Percevalest dans la lĂ©gende arthurienne un des Chevaliers de la Table Ronde. Dans la littĂ©rature galloise son nom est Peredur. Il est surtout connu pour sa participation Ă  la QuĂȘte du Saint-Graal. Il existe de nombreuses versions sur son origine. Dans la plupart des contes il est de naissance noble et le petit dernier d'une fratrie de chevaliers tous morts au combat. Son ★★★★☆ Ă©toiles sur 5 de 383 Commentaires client18 contes de la naissance du monde est un livre par Françoise Rachmuhl, sortie le 2010-08-28. Il contient pages et disponible en format PDF ou E-Pub. Nous pouvons avoir ce livre en ligne. Voir plus d'informations ci-dessousDetails 18 contes de la naissance du mondeLe tableau suivant contient les points utiles sur 18 contes de la naissance du mondeLe Titre Du Livre18 contes de la naissance du mondeDate de publication2010-08-28LangueFrançais & AnglaisISBN-107727042568-LGQEAN668-3666322756-DETAuteurFrançoise RachmuhlTraducteurJahvarn ShannahQuantitĂ© de Pages PagesÉditeurFlammarion jeunesseType de DocumentePub PDF AMZ CCF NEISLa taille du MBNom de Fichier18 18 contes de la naissance du monde en Ligne Gratuit belgique. format. entier. lire en ligne. french. gratuitement. tĂ©lĂ©charger. online. complet. english. ekladata. electronique. tome 4. tome 5. download. avis. tome 1. iphone. extrait. pdf en anglais. anglais. telecharger. pdf entier. ebook. fichier. ipad. android. francais. epub. livre. free. mobile. portugais. audio. book. resume. tome 3.. tome 2. gratuit. pdf en ligne. internet
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TITRE AUTEUR Points 1 EnquĂȘte au collĂšge Arroud-Vignod, Jean-Philippe 15 2 LĂ©o des villes, LĂ©o des champs Arroud-Vignod, Jean-Philippe 10 3 Les contes rouges du chat perchĂ© AymĂ©, Marcel 10 4 Le voyage de MĂ©mĂ© Ben Aych, Gil 10 5 Le grimoire d'Arkandias Boisset, Eric 30 6 La quĂȘte d'Ewilan Bottero, Pierre 30 7 Charlie et la chocolaterie Dahl, Roald 20 8 La potion magique de Georges Bouillon Dahl, Roald 10 9 Matilda Dahl, Roald 25 10 SacrĂ©es sorciĂšres Dahl, Roald 20 11 ƒdipe le maudit Davidson, Marie-ThĂ©rĂšse 10 12 La ruban mouchetĂ© et trois autres rĂ©cits Doyle, Arthur Conan 15 13 La rencontre Eckert, Allan W, 25 14 Tobie Lolness, de tome 1 Fombelle, TimothĂ©e de 30 15 Tobie Lolness, de tome 2 Fombelle, TimothĂ©e de 35 16 Coraline Gaiman, Neil 15 17 35 kilos d'espoir Gavalda, Anne 10 18 L'ordinatueur Grenier, Christian 20 19 Virus LIV 3 ou la mort des livres Grenier, Christian 20 20 MĂ©to Grevet, Yves 25 21 La citadelle du vertige Grousset, Alain 15 22 La bibliothĂ©caire Gudule 20 23 L'Ă©cole qui n'existait pas Gudule 10 24 Toufdepoil Gutman, Claude 10 25 Ariane contre le Minotaure Hartman, Marie-Odile 10 26 Albert le toubab Hassan, YaĂ«l 15 27 HĂ© petite Hassan, YaĂ«l 15 28 L'ami Hassan, YaĂ«l 10 29 Momo, petit prince des bleuets Hassan, YaĂ«l 10 30 De Sacha Ă  Macha Hassan, YaĂ«l et Hausfater, Rachel 20 31 Le premier livre des merveilles Hawthorne, Nathaniel 10 32 Louison et Monsieur MoliĂšre Helgerson, Marie-Christine 10 33 La sorciĂšre de midi Honaker, Michel 20 34 Devine qui vient tuer ? Horowitz, Anthony 25 35 Le faucon maltĂ© Horowitz, Anthony 25 36 L'ile du crĂąne Horowitz, Anthony 20 37 Maudit graal Horowitz, Anthony 20 38 Stormbreaker Horowitz, Anthony 20 39 Hector le bouclier de Troie Hugo, Hector 10 40 La guerre des clans, retour Ă  l'Ă©tat sauvage T1 Hunter, Erin 30 41 Une incroyable Histoire Irish, William 10 42 Lapoigne et l'ogre du mĂ©tro Jonquet, Thierry 15 43 Contes et lĂ©gendes de la Bible Kahn, MichĂšle 20 44 Deux pour une KĂ€stner, Emile 20 45 Harry est fou King-Smith, Dick 15 46 Histoires comme ça Kipling, Rudyard 20 47 Le livre des Ă©toiles L'Homme, Eric 30 48 Il va venir Malte, Marcus 10 49 PĂ©pĂ© la boulange Mauffret, Yvon 15 50 Contes Ă  l'envers Moissard, Boris 5 51 Graal, le chevalier sans nom Montella, Christian de 30 52 Confessions d'une grosse patate Morgenstern, Susie 15 53 La sixiĂšme Morgenstern, Susie 15 54 Lettres d'amour de 0 Ă  10 Morgenstern, Susie 20 55 Le royaume de KensukĂ© Morpugo, MichaĂ«l 15 56 La riviĂšre Ă  l'envers T1 Mourlevat, Jean-Claude 20 57 L'enfant-ocĂ©an Mourlevat, Jean-Claude 15 58 FrĂšres de sang Ollivier, MikaĂ«l 15 59 Cabot, caboche Pennac, Daniel 20 60 Kamo et moi Pennac, Daniel 10 61 Kamo l'agence Babel Pennac, Daniel 10 62 Kamo l'idĂ©e du siĂšcle Pennac, Daniel 10 63 L'Ɠil du loup Pennac, Daniel 20 64 Le Col des mille larmes Petit, Xavier-Laurent 20 65 L'homme du jardin Petit, Xavier-Laurent 15 66 Carla aux mains d'or Pietri, Annie 30 67 Complot Ă  Versailles Pietri, Annie 35 68 Le collier de Rubis Pietri, Annie 25 69 Les Orangers de Versailles Pietri, Annie 20 70 L'espionne du roi soleil Pietri, Annie 40 71 Le ballon d’or Pinguilly, Yves 20 72 Les royaumes du nord T1 Pullman, Philip 50 73 18 contes de la naissance du monde Rachmul, Françoise 15 74 La maison qui s'envole Roy, Claude 10 75 Le chat qui parlait malgrĂ© lui Roy, Claude 10 76 Il faut sauver SaĂŻd Samdja, Brigitte 10 77 Histoire de la mouette et du chat qui lui apprit Ă  voler Sepulveda, Luis 15 78 Les dĂ©sastreuses aventures des orphelins Baudelaire T1 Snicket, Lemony 20 79 Mon bel oranger Vasconcelos, JosĂ© Mauro de 25 80 Le fantĂŽme de Cantervile Wilde, Oscar 10 81 3 filles et 10 kilos en trop Wilson, Jacqueline 30 Explication Dans cet article, je rĂ©pertorie toutes les fiches d’analyse d’Ɠuvres d’art et les traces Ă©crites. Les analyses ont pour but d’aider Ă  prĂ©senter une oeuvre aux Ă©lĂšves en proposant des questions/rĂ©ponses. Pour m’aider dans la rĂ©alisation de la trame, je me suis inspirĂ©e de documents Ă©crits par Patrick Straub (ex AccĂ©der au contenu principal Voici une sĂ©quence de travail en EMC sur les institutions de la RĂ©publique. La sĂ©quence se dĂ©clinera en 4 courtes sĂ©ances sĂ©ance 1 les Ă©lĂšves apprendront Ă  distinguer les 3 grands pouvoirs de notre RĂ©publique pouvoir lĂ©gislatif, exĂ©cutif et judiciaire sĂ©ance 