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Il ne peut donc ĂȘtre considĂ©rĂ© comme responsable de ses actes. Quelques mois plus tard en novembre 78, deux nouvelles femmes sont agressĂ©es par un mystĂ©rieux homme une finira par ĂȘtre paralysĂ©e. Guillaume Canet au sommet avec un film noir qui tient la route. La prochaine fois je viserai le coeur » , raconte le rĂ©alisateur. Retrouvez plus dâinfos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. Une autre jeune femme, Yolande , 19 ans, est par la suite elle aussi criblĂ©e de balles prĂšs de lâhippodrome de Chantilly et mourra Ă lâhĂŽpital. Pixote, la loi du plus faible â la critique Hector Babenco. Nom la prochaine fois je viserai le coeur Format Fichier Dâarchive SystĂšme dâexploitation Windows, Mac, Android, iOS Licence Usage Personnel Seulement Taille MBytes Le vĂ©hicule volĂ© employĂ© par lâagresseur est retrouvĂ© une dizaine de jours plus tard par les gendarmes. La prochaine fois je viserai le coeur Sa brigade hĂ©rite de lâenquĂȘte. Entre etles habitants de lâ Oise sont dans lâangoisse dâun maniaque, qui tue plusieurs auto-stoppeuses et qui Ă©chappe Ă la police. Pire, il participe mĂȘme aux enquĂȘtes de ces diffĂ©rentes affaires. Ceci peut vous interesser. Votre avis Forum sur abonnement Pour participer Ă ce forum, vous devez vous enregistrer au prĂ©alable. La prochaine fois je viserai le coeur »raconte le rĂ©alisateur. Il espĂšre gĂ©rer ses dĂ©mons quand la jeune Sophie, de dix ans sa cadette, tombe amoureuse de lui Le dĂ©roulement est sans surprise mĂȘme si on ne connaĂźt pas lâaffaire, mais lĂ ou le film est rĂ©ussi, câest dans la mise en scĂšne qui est excellente et rend le film trĂšs prenant, ça vaut aussi pour Guillaume Canet qui incarne Ă merveille » ce personnage particulier. Alain Lamare ne sera jamais jugĂ© pour ses crimes, il coule ses jours dans un Ă©tablissement psychiatrique fermĂ© du Pas-de-Calais. Night Shyamalan, de J. Il manque quelque chose Ă ce film, je me suis ennuyĂ©e! Il a un visage par moment tout Ă fait impassible qui convient totalement. Le docteur Rachid Selmi Jâai vu le film ie matin, et je comprends pourquoi Guillaume Canet a eu du mal foeur sortir du personnage, il est si prenant et traumatisant. Monuments Men France 3 Pour participer Ă ce forum, vous devez vous enregistrer au prĂ©alable. Le point sur les projets de Quentin Tarantino. Mais le 1er dĂ©cembre qui suit, ce dernier va jusquâau meurtre et tue par balles une jeune prohcaine stoppeuse. Franck est un jeune gendarme timide et effacĂ© qui travaille dans lâOise. TraquĂ© par une battue dans les marais, lâagresseur parvient, inexplicablement, Ă Ă©chapper aux patrouilles et Ă lâhĂ©licoptĂšre qui le recherchent. La prochaine fois je viserai le coeur â le test DVD. L histoire reste bien ficelĂ©e. Sauf indication contraire ou complĂ©mentaire, les informations mentionnĂ©es dans cette section peuvent ĂȘtre confirmĂ©es par la base de donnĂ©es IMDb. LâHomme quâon aimait trop. En effet, jâai trouvĂ© certains passages trĂšs lents, dont la lenteur nâĂ©tait pas justifiĂ©e. La prochaine fois, je viserai le cĆur le film est-il inspirĂ© dâun fait divers rĂ©el ? â TĂ©lĂ© Star AprĂšs plusieurs dĂ©cennies dâexistence, des dizaines de milliers dâarticles, et une Ă©volution de notre Ă©quipe de rĂ©dacteurs, mais aussi des droits sur certains clichĂ©s repris sur notre plateforme, nous comptons sur la bienveillance et vigilance de chaque lecteur â anonyme, distributeur, attachĂ© de presse, artiste, photographe. La PJ finit par dĂ©couvrir que le vĂ©hicule a Ă©tĂ© volĂ©, quelques jours auparavant Ă la femme dâun gendarme qui faisait ses courses. La fin est trop rapidebĂąclĂ©e? Du cinĂ©ma Français comme je lâaime. Guillaume canet est excellent un film intense noir trĂšs bien tournĂ© et trĂšs bien interprĂ©tĂ©. Les enregistrements ont dĂ©butĂ© courant novembre et ont durĂ© Ă peine 36 jours. Navigation Accueil Portails thĂ©matiques Article au hasard Contact. Le meilleur Ă©lĂ©ment de ce film Ă©tant Guillaume Coeue qui fait son travail! Par ailleurs, la musique est quand mĂȘme assez envahissante