pensĂ©e ». Le comportement interne du narrateur est dĂ©fini par sa peur de son sort inĂ©vitable. Le quatriĂšme paragraphe est en effet une description d'un rĂȘve de cette peur matĂ©rialisĂ©e et personnifiĂ©e par les verbes d'action comme elle se glisse » et Ă©pie ». Lorsqu'il s'est rĂ©vĂ©illĂ© de ce rĂȘve par l'expression ce n'est qu'un rĂȘve ! », il est confrontĂ© par le fait qu'il a créé lui-mĂȘme son propre cauchemar de maniĂšre subconsciente. Le narrateur se compare aussi Ă  son ancienne identitĂ© et compare ce dernier avec le terme un autre homme » pour crĂ©er une dimension gĂ©nĂ©ralisante, impliquĂ© par l'usage du dĂ©terminant indĂ©fini, du nom commun et l'absence de caractĂ©risation et de circonstance. Des Ă©motions exacerbĂ©es[modifier modifier le wikicode] DeuxiĂšmement, les Ă©motions exacerbĂ©es par le narrateur sont indiquĂ©es par le registre pathĂ©tique employĂ© par le texte. En effet, l'usage des sujets et des dĂ©terminants possessifs Ă  la premiĂšre personne crĂ©e un effet personnel de la situation avec une focalisation interne. Par exemple, j'habite », j'Ă©tais », je suis » ainsi que mon esprit » et mon corps ». La structure du texte est de forme d'un journal grĂące Ă  l'indication du lieu prĂ©cis dans laquelle l'Ă©ntrĂ©e est Ă©crite Ă  la premiĂšre ligne du texte BicĂȘtre », ce qui ajoute sur l'aspect personnel du texte. De plus, l'usage du vocabulaire pĂ©joratif focalise la misĂšre du narrateur, provoquant la pitiĂ© chez le lecteur, comme horrible », sanglante » et implacable ». Par ailleurs, l’indignation du systĂšme penal tenue par le narrateur est exprimĂ©e par les marques d'expressivitĂ© prĂ©sentes dans le texte comme CondamnĂ© Ă  mort ! », Ah ! » et HĂ© bien ! ». Cette dĂ©nonciation se manifeste dans l'antithĂšse entre les termes rĂȘve » et rĂ©alitĂ© » qui sert dĂ©concerter la diffĂ©rence entre ce qu'est rĂ©el et ce qu'est illusoire ou irrĂ©el quand il s'agit de punition, impliquant que la notion de la peine de mort est injustitiable dans la rĂ©alitĂ© si son effet moral et psychologique est indistinguable. Un dĂ©compte macabre[modifier modifier le wikicode] Finalement, l’atmosphĂšre gĂ©nĂ©rale de l’extrait peut ĂȘtre intreprĂ©tĂ© comme un dĂ©compte macabre. En effet, il y a la prĂ©sence de nombreux marqueurs temporels comme Ă©veiller », sommeil » et rĂȘve » qui mettent en valeur l'inĂ©vitabilitĂ© du sort du narrateur. Cette futilitĂ© produit une dimension tragique qui entoure le narrateur. Les valeurs du conditionnel sont frĂ©quemment prĂ©sentes dans le texte qui dĂ©montrent qu'il y a des dĂ©cisions que le narrateur aurait fait, impliquant la notion du regret. Par exemple, mon esprit voudrait » et Quoi que je fasse ». Cette idĂ©e est trĂšs rĂ©marquĂ©e dans le fait que le narrateur tente Ă  dĂ©rire son passĂ© heureux. Transition[modifier modifier le wikicode] La tragĂ©die de cette interspection nous mĂšne au portrait pathĂ©tique d'un homme dĂ©sesperĂ©. Le portrait pathĂ©tique d'un homme dĂ©sesperĂ©[modifier modifier le wikicode] Les regrets d'un passĂ© heureux[modifier modifier le wikicode] En premier temps, le portrait pathĂ©tique d'un homme dĂ©sesperĂ© se manifeste dans les regrets du passĂ© du narrateur. Sa description d'une vie passĂ©e variĂ©e et riche est promue par l'usage d'une accumulation et des noms communs au pluriel pour caractĂ©riser la plĂ©nitude de son ancien monde, comme des batailles gagnĂ©es, des théùtres, des jeunes filles ». Aussi, les outils de la totalitĂ© renforcent cette idĂ©e de plĂ©nitude d'une Ă©poque lointaine passĂ©e de sa vie. Par exemple, plein », sans fin », inĂ©puisables » et toujours ». En outre, la mĂ©taphore filĂ©e sur la couture provoque implique la richesse culturelle de cette vie, dans brodant d'inĂ©puisables arabesques cette rude et mince Ă©toffe de la vie ». Cependant, ces regrets se fusionnent par la conscience d'un bonheur dĂ©finitivement perdue, produite par la temporalitĂ© du passĂ© et du verbe modal pouvoir », dans je pouvais ». Cette divergence entre ce bonheur et l'enfer du prĂ©sent existe aussi grĂące au champ lexical du divertissement dans le texte, gĂ©nĂ©rant une antithĂšse de la captivitĂ©. Par exemple, théùtre », fĂȘte », s'amuser » et fantaisies ». Un emprisonnement Ă©prouvant[modifier modifier le wikicode] En deuxiĂšme temps, ce portrait pathĂ©tique est remportĂ© par les horreurs de la rĂ©alitĂ©, dĂ©crits par un vocbulaire sur le corps malmenĂ© du narrateur, comme courbĂ© », aux fers », me secouant », convulsif » et sursaut ». La maltraitance ne se limitent pas au corps, mais aussi Ă  son environnement. En effet, il y a des caractĂ©risations pĂ©joratives qui dĂ©peintent un milieu dangereux et hostile comme par exemple horrible rĂ©alitĂ© », rayons pĂąles » et sombre figure ». Aussi, l'omniprĂ©sence de la pensĂ©e provoque un effet de matĂ©rialisation et voire d'Ă©touffement grĂące Ă  la forte prĂ©sence des complĂ©ments circonstanciels du lieu comme sur » et dans ». La torture psychologique[modifier modifier le wikicode] Finalement, cette idĂ©e d'une pensĂ©e peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme obsĂ©dante, produisant une torture psychologique pour le narrateur. Les nĂ©gations exceptives supposent une fixation intrinsĂšque chez le narrateur, comme par exemple Je n'ai plus qu'une pensĂ©e, qu'une conviction, qu'un certitude ». Cette vision fantastique est dĂ©crite par l'usage des verbes pronominaux comme se glisse », se mĂȘle » et se colle » en combinant l'imagination du narrateur avec la rĂ©alitĂ©. Ceci est aussi remarquĂ©e par sa personnification, comme par exemple mains », voix », jalousie », Ă©pie » et infernale », oĂč ce dernier implique une origine d'un monde immatĂ©riel. En outre, l'antithĂšse spectre de plomb » propose la notion d'un objet abstait que se matĂ©rialise, provoquant un effet fantastique au niveau de torture. Conclusion[modifier modifier le wikicode] L'efficacitĂ© de cet incipit rĂ©side dans l'entrĂ©e en matiĂšre brutale qui bouscule le lecteur et qui sert Ă  dĂ©crire l'environnement hostile et macabre qui entoure le narrateur. ConjointĂ©ment au portrait pathĂ©tique d'un homme dĂ©sesperĂ©, il explore son esprit brisĂ© et comment il perçoit le monde diffĂ©remment, fixant l'introduction pour le reste de l'intrigue.
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