2 les Ă©lĂšves dĂ©couvriront le pouvoir lĂ©gislatif composition et rĂŽle du parlement sĂ©ance 3 les Ă©lĂšves dĂ©couvriront le pouvoir exĂ©cutif rĂŽle et composition du gouvernement sĂ©ance 4 les Ă©lĂšves dĂ©couvriront le pouvoir judiciaire rĂŽle des tribunaux et des juges. Poursuivre la lecture de Les institutions de la RĂ©publique » Une sĂ©quence de 2 sĂ©ances sur les droits de l’enfant. La premiĂšre sĂ©ance sera consacrĂ©e Ă  l’étude des droits des enfants et notamment de la CIDE. Elle comprendra une partie rĂ©flexive sur le respect des droits de l’enfant dans le monde et Ă©galement le respect des droits des enfants migrants. La seconde sĂ©ance abordera plus particuliĂšrement le droit fondamental Ă  l’éducation et les freins Ă  sa mise en oeuvre dans les pays en dĂ©veloppement. Poursuivre la lecture de Le droit et la rĂšgle la convention internationale des droits de l’enfant » Cest la date de naissance d'un romancier. Le 31 janvier 1863, l'Ă©diteur Jules Hetzel met en vente le premier roman d'un Ă©crivain inconnu : Cinq semaines en ballon, par Jules Verne. Le premier tirage est de 2 000 exemplaires ; du vivant de l'auteur, il s'en vendra 76 000 (seul Le tour du monde en quatre-vingt jours fera mieux avec 108 000 exemplaires). L'annĂ©e suivante,
En dĂ©couvrant des textes qui offrent au lecteur des mondes imaginaires, votre enfant va s’interroger sur le pouvoir de l’imagination et se demander ce que ces textes et ces images, fruits de l’imagination, apportent Ă  sa perception de la l’invention d’un autre monde permet-elle de repenser le nĂŽtre ?En 5Ăšme, l’entrĂ©e du programme Regarder le monde, inventer le monde » est l’occasion de montrer aux Ă©lĂšves comment la littĂ©rature, la peinture, le cinĂ©ma peuvent nous emmener vers des mondes imaginaires. On peut penser Ă  Alice au Pays des Merveilles ou Ă  Sinbad le marin et puis si on veut aller vers la littĂ©rature contemporaine, nos ados auront surement beaucoup d'idĂ©es Ă  partager avec les adultes plus ancrĂ©s dans le rĂ©el que nous de coeur en classe de 5e pour Le mot d'Abel, de VĂ©ronique Petit, quand l'imaginaire s'invite dans notre rĂ©el et que chacun se voit attribuĂ© un mot pour la vie! En 4Ăšme ensuite, ils chercheront Ă  comprendre comment la littĂ©rature et les arts en gĂ©nĂ©ral peuvent Ă©galement interroger le rĂ©el. La construction d’un monde imaginaire repose tout d’abord sur la crĂ©ation d’une gĂ©ographie, qui peut s’inspirer de lieux rĂ©els ou ĂȘtre complĂštement imaginaires. Il s’agit ensuite d’offrir aux personnages l’occasion de dĂ©couvrir ce nouveau monde, lieu d’aventures, de rencontres et d’apprentissages dont ils ne sortiront pas indemnes... parfois grandis, parfois dĂ©finitivement lire ce type de rĂ©cit ? VoilĂ  une question que vous pouvez poser Ă  votre enfant. PremiĂšre rĂ©ponse, assez Ă©vidente En suivant un personnage Ă  travers un monde imaginaire, le lecteur peut s’évader et rĂȘver, s'amuser et mĂȘme oublier le monde dans lequel il vit. DeuxiĂšme Ă©tape de la rĂ©flexion Comprendre que le lecteur peut Ă©galement trouver l’occasion, Ă  travers ses mondes imaginaires, de questionner son propre monde, comprendre les dĂ©fauts de la sociĂ©tĂ© actuelle, imaginer les dangers d'un monde que seule la technologie semble maitriser, construire un futur hypothĂ©tique... Et c'est surtout cette rĂ©flexion que les Ă©lĂšves de 5Ăšme vont mener. Ces mondes imaginaires sont multiples et je vous en propose des exemples, classĂ©s en trois catĂ©gories lesquelles rĂ©pondent aux indications de corpus des programmes Le conte merveilleuxL'utopie et le rĂ©cit d'anticipationLa poĂ©sie
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plupartdes dictionnaires, l’enfant est un « ĂȘtre humain, de la naissance Ă  l’ñge de la pubertĂ© », la CIDE le dĂ©finit comme tout individu de moins de 18 ans (article 1), membre d’une famille et d’une communautĂ© et lui reconnaĂźt des droits et des responsabilitĂ©s en fonction de son Ăąge et de sa maturitĂ©. L’APPLICATION DE LA CIDE
1. Le conte un support authentique pour l’acquisition d’un savoir culturel 1L’adaptation d’un conte dans une langue et culture Ă©trangĂšres tĂ©moigne des impĂ©ratifs idĂ©ologiques, linguistiques et socioculturels auxquels toute culture est confrontĂ©e Ă  un moment donnĂ© de son histoire, de mĂȘme que du rapport d’interculturalitĂ© qui subsiste entre la culture qui adapte et celle qui est Ă  l’origine du conte. Le caractĂšre socio-historique des contes 2C’est Charles Perrault qui donna naissance Ă  la littĂ©rature Ă©crite des contes, dont la grande majoritĂ© avait Ă©tĂ© transmise oralement. Avant Perrault, de nombreux contes Ă©taient dĂ©jĂ  connus en France et rĂ©pandus dans Les Contes de ma mĂšre l’Oye, mais on les connaissait aussi en Italie, en Chine, et dans quelques pays africains. Les chercheurs ont longtemps pensĂ© que les contes Ă©taient originaires de l’Inde et qu’ils immigrĂšrent » en l’Europe occidentale au Moyen-Âge, mais des Ă©tudes rĂ©centes situent l’origine des contes dans l’AntiquitĂ©, particuliĂšrement dans l’Ancienne Égypte. Les thĂšmes abordĂ©s Ă©voquaient la survivance de rites anciens disparus, tels les rites saisonniers ou initiatiques. Du point de vue interculturel, l’évolution thĂ©matique des diffĂ©rentes variantes des contes tĂ©moigne de l’évolution des mƓurs, des coutumes, des besoins et des croyances, de mĂȘme que beaucoup de contes ont aussi Ă©tĂ© remaniĂ©s en fonction des considĂ©rations artistiques des diffĂ©rentes Ă©poques. D’autres, qui reprennent des motifs paĂŻens, soulignent, en revanche, la rĂ©sistance de certaines coutumes populaires en dĂ©pit de la victoire du christianisme. 3Les contes sont le tĂ©moignage de la vie sociale d’une Ă©poque. Ils jouaient un trĂšs grand rĂŽle dans la vie quotidienne de la population des campagnes ils accompagnaient les travaux, les veillĂ©es, servaient de reconnaissance identitaire entre les gens d’une mĂȘme communautĂ©. Les paysans, s’ils Ă©taient analphabĂštes, n’étaient pas incultes pour autant. Ils se cultivaient au contact des classes sociales supĂ©rieures et grĂące Ă  la littĂ©rature de colportage. Vivant dans un monde mĂ©connu et sous la domination des classes privilĂ©giĂ©es, ils manifestaient leurs croyances, leurs superstitions, leurs coutumes Ă  travers le folklore fĂȘtes, chansons, cĂ©rĂ©monies, contes