et cette chanson de Christophe mon Dieu Bidon De rouille et dâos? La Prochaine fois je viserai le coeur les secrets du tournage jr Un autre registre, seulement Ă lâorigine, câest mĂšre tĂ©rĂ©sa Ă cĂŽtéça part plus sur lâescroquerie et les effets positifs de donner du travail fantĂŽme Ă dâautres qui vont gagner de lâargent, croire en lâillusion, ne pas vĂ©rifier Grosse dĂ©ception sur la façon dont a Ă©tĂ© traitĂ©e lâhistoire, les scĂšnes. Le rĂ©sultat Ă lâissue du long-mĂ©trage est un peu une frustration aprĂšs avoir Ă©tĂ© en apnĂ©e tout le long du film qui nâen prochajne pas moins truffĂ© plein de qualitĂ©s. Anger a une classe unique pour observer les dĂ©mons intĂ©rieurs du viseeai de Canet Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de La Prochaine fois je viserai le coeur » et de son tournage! Pour le regarder, autant ne pas raconter, le mieux est de consulter la BA, il mâa plu. Ana Girardot La prochaine fois je viserai le coeur, France 3LaProchaine Fois je Viserai le Coeur . Mark of the Devil 666: The Moralist. O.C. Babes and the Slasher of Zombietown. The Jinx. My Soul to Take. Serial Killer Clown : Ce Cher Monsieur Gacy. Recherches de film. Vous recherchez un film ? N'hĂ©sitez pas Ă l'indiquer sur le forum. Et n'hĂ©sitez pas Ă aider les autres internautes ! MAISON CAVE PORTE MYSTĂRIEUSE DEMON Trailers Photos Casting Bande Annonce La prochaine fois je viserai le coeur La prochaine fois je viserai le coeur - Bande-annonce VF La prochaine fois je viserai le coeur - Bande... par Ecranlarge Avec Guillaume Canet , Ana Girardot RĂ©alisĂ© par CĂ©dric Anger Thriller Autres VidĂ©os La prochaine fois je viserai le coeur La prochaine fois je viserai le coeur - Bande-annonce VF
Laprochaine fois je viserai le coeur : dĂ©couvrez toute les actualitĂ©s avec TĂ©lĂ©-Loisirs . Aller au contenu. Menu. TĂ©lĂ©-Loisirs. Avatar. Me connecter. Mon compte Mes alertes Mes paramĂštresLa Prochaine fois je viserai le coeur News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage Box Office RĂ©compenses Films similaires note moyenne 3,2 3576 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCinĂ© Votre avis sur La Prochaine fois je viserai le coeur ? 409 critiques spectateurs 5 11 critiques 4 125 critiques 3 166 critiques 2 66 critiques 1 29 critiques 0 12 critiques Trier par Critiques les plus utiles Critiques les plus rĂ©centes Par les membres ayant fait le plus de critiques Par les membres ayant le plus d'abonnĂ©s "La prochaine fois je viserai le cĆur", film tirĂ© d'un fait rĂ©el pour le moins terrible et incroyable, est bien Ă l'image et Ă la hauteur de l'horreur de cette histoire, complĂštement hors du commun !En dĂ©passant le simple polar qu'il n'est pas du tout, CĂ©dric Anger fait beaucoup plus que de relater et de mettre en scĂšnes les Ă©vĂ©nements, les faits et gestes du "Tueur fou de l'Oise" ou l'affaire Alain Lamare, car il va bien plus loin en nous plongeant littĂ©ralement dans la peau et la personnalitĂ© de ce personnage ambigu, torturĂ©, nĂ©vrosĂ© et j'en passe tellement son psychisme semble complexe et inquiĂ©tant...Toujours rĂ©servĂ© Ă propos de Guillaume Canet, trop lisse et inexpressif Ă mon avis, il est alors lĂ , l'Acteur idĂ©al au point de ne voir Ă travers son physique, son visage impassible, qu'un dangereux individu oĂč toute Ă©motion et sensation semble gommĂ©e le plus souvent de son regard... En mĂȘme temps de part ce jeu glacĂ© et distant, le mal ĂȘtre, les affres et les obsessions de Franck traduisent une peur et un malaise gĂ©nĂ©ral qui envahissent entiĂšrement le film, qui nous enveloppent dĂšs sa prĂ©sence Ă l'Ă©cran en donnant une tension et mĂȘme une angoisse de plus en plus prĂ©gnante, comme si celle-ci Ă©manait de tous les pores de sa peau !Que ce soit chez lui dans cet univers sordide, vĂ©ritable PC de guerre, avec ses conditions de vie et ces supplices qu'il s'impose, ou dans son travail oĂč il semble ĂȘtre un Ă©lĂ©ment modĂšle, dangereux, inattendu et implacable pour ses collĂšgues ainsi que lors de ses accĂšs de folie qui dĂ©passent l'imagination, ce gendarme hors norme nous