 De nos jours, nous n’interprĂ©tons pas les contes comme nos ancĂȘtres le faisaient au 17e siĂšcle les contes Ă©taient anxiogĂšnes, la manifestation du merveilleux n’avait alors aucune explication rationnelle et scientifique, comme le dĂ©montrent aujourd’hui les recherches en psychologie de l’enfance. Perrault nous livra des tĂ©moignages de son Ă©poque en faisant figurer dans ses Contes, la Cour, la ville et la campagne. 4ParallĂšlement, les contes tĂ©moignent aussi de l’idĂ©ologie et des mƓurs d’une Ă©poque. Quand Perrault publia ses contes en 1697, il existait dĂ©jĂ  de nombreuses variantes qui l’obligĂšrent Ă  effectuer des choix. En ce qui concerne Le Petit Chaperon rouge, il semblerait que les diffĂ©rentes versions remontent au haut Moyen-Âge. Dans l’une d’elle, le loup fait manger de la chair de la grand-mĂšre au Petit Chaperon rouge. Perrault ne reprit pas cette version latine du conte, car la fin aurait Ă©tĂ© ressentie comme trop atroce par des enfants vivant sous l’Ancien RĂ©gime. C’est Ă©galement pour des raisons de biensĂ©ance que l’AcadĂ©micien Ă©carta la version cannibale, inadaptĂ©e Ă  la sociĂ©tĂ© de l’époque. Les contes se situent toujours dans un univers culturel dans lequel connaissances et croyances entretiennent certains rapports. Perrault prĂ©fĂ©ra ne pas aller Ă  l’opposĂ© du goĂ»t, des prĂ©jugĂ©s et des idĂ©es morales des hommes de son temps en modifiant ou supprimant des passages trop cruels, irrationnels voire choquants. C’est Ă©galement pour des raisons d’inadaptation que Perrault ne retint pas la version alsacienne du conte dans laquelle le loup meurt et les personnages sont sauvĂ©s. Une fin heureuse aurait rendu impossible la moralitĂ© de l’histoire, indispensable aux contes d’avertissement » que Perrault destinait aux enfants et dans lesquels la vertu est rĂ©compensĂ©e et le vice puni. Cette suppression rĂ©vĂšle le renoncement explicite de l’écrivain aux contes merveilleux et surrĂ©alistes qui, Ă  son Ă©poque, Ă©taient considĂ©rĂ©s comme rĂ©volus et Ă©taient de plus rĂ©prouvĂ©s par l’Église, trĂšs attentive aux Ă©crits des savants et aux autres hommes de lettres. On retrouve dans l’Ɠuvre de Perrault la coexistence de la science, de la religion, de la connaissance et de l’ancrage des traditions et du folklore de son siĂšcle. L’empreinte socioculturelle et sociolinguistique de la langue 1 Les premiĂšres Ă©ditions Ă©trangĂšres des Contes 1729, Ă©dition anglaise, Histories, or Tales of past ... 5Les Contes de Perrault donnĂšrent lieu Ă  de nombreuses traductions et certaines ont connu une plus grande notoriĂ©tĂ© que d’autres1. C’est le cas du Petit Chaperon rouge des FrĂšres Grimm 1812, la version la plus rĂ©pandue dans le monde. 6La traduction des Contes en diffĂ©rentes langues se prĂȘte fort bien Ă  une approche pĂ©dagogique, parce qu’elle fait ressortir l’empreinte culturelle de la culture qui traduit ». En effet, la langue rĂ©vĂšle une adaptation intentionnelle du lexique et des expressions langagiĂšres propres Ă  la langue source. Tout comme Perrault littĂ©rarisa » les contes de voie orale en les adaptant Ă  la langue/culture de son Ă©poque, les cultures Ă©trangĂšres adaptĂšrent elles aussi les Contes Ă  leur propre culture. Elles le firent au moyen de la traduction, mais aussi en y ajoutant les variantes de contes spĂ©cifiques de leur aire culturelle. La lecture d’un ensemble de contes Ă©trangers peut, par consĂ©quent, rĂ©vĂ©ler des diffĂ©rences sur le plan lexical, morphologique et thĂ©matique. Certains passages sont effacĂ©s au profit d’autres, d’autres sont rajoutĂ©s. Ainsi, les modifications nous transmettent des informations culturelles intĂ©ressantes sur la culture Ă©trangĂšre. 7Ces remarques sur la langue concernent Ă©galement la question de l’adaptation linguistique due aux modifications opĂ©rĂ©es dans le texte source. Les Contes de Perrault subirent plusieurs transformations selon les Ă©poques. Dans Cendrillon, par exemple, l’auteur parle d’une pantoufle de verre ». Ce matĂ©riau plutĂŽt fragile fut jugĂ© par H. de Balzac et par LittrĂ©, comme trop invraisemblable. Ils prirent alors la dĂ©cision de remplacer le mot par vair », fourrure de zibeline souple et rare, utilisĂ©e par les nobles. Le mot verre » tomba en dĂ©suĂ©tude et fut peu Ă  peu remplacĂ© par vair » que l’on trouve dans maintes versions. 8L’ensemble des versions françaises et Ă©trangĂšres nous renseigne Ă©galement sur l’importance de la littĂ©rature orale. De nombreux contes donnent des indications sur la façon dont le conte doit ĂȘtre lu. À l’origine, les contes Ă©taient destinĂ©s Ă  la lecture Ă  voix haute. Petit Ă  petit, quand la lecture silencieuse supplĂ©a la lecture oralisĂ©e, toutes les didascalies furent supprimĂ©es, de mĂȘme que les interjections et les onomatopĂ©es. Parfois, mĂȘme, les formes littĂ©raires furent remplacĂ©es par des expressions mieux adaptĂ©es Ă  la langue orale, ce qui contribua Ă  modifier le rĂ©cit original. À ces changements syntaxiques vinrent aussi s’ajouter des changements de registre. Aujourd’hui, qu’il s’agisse de la version française ou des versions Ă©trangĂšres, l’écriture est adaptĂ©e Ă  de jeunes lecteurs, ce qui trahit parfois le sens original du texte. 9NĂ©anmoins, les expressions et tournures de certains contes d’origine trĂšs ancienne ont Ă©tĂ© maintenues pour leur caractĂšre ludique, donnant ainsi lieu Ă  des comptines, des chansons qui existent encore de nos jours. Le lexique utilisĂ© offre Ă©galement de nombreux renseignements sur la culture anthropologique de l’époque, et notamment sur une culture en particulier. Cela est manifeste dans les traductions de type annexionniste qui autorisent l’adaptation linguistique Ă  une aire culturelle en particulier. La culture littĂ©raire pour enfants 10La littĂ©rature pour enfants n’existait pas sous l’Ancien RĂ©gime. Des auteurs ont, certes, Ă©crit pour les enfants de naissance noble, mais, Ă  cette Ă©poque, ces derniers Ă©taient considĂ©rĂ©s comme des adultes. En fait, une forme de littĂ©rature destinĂ©e aux adultes plaisait aux enfants, les romans Ă©piques, en particulier. Cependant, il existait des contes pour enfants sous la forme de contes d’animaux, de contes d’avertissement » et les fables. Les contes de voie orale Ă©taient destinĂ©s aux adultes. C’est en fait l’ignorance des enfants et la crĂ©dulitĂ© des paysans qui firent que les contes du folklore servirent de bases Ă©ducatives pour les deux publics. Perrault, dans la version littĂ©raire du Petit Chaperon rouge, ne retint pas la version orale de la rĂ©gion de Colmar dont le dĂ©nouement heureux ne lui aurait pas permis d’introduire sa moralitĂ© ». En tout cas, c’est l’accession des Contes au statut de produit Ă©ducatif qui fit le succĂšs populaire des Contes de Perrault, lorsque ces derniers cessĂšrent d’ĂȘtre lus Ă  la Cour. 2. L’approche contrastive du conte vers un savoir-ĂȘtre et un savoir-faire interculturels 11 Entrer » dans la culture Ă©trangĂšre exige une autonomie certaine sur le plan pĂ©dagogique. Rechercher, comparer, confronter, interprĂ©ter ou relativiser sont les bases de l’apprentissage culturel et interculturel
 La naissance du Petit Chaperon rouge en France et en Allemagne 12AprĂšs la premiĂšre Ă©dition des Contes de Perrault, les publications furent trĂšs rĂ©guliĂšres 1707, 1724, 1742, 1777
. Toutefois, au moment de la premiĂšre publication, coexistait dĂ©jĂ  une vingtaine de versions orales, dont une douzaine de versions mixtes et deux versions fidĂšles au texte de Perrault. Ce n’est qu’en 1745, puis en 1780 et 1790, qu’apparurent les premiĂšres traductions en langue allemande. S’il s’écoula trente ans, c’est que le français de cette Ă©poque n’était parlĂ© que par les nobles et l’intelligentsia, mais il n’y a aucun doute sur le fait que les Contes avaient Ă©tĂ© lus en français avant la publication allemande notamment par les gouvernantes françaises placĂ©es dans les maisons nobles ou bourgeoises. La littĂ©rature de colportage se rĂ©pandit jusqu’au XIXe siĂšcle, mais la version Ă©crite des Contes gagna aussi la plupart des pays de tradition Ă©crite, comme l’Italie et la Prusse. C’est en partie pour ces raisons que les contes de tradition orale et les contes publiĂ©s s’influencĂšrent mutuellement pour donner naissance Ă  des rĂ©cits combinant variantes orales et versions Ă©crites. Les FrĂšres Grimm publiĂšrent leur premier recueil de contes trois volumes en 1812 sous le titre de Kinder- und HausmĂ€rchen. La seconde publication eut lieu en 1815 et plusieurs versions se succĂ©dĂšrent jusqu’en 1857. 13Les FrĂšres Grimm ne s’intĂ©ressĂšrent pas seulement aux Contes dĂ©jĂ  publiĂ©s par Charles Perrault, mais firent aussi et surtout la collecte de contes de tradition orale colportĂ©s. Trois personnes jouĂšrent un rĂŽle considĂ©rable dans cette recherche la gouvernante Marie MĂŒller qui aurait fourni le quart des quatre-vingt-six contes du premier volume, ainsi que Dorothea Viehmann, la fille d’un aubergiste d’origine huguenotte qui avait le français pour langue maternelle, et enfin Mme d’Aulnoy, qui serait Ă  l’origine de plus de la moitiĂ© des Contes. 14Les Contes de Perrault renferment des traits spĂ©cifiques du gĂ©nie populaire français dont il attĂ©nue le merveilleux, fait disparaĂźtre les ĂȘtres fantastiques, les lutins et les magiciens qui peuplent les forĂȘts. Perrault humanise les personnages dans le but d’adoucir leur caractĂšre. Corollairement, l’écrivain Ă©vite toute extravagance faisant preuve d’un esprit cartĂ©sien. En revanche, les Contes de Grimm sont caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence du merveilleux et d’élĂ©ments surnaturels qui tĂ©moignent des sphĂšres culturelles dont les contes, les lĂ©gendes et les rĂ©cits facĂ©tieux sont issus. 15En effet, la publication des Contes s’inscrivit dans un contexte de recherches plus ou moins Ă©rudites qui reposaient sur la littĂ©rature germanique ancienne. Au XIXe siĂšcle, la Prusse se dressa contre l’occupation française. Elle se replia sur elle-mĂȘme, fut animĂ©e par une prise de conscience nationale et dĂ©mocratique et se mit en quĂȘte de son passĂ©. Cette recherche identitaire fut thĂ©orisĂ©e par la littĂ©rature romantique. Ce contexte national, voire nationaliste, fut essentiel dans la dĂ©marche des FrĂšres Grimm. Ils aspiraient Ă  la reconstitution de l’ancienne Germanie avec sa langue, sa religion, ses traditions mythiques et hĂ©roĂŻques, ses lois et ses coutumes et tentĂšrent de relier le passĂ© au prĂ©sent. Certains Contes furent mĂȘme rĂ©digĂ©s en dialecte. La France Ă©tait alors un pays dans lequel l’unitĂ© nationale Ă©tait acquise et oĂč l’indĂ©pendance nationale n’avait pas lieu d’ĂȘtre revendiquĂ©e. Par consĂ©quent, les personnages des Contes de Grimm avaient pour la plupart connu un culte ou une rĂ©alitĂ© dans l’ancienne religion germano-scandinave. Ce fut une des raisons majeures pour laquelle les FrĂšres Grimm, dĂšs la seconde Ă©dition de leurs Contes, supprimĂšrent les contes d’origine Ă©trangĂšre et française, tels Le chat bottĂ© ou Cendrillon. 16Les FrĂšres Grimm remaniĂšrent les Contes dans la seconde Ă©dition sur le plan stylistique Ă©galement. Ils s’efforcĂšrent de garder la spĂ©cificitĂ© de la langue orale et de la lecture Ă  voix haute en ajoutant des dictons, des onomatopĂ©es, des idiotismes propres aux jargons de certains mĂ©tiers. À partir de 1837, ils ajoutĂšrent des rĂ©flexions de plus en plus morales dans un dessein d’éducation nationaliste, ce qui correspondait aux prĂ©occupations moralisantes de leur Ă©poque, le Biedermeier ». Les auteurs supprimĂšrent alors des passages jugĂ©s trop violents pour les enfants. 