tĂ©tanise !Et ceci malgrĂ© son autre facette, lorsqu'il est en communion avec la nature dans laquelle il devient tout Ă coup diffĂ©rent et sensible... Ce film dĂ©gage donc une atmosphĂšre trouble, pesante et noire tout au long de sa durĂ©e par le hĂ©ros lui-mĂȘme bien sĂ»r, et aussi par le traitement des images trĂšs grises dans une ville et une campagne d'une tristesse infinie, ainsi que par les personnages secondaires trĂšs importants pour le dĂ©roulement des faits. Ceux-ci gravitent autour de Franck, en tant que chef, collĂšgues, et il y a aussi et surtout cette jeune femme qui fait son mĂ©nage et avec qui il a une relation difficile, pleine d'envie et de dĂ©goĂ»t Ă la fois. Ă ce propos, l'actrice Ana Girardot rend cette fille Sophie qui croit Ă un amour possible, incroyablement et terriblement humaine et vulnĂ©rable, entiĂšrement sous l'emprise des griffes de ce psychopathe imprĂ©visible et manipulateur. Un film dur, trĂšs rĂ©aliste et Ăąpre que nous livre lĂ CĂ©dric Anger, un film qui fait froid dans le dos et dont on sort avec un sentiment d'effroi doublĂ© d'un questionnement sans rĂ©ponses ! Histoire tendue et particuliĂšrement glaçante dans ses meilleurs moments qui brosse remarquablement le portrait intime d'un gendarme / psychopathe aux pulsions criminelles et imprĂšvisibles! Tournage serrĂš et petit budget! Une histoire aux couleurs sombres, basĂše sur le fait divers authentique d'un tueur qui a sĂšvit dans l'Oise Ă la fin des annĂšes 70! Un avertissement dans la scĂšne d'ouverture nous stipule que nous sommes bel et bien dans une oeuvre de fiction! il a donc fallu imaginer certaines choses pour trouver des rĂšponses car on n'a pas vraiment d'explications sur les motivations du tueur aprĂšs la projection finie! Alain Lamare a ĂštĂš internĂš depuis dans un asile psychiatrique et reconnu non responsable de ses actes parce qu'on n'a jamais rĂšussi Ă comprendre qu'elle Ăštait la folie de cet homme qui parcourt les routes dĂšsertes du dĂšpartement de l'Oise en prenant des jeunes femmes pour cible! Dans un contre-emploi inattendu et plus vrai que vrai, Guillaume Canet est rĂšellement habitĂš par ce personnage fascinant et complexe! Au point que l'acteur, mĂšconnaissable, a vraiment quelque chose dans le visage avec ce regard vide que ça en devient flippant! il est dans le film tel qu'il est sur l'affiche troublant! D'ailleurs, il faudra compter en toute logique sur Canet pour ĂȘtre un outsider sĂšrieux dans la quĂȘte du CĂšsar du meilleur acteur 2015! De plus, les seconds rĂŽles sont trĂšs bien dirigĂšs et ont parfaitement rempli leurs fonctions premiĂšres, notamment Jean-Yves Berteloot et surtout la prometteuse Ana Girardot qui nous surprend par son jeu minimaliste! Sans oublier la mise en scĂšne virtuose de CĂšdric Anger qui vise au bon endroit oĂč panoramiques et plans sĂšquences, travellings et mouvements de camĂšra se disputent la premiĂšre place! Ce qui rend encore plus l'impact des images avec une musique malsaine et glauque Ă souhait, qui nous met bien dans l'ambiance du film! Globalement, "La prochaine fois je viserai le coeur" est donc d'un trĂšs bon niveau en atteignant pleinement son but! Une rĂšussite... Dans le genre du thriller / polar Ă la française, ce film est superbe et bĂ©nĂ©ficie d'une bonne mise Ă l'Ă©cran de cette terrible histoire vraie. L'histoire se dĂ©roulant dans le nord de la France dans la fin des annĂ©es 70, est prenante bĂ©nĂ©ficiant d'une trĂšs bonne reconstitution de ces annĂ©es-lĂ . On est happĂ© par le film mĂȘme si l'on sait plus ou moins comment ça va se terminer, mais presser de savoir si l'histoire se termine de la façon qu'on l'espĂšre. Le casting est trĂšs bon, bĂ©nĂ©ficiant d'excellentes interprĂ©tations des diffĂ©rents rĂŽles et dâun beau jeu d'acteurs avec Guillaume Canet surprenant, Ana Girardot superbe et convaincante, Jean-Yves Bertelloot, Patrick Azam. Le mĂ©trage aurait gagnĂ© Ă avoir une vraie bande son dans le style sombre duquel il nous est montrĂ© car on ne peut pas dire qu'elle y soit trĂšs prĂ©sente, et n'est pas de bon goĂ»t. Certaines scĂšnes peuvent