17Le Petit Chaperon rouge n’appartient pas Ă  la tradition orale allemande. La version de Perrault a Ă©tĂ© traduite par L. Thieck en 1800. Le conte a Ă©tĂ© transmis aux FrĂšres Grimm par Marie Hasenflug, dont le pĂšre Ă©tait prĂ©sident du Conseil de la Hesse et la mĂšre originaire d’une famille huguenote. Marie Hasenflug fut Ă©levĂ©e dans l’esprit français. Ce conte aurait donc dĂ» ĂȘtre supprimĂ© dans la seconde version des Contes, mais ce ne fut pas le cas. Les Grimm ont gardĂ© la version au dĂ©nouement heureux car il s’agissait Ă  la fois de la version alsacienne du conte français et d’une contamination » du conte allemand Le loup et les chevreaux Der Wolf und die sieben jungen Geißlein. Étude diachronique de la langue dans la version française du Petit Chaperon rouge 18Dans le manuscrit de 1695, le lecteur peut se rĂ©fĂ©rer Ă  des indications de lecture comme On prononce ces mots d’une voix forte pour faire peur Ă  l’enfant comme si le loup l’allait manger » qui renforce le caractĂšre du conte d’avertissement », destinĂ© aux enfants, de mĂȘme que des formulettes, des expressions pittoresques, telles Tire la chevillette et la bobinette cherra », pouvant faire figure de virelangue. Beaucoup de termes, pourtant dĂ©suets au XVIIe siĂšcle, rencontrĂšrent un succĂšs favorable auprĂšs du public, mĂȘme si Perrault dut modifier le texte dans la version littĂ©raire. La formulette le petit pot de beurre » donna lieu Ă  un virelangue en vigueur au XIXe siĂšcle ou plus tĂŽt Petit pot de beurre, quand te dĂ©petitpotdebeurreras-tu ? Je me dĂ©petitpotdebeurrerai, quand tous les petits pots de beurre se dĂ©petitpotdebeurreront ». 2 On attribue la rĂ©daction originelle de la chanson Ă  Françoise Giroud. 19On trouve aussi des traces de l’expression Tire la chevillette et la bobinette cherra », notamment dans une chanson que les enfants chantaient dans les cours de rĂ©crĂ©ation des Ă©coles dans les annĂ©es 19402 Le Petit Chaperon rouge trottinait dans les grands bois,Quand, soudain, une ombre bouge,C’est le loup, le grand loup, Ă  l’Ɠil sournois,Qui se dit en voyant la gamine,J’ai besoin de vitamines,Je fais faire un bon petit repas froidTire, tire, la chevillette, et la bobinette cherra
 20Les Contes firent circuler beaucoup d’expressions Ă  travers les Ăąges que l’on redĂ©couvre aujourd’hui dans la langue orale, les bandes dessinĂ©es, les rĂ©pliques qui soulignent un trait d’humour. C’est le cas de Anne, ma sƓur Anne, ne vois-tu rien venir ? » Barbe Bleue, reprise plusieurs fois dans la bande dessinĂ©e AstĂ©rix chez Rahazade 1987. 21Le vocabulaire dans Le Petit Chaperon rouge reflĂšte l’usage de la langue des diffĂ©rentes Ă©poques. Les Ă©diteurs ont progressivement procĂ©dĂ© Ă  des interventions linguistiques pour faire disparaĂźtre certains mots ou tournures jugĂ©s obsolĂštes ou incomprĂ©hensibles. Des recherches menĂ©es dans la collection IdĂ©al chez Hachette autour des annĂ©es 1960 ont rĂ©vĂ©lĂ© plus de cent altĂ©rations de toutes sortes. C’est ainsi que l’énoncĂ© de Perrault Sa mĂšre ayant cuit et fait des galettes » est peu Ă  peu devenu Sa mĂšre ayant fait et cuit des galettes » ou plus simplement Sa mĂšre ayant fait des galettes ». La disparition du sens intransitif de cuire » anĂ©antit l’information culturelle qui renseigne sur le fait que le jour de la semaine destinĂ© Ă  la fabrication et Ă  la cuisson du pain, Ă©tait aussi le jour oĂč l’on faisait de la pĂątisserie, afin que le four n’ait plus Ă  ĂȘtre prĂ©parĂ© une seconde fois. Ce jour Ă©tait un jour particulier qui permettait de manger un peu mieux qu’à l’ordinaire et d’en faire profiter plusieurs personnes. 22Les versions mĂ©langent souvent le conte français avec le conte allemand. Dans une version moderne de Grimm, on rencontre la traduction de cuire » au sens transitif de Nous l’[la galette] avons cuite hier » alors qu’en allemand le verbe Ă©tait intransitif comme chez Perrault. 23Le mĂ©canisme de la serrure fut aussi remplacĂ© par des expressions plus simples Tire la bobinette, le loquet tombera », Tire la cordelette, le loquet se lĂšvera ». Parfois, la porte est dĂ©jĂ  ouverte, et la question/rĂ©ponse Ă  l’ouverture de la porte est superflue. Les versions Ă©trangĂšres destinĂ©es aux enfants simplifiĂšrent Ă©galement cette formule. 24Les versions rĂ©centes, françaises et allemandes, ressemblent de moins en moins aux versions littĂ©raires. Comme Ă  l’époque oĂč les contes Ă©taient oralisĂ©s, la langue emploie de plus en plus de tournures orales et modernes mĂ©langĂ©es Ă  la langue littĂ©raire. Le chasseur, par exemple, traite le loup de vieille canaille » dans une des variantes modernes de la version de Grimm. Personnages et objets dans Le Petit Chaperon rouge 25La signification du nom Le Petit Chaperon rouge a donnĂ© lieu Ă  plusieurs interprĂ©tations. Dans la version de Grimm, la plus courante est celle qui a pour origine un rituel de mai, le chaperon de fleurs reprĂ©sentant alors la couronne de mai. Ce jour-lĂ , la fillette apporte du vin Ă  sa grand-mĂšre et doit ĂȘtre attentive en chemin, autant de rituels rappelĂ©s dans le conte Ă  travers la prĂ©sence de cadeaux et la mise en garde de la mĂšre au dĂ©but du mois de mai, les bois Ă©taient hantĂ©s par les mauvais esprits et par des animaux redoutables. 26Le Petit Chaperon rouge dĂ©signe, en outre, la nouvelle annĂ©e, symbolisĂ©e par la renaissance de la fillette Ă  la fin du conte. Dans une seconde version, le mĂ©chant » est puni une seconde fois lors d’une visite ultĂ©rieure, la fillette n’écoute pas le loup et va directement chez la grand-mĂšre qui, grĂące Ă  une ruse, fait tomber le loup dans une marmite pleine d’eau, alors que ce dernier voulait pĂ©nĂ©trer dans la maison par la cheminĂ©e. 27Dans le conte de Perrault, Le Petit Chaperon rouge dĂ©signe la bande d’étoffe servant Ă  coiffer les femmes, mais les analystes ont fourni un trĂšs grand nombre d’interprĂ©tations. 28Chez Perrault, la figure du loup possĂšde une double signification symbolique. Dans sa moralitĂ© », l’auteur le compare Ă  un homme. L’allusion mĂ©taphorique Ă  la sexualitĂ© est Ă©vidente, particuliĂšrement quand la fillette va se coucher auprĂšs du loup. 29Dans le conte de Grimm, le loup est l’animal qui fut longtemps considĂ©rĂ© comme un mangeur d’hommes. Ce n’est pas un hasard si la mĂšre met en garde l’enfant contre les dangers de la forĂȘt. Des recherches historiques ont d’ailleurs rĂ©vĂ©lĂ© que la chasse au loup Ă©tait chose courante dans les forĂȘts allemandes, alors qu’elle fut longtemps un privilĂšge aristocratique en France. En outre, la peur du loup est un phĂ©nomĂšne trĂšs français. En effet, il est frĂ©quemment rapportĂ© qu’aucun autre pays du monde ne considĂ©ra cet animal comme dangereux pour l’homme. 3 Je renvoie les lecteurs intĂ©ressĂ©s par ce sujet au compte-rendu que Michel Louis, spĂ©cialiste du c ... 30Les loups, Ă  l’époque prĂ©historique, s’approchaient des tribus pour s’emparer des dĂ©chets alimentaires. Dans leur quĂȘte de nourriture, les Indiens d’AmĂ©rique du Nord considĂ©raient le loup comme un concurrent et le surnommaient FrĂšre Loup ». Dans l’histoire de l’AmĂ©rique, on ne recense que trĂšs peu de dĂ©cĂšs causĂ©s par des loups, et dans tous les cas, l’animal Ă©tait enragĂ©. En Europe, au Moyen-Âge, les guerres, les famines et la peste noire firent des millions de victimes. Les morts restaient sans sĂ©pultures et les loups devinrent alors nĂ©crophages. L’inquisition, le pouvoir monarchique, les coutumes paĂŻennes et la naĂŻvetĂ© du peuple des campagnes engendrĂšrent l’idĂ©e selon laquelle le loup Ă©tait l’incarnation du mal. Les bergĂšres n’avaient pas peur de cet animal qu’elles faisaient fuir Ă  coup de bĂąton. Cependant, l’obscurantisme rĂ©pandit l’idĂ©e d’aprĂšs laquelle il existait, Ă  cĂŽtĂ© du loup craintif, un autre animal, dĂ©voreur d’hommes. Les nobles se gaussaient des croyances paysannes et entretinrent la croyance du loup carnassier », sachant trĂšs bien que le loup n’attaquait pas l’homme. Le loup craint l’odeur de l’homme et ne s’attaque Ă  ce dernier que s’il est mourant, ivre ou En bref, les contes accrĂ©ditĂšrent l’image du loup tueur, mangeur d’hommes. 31Dans le conte de Perrault, les prĂ©sents consistent en une galette et du beurre. La galette, vraisemblablement une galette des rois faite le jour oĂč le pain a Ă©tĂ© cuit, est, selon l’usage, partagĂ©e en famille le jour de l’Épiphanie. La fĂšve porte-bonheur a engendrĂ© plusieurs expressions ou coutumes renvoyant Ă  l’argent et Ă  la fortune garder la fĂšve dans son porte-monnaie toute l’annĂ©e assure le bien-ĂȘtre matĂ©riel. 32Dans la version allemande, la fillette apporte du gĂąteau et du vin de nos jours, l’Épiphanie est un jour de fĂȘte en Allemagne. Ce jour est fĂ©riĂ©, mais contrairement Ă  la France, il n’y a aucune tradition culinaire. En France, le vin Ă©tait une boisson courante chez les paysans. En Allemagne, cette boisson n’est pas consommĂ©e comme dans les pays mĂ©ridionaux, elle est plutĂŽt considĂ©rĂ©e comme une boisson revigorante, voire mĂ©dicinale. 33La serrure de la porte est une Ă©nigme pour les lecteurs allemands. La chevillette et la bobinette sont des termes issus de la tradition orale que Perrault a intentionnellement gardĂ©s. À l’époque de l’auteur, ces termes Ă©taient une forme dialectale. Bobinette » fait encore partie aujourd’hui du dialecte picard et angevin, elle sert Ă  fermer des portes de bois, comme celles des granges. Chevillette » fait aujourd’hui partie du français standard. Des experts ont essayĂ© d’expliquer le mĂ©canisme de l’ouverture de la porte, mais leurs explications ne sont pas vraiment de nature Ă  Ă©clairer la lanterne » des lecteurs Ă©trangers, ni mĂȘme français d’ailleurs
 Un morceau de bois rond bobinette engagĂ© Ă  l’intĂ©rieur dans une cavitĂ© du jambage, tient lieu de verrou. À cette “bobinette” est attachĂ©e une petite corde qui passe par un trou de la porte et pend au-dehors, munie Ă  son extrĂ©mitĂ© d’une “cheville” formant poignĂ©e. On tire la “ chevillette”, la “bobinette” glisse et tombe, la porte s’ouvre. Soriano 3. Fiche pĂ©dagogique et dĂ©roulement de l’activitĂ© Fiche pĂ©dagogique FICHE PÉDAGOGIQUE Arguments didactiques - Les contes tĂ©moignent de l’évolution ou de la rĂ©sistance des coutumes, croyances, ainsi que de l’idĂ©ologie relative aux mƓurs- Les contes nous informent sur la vie sociale d’une Ă©poque ils occupaient une position particuliĂšre au sein des communautĂ©s- Les contes jouaient un rĂŽle Ă©ducatif sous l’Ancien RĂ©gime- La traduction des contes porte sur l’empreinte culturelle de la culture qui traduit- L’approche interculturelle d’un conte permet d’isoler un paramĂštre culturel qui dĂ©termine les points communs ou les diffĂ©rences des donnĂ©es culturelles rencontrĂ©es dans deux cultures. Cette approche fait Ă©galement ressortir les diffĂ©rents niveaux linguistiques, sociologiques et historiques dans les phĂ©nomĂšnes d’adaptation rapportables Ă  l’appartenance culturelle. Objectifs gĂ©nĂ©raux - DĂ©velopper des savoirs culturels et savoir-faire interculturels- DĂ©couverte des traits de la culture française au XVIIe siĂšcle- Prise de conscience de l’écriture, de la langue, du choix lexical en tant que traits culturels spĂ©cifiques d’une aire culturelle et sensibilisation aux reprĂ©sentations divergentes d’une mĂȘme rĂ©alitĂ© culturelle- Prise de conscience des spĂ©cificitĂ©s culturelles, langagiĂšres et de leur Ă©volution dans la culture maternelle DĂ©marches utilisĂ©es - Travail d’analyse et de prospection sous forme de tĂąches recherches d’informations culturelles dans les deux versions du conte- DĂ©marche contrastive- Traduction du conte français en allemand Ă©carts interprĂ©tatifs et raisons de leur prĂ©sence- Élargissement pĂ©dagogique confrontation