choquer cependant mais cela dit le film est captivant, bouleversant, surprenant et mĂ©rite grandement d'ĂȘtre vu de par son histoire choc ainsi que sur la psychologie du note !! L'histoire est donc celle d'un tueur en sĂ©rie Ă kĂ©pi qui a sĂ©vi durant la fin des annĂ©es 1970. Sa qualitĂ© de gendarme Ă©tait pour lui le camouflage idĂ©al qui lui permettait de sĂ©vir en toute quiĂ©tude et sans Ă©veiller le moindre soupçon. Il profitait ainsi de ses moments libres pour traquer des jeunes filles, les renverser en voiture, ou encore les prendre en auto-stop, afin, parfois, de les achever Ă l'aide de son arme Ă feu. Manipulateur et sadique jusqu'au bout, il aimait narguer ses collĂšgues en leur envoyant des lettres anonymes en les avisant que "La prochaine fois, il visera le cĆur".CĂ©dric Anger adapte donc sur grand Ă©cran l'histoire d'Alain Lamare, plus connu sous le surnom du "Tueur de l'Oise" qui sĂ©vit durant les annĂ©es 1978 - 1979 et sema la panique dans tout le dĂ©partement. Franck sublimement interprĂ©tĂ© par Guillaume Canet est donc un traqueur torturĂ©. Un personnage complexe qu'on a parfois du mal Ă saisir. ObsĂ©dĂ© par sa volontĂ© de se purifier il s'inflige souvent des flagellations et autres lacĂ©rations, il cĂšde souvent Ă ses pulsions meurtriĂšres. Ce personnage froid et mĂ©thodique fait froid dans le dos. Il pousse mĂȘme le vice jusqu'Ă affirmer Ă ses collĂšgues qu'il va choper ce psychopathe et lui fera payer ses traque au tueur, et ce jeu au chat et Ă la souris atteint son apogĂ©e dans la cruautĂ© lorsque le gendarme rend visite Ă l'une de ses victimes hospitalisĂ©es et prend de ses nouvelles. Celle-ci totalement traumatisĂ©e Ă la vue de l'homme est dans l'incapacitĂ© de lui rĂ©pondre. Une autre scĂšne croustillante est celle du portrait-robot trĂšs rĂ©ussi et trĂšs ressemblant, qui ne dĂ©courage pas le gendarme. Plein d'aplomb, il fait du porte Ă porte, avec ce portrait lui ressemblant comme deux gouttes d'eau, afin de trouver des tĂ©moins quand on pense que cette scĂšne s'est rĂ©ellement dĂ©roulĂ©e ... Glaçant.[...]PortĂ© par un excellent Guillaume Canet, le film qui avait tout pour ĂȘtre excellent est au final trop mou pour nous convaincre rĂ©ellement. Rythme trop lent, personnages caricaturaux, ou encore bande-son horrible ces dĂ©fauts empĂȘchent le film d'ĂȘtre ce qu'il aurait dĂ» ĂȘtre un polar sombre et intrigant. Le cĂŽtĂ© glacial, dĂ©libĂ©rĂ©, et la lenteur gĂ©nĂ©rale du film mettent quelque peu le spectateur de cĂŽtĂ©. On assiste donc froidement Ă un enchainement de crimes, Ă un semblant d'amourette, tout en n'apprenant Ă la finale pas grand chose sur ce tueur ou sur l'enquĂȘte elle-mĂȘme. Et pour cause, le film est entiĂšrement tournĂ© du point de vue de ce psychopathe qui peine Ă exprimer quoi que ce soit, ne serait-ce mĂȘme qu'un sourire. L'interprĂ©tation de Canet dans ce sens est donc impeccable, et il nous fait tenir jusqu'au bout afin de savoir enfin ce qui va lui arriver, mais on est un peu trop mis Ă l'Ă©cart pour s'impliquer rĂ©ellement. C'est bon mais froid, bien trop froid... Remarquable performance de Guillaume Canet, dans ce thriller froid, lourd, aux tons neutres, presque sales, dĂ©crivant parfaitement le quotidien banal d'un tueur sans conscience, manipulateur et finalement pathĂ©tique. CĂ©dric Anger a su maĂźtriser habilement une atmosphĂšre oppressante, lentement mortifĂšre qui laisse constamment planer la menace d'un danger omniprĂ©sent. Pas de course-poursuites, pas d'explosions, pas de dialogues percutants. Il faut s'immerger dans le tempo particulier du film. Le casting est remarquablement choisi, un bon point pour Ana Girardot et Jean-Yves Bertheloot. Film plat, ambiance glaciale visuellement mais aucunement dans la psychologie. Facile, trop facile, voire vide. Il y avait pourtant matiĂšre Ă faire ! InspirĂ© d'un fait divers, La Prochaine fois je viserai le cĆur est un thriller qui retrace l'affaire Alain Lamare, un gendarme qui sĂ©vissait dans les annĂ©es 70 dans l'Oise. On peut tout simplement, applaudir la performance de Guillaume Canet qui s'avĂšre exemplaire dans