du conte de Perrault et de Grimm avec des versions plus anciennes et plus rĂ©centes- Élargissement pĂ©dagogique tĂąche individuelle ou collective recherche de donnĂ©es culturelles et linguistiques des deux contes qui laissĂšrent leur empreinte dans la langue contemporaine, dans les publicitĂ©s, les textes littĂ©raires, etc. Supports pĂ©dagogiques - Texte original du Petit Chaperon rouge de Grimm et de Perrault- Documents bibliographiques- Elargissement pĂ©dagogiques textes issus d’autres versions françaises et allemandes et textes issus de versions Ă©trangĂšres avec des exemples de traduction ensemble de textes facilement accessibles sur Internet Langue et niveaux d’apprentissage - Langue cible niveau B2 ; langue cible niveau A2 accompagnĂ© de la langue source Ă©tude du conte allemand et du conte de Perrault traduit en allemand dont la traduction est proche de la version originale. L’enseignant pourra fournir les explications lexicales. DĂ©roulement de l’activitĂ© 34Ce chapitre propose une exploitation pĂ©dagogique pour l’approche comparative des deux contes. Les activitĂ©s sont indiquĂ©es de maniĂšre chronologique, l’enseignant devra se rapporter aux rĂ©sultats de l’analyse prĂ©sentĂ©e ci-dessus pour traiter le contenu des activitĂ©s et rechercher le matĂ©riel pĂ©dagogique nĂ©cessaire. La dĂ©marche pĂ©dagogique prĂ©sentĂ©e est facultative, libre Ă  l’enseignant de choisir un autre dĂ©roulement ou d’autres activitĂ©s selon les habitudes et l’intĂ©rĂȘt du groupe-classe. 35L’enseignant trouvera Ă©galement des activitĂ©s destinĂ©es Ă  Ă©largir et Ă  approfondir la thĂ©matique du Petit Chaperon rouge, ainsi que les Contes de Perrault. A. Sensibilisation thĂ©matique En tandem, les apprenants se racontent l’histoire du Petit Chaperon rouge ou mettent l’histoire en image individuellement. En plĂ©num, quelques apprenants racontent le conte. 36→ Cette activitĂ© a pour but de faire redĂ©couvrir la version française et allemande du conte aux apprenants. En plĂ©num, lecture du conte de Perrault en français et mise en commun les apprenants comparent leurs connaissances du conte, qu’ils auront dessinĂ© ou expliquĂ© auparavant avec le contenu de celui qu’ils viennent de lire. 37→ AprĂšs cette premiĂšre approche globale, les apprenants auront essentiellement exprimĂ© un ensemble de diffĂ©rences dans la chronologie de l’histoire. En plĂ©num, lecture du conte de Grimm. B. Exploitation thĂ©matique Diviser la classe en six groupes d’apprenants selon l’effectif de la classe. Trois groupes travailleront sur le conte de Perrault, les trois autres sur celui de Grimm. Distribuer une photocopie Ă  chaque groupe sur laquelle l’enseignant aura divisĂ© les diffĂ©rentes parties thĂ©matiques du conte ou noter au tableau, au rĂ©troprojecteur
. Par exemple - l’introduction du conte ;- la mission de l’enfant ;- la rencontre avec le loup ;- le chemin pris ;- le lieu d’habitation de la grand-mĂšre ;- la rencontre du loup et de la grand-mĂšre ;- le premier dialogue entre le loup et Le Petit Chaperon rouge ;- le second dialogue entre le loup et Le Petit Chaperon rouge ;- la fin de l’histoire. Demander Ă  chaque groupe de noter le contenu principal de chacune des parties ci-dessus. 38En plĂ©num, les apprenants font part du rĂ©sultat de leur recherche. 39→ Les apprenants auront approfondi les contenus portant sur l’ordre chronologique de la structure du rĂ©cit, mais s’exprimeront aussi sur les Ă©lĂ©ments ajoutĂ©s, dĂ©veloppĂ©s, voire absents dans l’une ou l’autre des deux histoires. Aider les apprenants des deux groupes Ă  Ă©tablir un schĂ©ma commun relatif Ă  la structure de chaque conte et qui seront ensuite reportĂ©s au tableau ou au rĂ©troprojecteur. Demander aux apprenants de donner leur opinion/impression sur le plan de la narration des deux versions et de formuler leur prĂ©fĂ©rence pour l’un des deux contes et les raisons de cette prĂ©fĂ©rence. 40→ Dans une perspective interculturelle, les apprenants seront confrontĂ©s Ă  deux rĂ©cits littĂ©raires, passerelles entre les deux cultures, qui les inviteront Ă  pratiquer une interprĂ©tation anthropologique sur les contenus des deux textes au moyen de l’expression orale et de l’échange d’opinions. À ce sujet, il faudra, par exemple, veiller Ă  expliquer aux apprenants le sens figurĂ© du mot ruelle » dans la moralitĂ© de Perrault passage situĂ© entre le lit et le mur d’une chambre Ă  coucher. 41→ Cette approche thĂ©matique permettra Ă  l’enseignant d’introduire, sous forme de questions ou de recherches Ă  base d’autres documents qu’il aura apportĂ©s, des renseignements sur les auteurs, l’époque et le contexte dans lesquels le conte a Ă©tĂ© Ă©crit pour mieux comprendre la variation thĂ©matique du conte. Sur le plan intraculturel, cette dĂ©marche fera ressortir les traits caractĂ©ristiques sociaux et historiques prĂ©sents dans le lexique, dans les coutumes et les usages collectifs. Cette recherche peut ĂȘtre proposĂ©e aux apprenants sous forme de tĂąche dans le cadre d’un travail en dehors de la classe et qui sera ensuite prĂ©sentĂ©e aux diffĂ©rents groupes. C. Exploitation linguistique En tandem, les apprenants soulignent les mots ou expressions qui leur posent problĂšme, ou qu’ils trouvent intĂ©ressants ou dĂ©suets dans le conte de Perrault, puis les comparent avec ceux du conte de Grimm. En plĂ©num, faire une liste de ces mots et expressions. L’enseignant expliquera les mots nouveaux inconnus et mettra de cĂŽtĂ© ceux qui auront un apport lexicologique culturel pertinent. Les apprenants Ă©mettent des hypothĂšses quant Ă  la signification des expressions et du vocabulaire. 42→ Outre le problĂšme du vocabulaire inconnu, les apprenants rencontreront des tournures syntaxiques obsolĂštes, mais aussi, sur le plan interculturel, des coutumes suggĂ©rĂ©es par les mots Épiphanie, des mots qui accompagnent presque toujours un certain usage galette, ou encore des mots dont le contenu culturel est le rĂ©sultat de l’association d’un lieu Ă  un produit ou Ă  un objet les saucisses dans Grimm ou encore la chevillette et la bobinette dans Perrault, etc. 43→ Rappelons ici que nous sommes dans le cadre d’une approche culturelle de la langue et de la culture Ă©trangĂšre et que la langue maternelle des apprenants joue le rĂŽle essentiel de vecteur et de moyen d’apprentissage. Proposer une activitĂ© ludique en demandant aux apprenants de tenter de prononcer le virelangue sur le petit pot de beurre et leur expliquer son origine. Les apprenants pourraient aussi chanter la chanson Le Petit Chaperon rouge trottinait dans les grands bois