la peau de ce gendarme psychopathe. Il impressionne dĂšs les premiĂšres minutes, on est dĂ©stabiliser de voir ce personnage glaçant en faisant des choses atroces aux jeunes filles croisant dans la rue. Un sentiment de malaise est prĂ©sent. Il est vrai, que le rĂ©cit est glauque mais cela nâempĂȘche pas que le spectateur reste embarquĂ© dans cette affaire dĂ©rangeante. L'atmosphĂšre est trĂšs sombre, voir Ă©touffante au plus possible. C'est totalement maĂźtrisĂ© et avec des dĂ©cors glacials qui retranscrit bien les annĂ©es 70. La mise scĂšne est quand Ă elle, brillante. Tous les plans sont excellents, bien cadrĂ©s et bien tournĂ©s. Cependant, la bande son est parfois intĂ©ressante mais cette derniĂšre reste passable. Les seconds rĂŽles sont trĂšs convaincants avec Ana Girardot qui est efficace, et aussi Jean-Yves Berteloot, sobre mais satisfaisant. NĂ©anmoins, l'oeuvre de CĂ©dric Anger manque un peu de rythme dans son ensemble. Pour finir, La Prochaine fois je viserai le cĆur est un thriller inquiĂ©tant, troublant mais vraiment captivant dans lequel Guillaume Canet est l'atout majeur de cette production française. Du trĂšs bon cinĂ©ma !! "La Prochaine fois je viserai le cĆur" pourrait ĂȘtre un Ă©pisode du "Gendarme" qui aurait trĂšs mal tournĂ© et qui s'intitulerait "Le Gendarme devient sociopathe et tue des midinettes, tout en menant l'enquĂȘte"... Non, il serait bĂȘte de cantonner ce film Ă cette petite anecdote rigolote et sarcastique entiĂšrement de moi... Ce film, inspirĂ© d'un fait divers Ă©tonnant qui eut lieu durant la fin des annĂ©es 70, lors duquel un gendarme assassinait des jeunes fille et menait lui-mĂȘme l'enquĂȘte, avait un cĂŽtĂ© vintage et original qui me plaisait pas mal. L'introduction - qui prĂ©cĂšde l'affichage du titre sur l'Ă©cran - est assez bien faite et permet d'entrer dans le vif du sujet. CĂ©dric Anger, le rĂ©alisateur, a choisi de raconter les faits Ă partir du point de vue du gendarme-tueur. Enfin, l'a-t-il choisi ? N'Ă©tait-ce pas sa seule option ? Ce faisant, la tension est malheureusement nulle. Montrer des Ă©vĂšnements du point de vue d'un tueur peut ĂȘtre lorsque le film s'y prĂȘte une idĂ©e brillante, mais ici, ça ne fait qu'attĂ©nuer la tension... La bande-annonce promettait un film tenace et prenant, troublant aussi, mais il s'avĂšre malheureusement plat, vain, ennuyeux. Certaines scĂšnes ont mĂȘme quelque chose de grotesque, tant elles sont dĂ©sinvoltes et Ă©loignĂ©es de l'intrigue. Comme par exemple lorsque le personnage incarnĂ© par Guillaume Canet s'auto-mutile ou se fait subir un entrainement physique extrĂȘme pourquoi ?!... Du coup, il nous est difficile en tant que spectateur de croire Ă tout cela, de compatir ou de prendre parti ne serait-ce que pour un personnage du fait de ce manque de nuance, de ce pessimisme jusqu'au-boutiste. Le film patine. Et la photo, trop grisĂątre, trop terne, n'arrange rien... Et comme si ça ne suffisait pas, la mise en scĂšne de CĂ©dric Anger, pleine de travellings-avants aussi impromptus qu'incongrus, est vraiment ratĂ©e. Seul Guillaume Canet, froid, glacĂ© et glaçant !, tire son Ă©pingle du jeu, et tient peut-ĂȘtre son meilleur rĂŽle ou du moins, celui qui lui convient le mieux. Le mercredi 8 octobre, nous Ă©tions prĂ©sent Ă lâavant-premiĂšre niçoise de La prochaine fois je viserais le cĆur, en prĂ©sence de Guillaume Canet et CĂ©dric Anger, le rĂ©alisateur. Les deux hommes ont tenu un dĂ©bat avec les spectateurs presque une heure, chose trĂšs rare pour ĂȘtre notĂ©e, dans une ambiance conviviale malgrĂ© la salle pleine Ă craquer. avec une rĂ©elle Sur sa lancĂ©e, Anger continue Ă Ă©toffer sa filmographie policiĂšre. Le scĂ©nariste-rĂ©alisateur livre un polar sombre Ă la rĂ©alisation classique et soignĂ©e. Le film est inspirĂ© dâune enquĂȘte policiĂšre ayant fait grand bruit en 1979, celle du tueur de lâOise. Câest le deuxiĂšme rĂŽle de tueur pour Canet cette annĂ©e, aprĂšs Lâhomme quâon aimait lâhiver 1978, Frank Guillaume Canet qui incarne, sous ce pseudonyme Alain Lamare est gendarme. Le jeune homme timide et rempli de toc frĂ©quente