 ». D. Exploitation des personnages et des objets En tandem, les apprenants comparent les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments dans les deux contes les personnages, les prĂ©sents apportĂ©s par la fillette Ă  la grand-mĂšre, le lieu de l’action, la rencontre avec le loup, le comportement du loup et celui de la fillette dans la maison de la grand-mĂšre. Mise en commun en plĂ©num. En tandem ou en petits groupes, les apprenants se concentrent sur la comparaison des Ă©lĂ©ments qui ont Ă©tĂ© les plus modifiĂ©s dans la version de Grimm les personnages et les prĂ©sents. Faire dĂ©couvrir la fonction culturelle de ces changements en faisant rĂ©flĂ©chir les apprenants sur les Ă©lĂ©ments distinctifs Ă  partir des connaissances gĂ©nĂ©rales qu’ils ont des cultures française et allemande, ainsi qu’à partir de la recherche bibliographique. 44→ Cette approche est interculturelle, car elle porte sur les diffĂ©rents niveaux linguistiques, pragmatiques de la langue et sur les phĂ©nomĂšnes d’adaptation culturelle. Traduction de certains passages d’adaptation significatifs du texte français et allemand. E. Élargissement pĂ©dagogique Étudier les divers Ă©lĂ©ments du conte dans des versions Ă©trangĂšres en langue Ă©trangĂšre ou en choisissant une traduction fidĂšle de la version originale, puis une version adaptĂ©e l’étude intĂ©grale du texte est superflue, mieux vaut se concentrer sur le lexique ciblĂ©, repĂ©rĂ© dans les diffĂ©rences françaises et allemandes. Lecture des versions modernes du conte pour dĂ©couvrir les tournures modernes et le registre de la langue enfantine propres aux deux cultures. Prendre conscience de l’impact culturel et linguistique du conte dans la sociĂ©tĂ© contemporaine, mĂ©dias, cinĂ©ma, etc., en Allemagne et en France analyse de documents. Faire une comparaison entre les titres des Contes de Perrault qui figuraient dans la version de 1697 et ceux qui apparurent dans la premiĂšre version des contes de Grimm, puis dans les suivantes, et rechercher les raisons de la disparition de certains Contes de Perrault. 4. Conclusion 4 Nous renvoyons le lecteur aux sujets traitant de la compĂ©tence culturelle et interculturelle » e ... 45Depuis quelques dizaines d’annĂ©es, l’axe de recherche dans les domaines de l’enseignement/apprentissage des langues est passĂ© d’une perspective communicativiste Ă  une perspective plus humaniste ; mais en thĂ©orie et en apparence, seulement. Bien que les publications du Cadre EuropĂ©en Commun de RĂ©fĂ©rence Ɠuvrent en faveur d’une ouverture Ă  la citoyennetĂ© europĂ©enne et Ă  l’intĂ©gration d’une compĂ©tence interculturelle, voire transculturelle, dans l’apprentissage des langues-cultures Ă©trangĂšres, force est de constater que l’apprentissage culturel et interculturel est absent des manuels de langue. Il ne s’agit, en effet, que d’un enseignement centrĂ© sur la transmission de contenus socioculturels sous forme de prĂ©sentation d’informations. En expliquer ici les raisons dĂ©passerait le cadre thĂ©matique de notre article. NĂ©anmoins, nous souhaitons souligner Ă  quel point il est urgent que les enseignants se penchent sur les recherches qui ont Ă©tĂ© menĂ©es en didactique dans l’approche culturelle et interculturelle, mais aussi sur les disciplines des Sciences Humaines dans lesquelles ils n’ont pas Ă©tĂ© formĂ©s, afin de rendre Ă  la didactique des Langues-Cultures toute sa lĂ©gitimation4. 46C’est ce que j’ai souhaitĂ© faire Ă  travers l’analyse du Petit Chaperon rouge. À travers la recherche de l’adaptation d’élĂ©ments socioculturels, linguistiques et idĂ©ologiques de la culture cible dans un texte littĂ©raire, les apprenants dĂ©veloppent des savoir-faire qui vont leur permettre de dĂ©couvrir et d’interprĂ©ter un ensemble de rĂ©fĂ©rences culturelles inhĂ©rentes Ă  la culture cible celle qui traduit et, en consĂ©quence, de souligner le caractĂšre ethnocentrique de tout produit culturel.
Plussur cette citation >> Citation de Jean de La Fontaine (n° 172472) - Ajouter à mon carnet de citations. Notez cette citation : - Note moyenne : 4.63 /5 (sur 466 votes) Si Dieu m’avait fait naütre propre à tirer marrons du feu, certes marrons verraient beau jeu. Le Singe et le Chat, IX, 17 de. Jean de La Fontaine.
FicheCours NÂș : 91038 FRANÇAIS Toutes sĂ©ries Biographie de Balzac Plan de la fiche : 1. Enfance, Ă©tudes, dĂ©buts littĂ©raires (1799-1829) 2. Naissance d’un monde : les premiers chefs-d’oeuvre (1829-1841) 3. La ComĂ©die humaine comme systĂšme(1842-1950) 4. Annexe : textes de Victor Hugo Enfance, Ă©tudes, dĂ©buts littĂ©raires (1799-1829) Issu d’une famille
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Construireun plan de commentaire. RĂ©diger et gĂ©rer son temps. L’histoire littĂ©raire du 19e siĂšcle. Les ChĂątiments de Hugo. Une vie de Maupassant. L’étude d’Une vie. L’Assommoir de Zola. L’histoire littĂ©raire du 20e siĂšcle. Raymond Queneau. Unehistoire de la mixitĂ©. Article publiĂ© le 14 fĂ©vrier 2011 | Lecture : 22 min. | Par Par GeneviĂšve Pezeu. L’histoire de la mixitĂ© n’a pas encore Ă©tĂ© Ă©crite en France. De nombreuses Ă©tudes en sociologie, philosophie, sciences de l’éducation ou histoire de l’éducation ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es, mais il n’existe pas encore de kL5Xf.
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