sa jeune femme de chambre, Sophie Ana Girardot, qui tombe Ă©perdument amoureuse. Le gendarme mĂšne lâenquĂȘte sur un tueur en sĂ©rie qui assassine des auto-stoppeuses. Comme nous le savons, le gendarme et le tueur ne font quâ Canet, rĂ©pondant aux questions du public, avoue avoir Ă©tĂ© fascinĂ© par le personnage et avoir pris un grand plaisir Ă lâinterprĂ©ter, notamment car le caractĂšre schizophrĂšne de Frank lui a permis de jouer tout lâĂ©ventail des sentiments. Il prend le temps dâexpliquer la difficultĂ© dâincarner un tueur encore vivant dont les familles des victimes vivent encore le drame comme une plaie ouverte. Câest cette ambiguĂŻtĂ© que CĂ©dric Anger a dĂ©cidĂ© de mettre en scĂšne. Frank est Ă la fois un monstre et la victime de sa propre maladie mentale. AprĂšs son arrestation, Alain Lamare avait Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© irresponsable de ses actes. Il est dĂ©tenu en hĂŽpital psychiatrique depuis lors. Ce qui revenait souvent dans les questions est rĂ©vĂ©lateur de lâesprit du film Nâavez-vous pas eu peur de rendre lâassassin attendrissant ? » La prochaine fois je viserais le cĆur prend le parti de ne pas suivre lâenquĂȘte de la police judiciaire mais prend celui dâĂ©pouser le point de vue du gendarme, au plus prĂšs de sa folie. Le film sâouvre et se ferme sur une reproduction dâune Ćuvre de David Hamilton qui siĂ©geait sur le mur de lâappartement de Lamare, le signe de son obsession pour les jeunes filles. Cette jeune femme, objet de ses fantasmes, le juge, tĂ©moin de sa dĂ©crĂ©pitude. Lâhomme, Ă qui lâon a refusĂ© toutes les demandes de promotion vers des unitĂ©s dâĂ©lites, est un frustrĂ© en mal de virilitĂ©. Il vit comme une humiliation les refus de sa hiĂ©rarchie. Lamare dĂ©clara quâil avait commis ses meurtres pour redorer le blason de la gendarmerie ».Grandement aidĂ© par la musique angoissante de GrĂ©goire Hetzel sonnant au rythme des battements de cĆur de Frank, la rĂ©alisation soignĂ©e dâAnger rĂ©ussit Ă tenir en haleine le spectateur pourtant au courant du dĂ©nouement. Canet est tout simplement Ă©blouissant de vraisemblance. Il interprĂšte la folie de Frank avec justesse. Tour Ă tour sont mis en scĂšne les troubles obsessionnels convulsifs du gendarme, sa maniaquerie et ses coups de sang injustifiĂ©s. Ana Girardot est terriblement Ă©mouvante, pauvre victime de cette homme qui devient de plus en plus exĂ©crable. Dur, rigide et frigide dans sa vie privĂ©e, rigolard et franchouillard en patrouille, il se met Ă pleurer lorsquâil tire sur ses victimes. On en revient aux explications de Canet et Anger, La prochaine fois je viserais juste rend compte de la folie dâun homme dont personne ne soupçonnait les envies meurtriĂšres et qui trompa longtemps jusquâĂ ses collĂšgues de travail. Au point de pouvoir aller prĂ©senter dans le quartier des victimes, un portrait robot de lâagresseur diablement ressemblant sans que personne ne sâen rende compte. Pour rendre encore plus forte cette impression de folie lancinante, Anger nâhĂ©site pas Ă le mettre aussi parfois Ă son avantage. Cet assassin, ce meurtrier, ce sociopathe passe certaines nuits Ă la belle Ă©toile pour observer la voĂ»te cĂ©leste et le ballet des cerfs venant sâabreuver dans les douves dâun vieux chĂąteau. Sentant son arrestation proche, il confie la forĂȘt Ă son petit frĂšre qui doit la des procĂšs-verbaux de lâenquĂȘte, des tĂ©moignages de son entourage et de ses collĂšgues, la majoritĂ© des moments Ă©voquĂ©s dans le film sont vĂ©ridiques. La justesse du jeu dâacteur de Guillaume Canet donne au personnage de Frank de la densitĂ© et de la complexitĂ©. Anger nous offre un film Ă la beautĂ© glaçante. On est loin des tueurs dĂ©nuĂ©s de passions humaines des slashers amĂ©ricains et des polars français sâorientant autour de la traque hĂ©roĂŻque de tueurs impitoyables. La prise en compte de lâhumanitĂ© dâAlain Lamare dans ce quâelle a de plus glauque rend le film encore plus fort et le personnage plus lire nos autres critiques sur Une Graine dans un Pot Je n'ai pas aimĂ© le dernier film de Guillaume suspense on sait dĂ©jĂ qu'il y joue un sous officier de gendarmerie, tueur en sĂ©rieAucune empathie le rĂ©alisateur CĂ©dric Anger tourne le dos au psychologisme et ne cherche pas Ă expliquer les actes de son hĂ©rosAucun dĂ©goĂ»t mĂȘme la froideur avec laquelle Canet/Lamare commet ses meurtres maintient le spectateur Ă distance Le deuxiĂšme long-mĂ©trage de CĂ©dric Anger est un polar de bonne facture, assez Ă©loignĂ© des films du genre. "La Prochaine fois je viserai le cĆur" vaut surtout pour son personnage principal, complexe et passionnant. On se demande d'abord si le tueur de l'Oise n'est pas schizophrĂšne, un doute longtemps maintenu par Anger, avant que ce dernier n'en fasse un personnage uniquement manipulateur. Si la rĂ©vĂ©lation peut ĂȘtre sur le coup dĂ©cevante car elle empĂȘche un trouble qui aurait pu ĂȘtre vertigineux, Ă savoir le flic qui irait jusqu'Ă s'arrĂȘter lui-mĂȘme, elle n'efface pas le fait que Franck magistral Guillaume Canet reste parfois insondable de par ses contradictions hygiĂšne, intimitĂ©, elles-mĂȘme en opposition avec une certaine cohĂ©rence nervositĂ© dans ses gestes et son langage. Et si le film est quelque peu terni par des lourdeurs de mise en scĂšne, que ce soit la caractĂ©risation caricaturale de certains personnages ou l'utilisation trop marquĂ©e de la musique, il reste singulier, bien rythmĂ© et offre quelques images malades qui, Ă dĂ©faut d'ĂȘtre originales, restent perturbantes et surtout trop peu prĂ©sentes dans le cinĂ©ma français. Un bon polar qui vaut surtout par l'interprĂ©tation Ă©poustouflante de Guillaume Canet, de tous les plans, clairement dans le meilleur rĂŽle de sa carriĂšre. Si le film souffre d'un certain manque de rythme, le personnage de Canet n'en reste pas moins fascinant et insaisissable jusqu'Ă la fin. Super sujet pour un traitement trĂšs est glauque et va dans le mĂȘme sens la musiqueles dĂ©cors, la mĂ©tĂ©o. A force de noirceur on s'ennuie trĂšs viteet on regrette un bon Faites entrer l'accusĂ© du dimanche assure, tout en intĂ©rioritĂ©, mais hĂ©las ça ne suffit pas. L'Oise venait Ă peine de sortir de l'angoisse nĂ©e des mĂ©faits du "Tueur de l'ombre" Marcel Barbeault - sa traque dura 7 ans de 1969 Ă 1976 - que dĂ©butait une nouvelle affaire de tueur en sĂ©rie, celle du "Tueur fou de l'Oise" une petite annĂ©e durant. de mai 1978 Ă avril 1979. Aucun suspens - dĂšs l'affiche - avec "La Prochaine fois, je viserai le coeur", 3e "long" de CĂ©dric Anger, on sait Ă quoi s'en tenir quant Ă l'identitĂ© et la qualitĂ© de l'assassin un seul homicide rĂ©ussi, et cinq tentatives Alain Lamare rebaptisĂ©, par nĂ©cessitĂ©, Franck Neuhart, un gendarme appartenant Ă une brigade du PSIG Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie, participe avec un beau zĂšle - masochiste aux investigations concernant ses propres crimes ! Ce qui intĂ©resse le scĂ©nariste adaptant un rĂ©cit romancĂ© de l'affaire, "Un Assassin au-dessus de tout soupçon" et rĂ©alisateur, c'est l'approche psychologique "dans la tĂȘte du psychopathe" Lamare sera reconnu irresponsable, car atteint d'une forme rare de schizophrĂ©nie - ordonnance de non-lieu en 1983 - et est toujours internĂ©. Cette ambition n'est qu'incomplĂštement accomplie dans ce film frisant les 2 heures - il s'agit d'une esquisse de "profil", par la prĂ©sentation de l'environnement familial, sentimental et professionnel de l'intĂ©ressĂ©, principalement. On regrettera que le passage Ă l'acte soit plus montrĂ© longuement, et sur un mode monotone que dĂ©montrĂ©..... Tout repose sur Guillaume Canet, la quarantaine, devant incarner un jeune psychotique de...22/23 ans.... Encore un casting irrĂ©aliste, donc. De plus, GC n'est pas plus convaincant, nonobstant l'Ăąge du personnage, en Lamare/Neuhart qu'en Agnelet chez TĂ©chinĂ©. Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse Quandvient la nuit, Respire, Love is Strange, La prochaine fois je viserai le cĆur â 20 Minutes On serait bien embĂȘtĂ© si on devait distribuer des rĂ©compenses aux acteurs de nos films
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Laprochaine fois je viserai le cĆur est un film policier français Ă©crit et rĂ©alisĂ© par CĂ©dric Anger, sorti en 2014. Il s'agit de l' adaptation de l' affaire Alain Lamare et du roman Un assassin au-dessus de tout soupçon d' Yvan Stefanovitch. Synopsis [ modifier | modifier le code] Entre 1978 et 1979, les habitants de l' Oise sont dans l'angoisse d'un maniaque, qui tue110 minutes dans la peau dâun tueur et de Guillaume Canet Franck est en apparence un gendarme modĂšle, disciplinĂ© et passionnĂ© par son travail. Mais lâhomme est soumis Ă des pulsions meurtriĂšres quâil ne peut canaliser. Les cadavres sâaccumulent, et câest Ă lui-mĂȘme quâon va demander dâenquĂȘter sur cette sĂ©rie de meurtres. Alors quâil pensait tout maĂźtriser, son petit jeu macabre va progressivement se retourner contre lui⊠DĂ©cidĂ©ment, lâannĂ©e 2014 est celle des retranscriptions de grandes affaires judiciaires pour Guillaume Canet. AprĂšs avoir prĂȘtĂ© ses traits Ă Maurice Agnelet pour Lâhomme quâon aimait trop », Ă©crit en partie par CĂ©dric Anger, le revoilĂ dans un film sur lâaffaire Alain Lamare mis en scĂšne par le second. Ă la fin des annĂ©es 70, ce gendarme bien sous tous rapports va sâavĂ©rer ĂȘtre un psychopathe incapable de rĂ©sister Ă ses pulsions meurtriĂšres. Le jour, il est un officier modĂšle, passionnĂ© et mĂ©ticuleux, dont le travail lui vaut les louanges de ses supĂ©rieurs ; la nuit, il rĂŽde sur des routes dĂ©sertes afin de trouver ses victimes, souvent des jeunes filles qui excitent ses frustrations sexuelles. Si ces crimes avaient dĂ©frayĂ© la chronique et apeurĂ© la population de lâOise, le dĂ©nouement de lâaffaire avait Ă©tĂ© bien plus gardĂ© sous silence, en raison, bien Ă©videmment, de lâidentitĂ© du coupable. Pour le cinĂ©ma, Alain Lamare est devenu Franck, et lâhistoire concentrĂ©e sur un seul hiver, oĂč la blancheur immaculĂ©e de la neige vient contraster avec le rouge vif dâun sang qui ne cessera de couler. Au milieu de ces paysages qui se vident de leur Ăąme et de leur substance, parabole dâun protagoniste principal qui sombre dans la dĂ©mence, la camĂ©ra de CĂ©dric Anger nous plonge dans le quotidien de ce tueur. Pas question dâessayer dâanalyser psychologiquement ses motivations, le mĂ©trage se contente de nous montrer les faits abruptement, et le serial killer de rester un mystĂšre pour les spectateurs. Nous sommes ses yeux, nous sommes ses mains, jamais lâobjectif ne sâĂ©loigne de cet homme sur lequel il nâest portĂ© aucun jugement. Et si ĂȘtre dans la peau de Guillaume Canet durant presque deux heures Ă©tait certainement le fantasme de nombreuses femmes, il est fort Ă parier que lâexpĂ©rience ne sera pas celle quâelles imaginaient. Car cette reconstitution minutieuse est terrifiante, aussi bien visuellement quâintellectuellement, le rĂ©alisateur sâamusant Ă nous pousser dans nos retranchements, les spectateurs passant alors de lâempathie Ă une haine profonde, de la certitude dâavoir dĂ©chiffrĂ© la personnalitĂ© dâun homme dĂ©pressif qui tue pour se punir Ă lâincertitude totale. Ă chaque excĂšs de violence, la souffrance de Franck est terrible mais alors pourquoi ne peut-il pas sâen empĂȘcher ? La question demeurera en suspens, car le but nâest pas ici dâessayer dâapporter des explications ou de montrer la traque dâun tueur en sĂ©rie, mais dâinviter le spectateur Ă se perdre dans les nĂ©vroses dâun homme insaisissable. Ce choix scĂ©naristique nâaurait pu aboutir sans la prestation impressionnante de Guillaume Canet, dâune froideur terriblement dĂ©concertante. Toutefois, il manque un brin de subtilitĂ© pour que lâexpĂ©rience soit radicale, la mise en scĂšne un peu trop appuyĂ©e, voire kitsch, finissant par dĂ©tourner notre attention sur ses dĂ©fauts plus que sur les agissements du personnage. Le rythme nonchalant et les quelques redondances viennent alors alourdir le rĂ©cit, dâautant plus lorsque lâimaginaire de lâauteur-rĂ©alisateur cherche Ă accentuer trop lourdement les traits de caractĂšre de son antihĂ©ros. On prĂ©fĂ©rera donc au final nâen retenir la performance de Guillaume Canet. Envoyer un message au rĂ©dacteur BANDE ANNONCE OZly.